Autopromotion 268

Conférence sur Maurice Richard, affiche, novembre 2016

L’Oreille tendue s’en va voir ailleurs si elle y est. Elle en profitera pour causer à l’Université de Rouen.

«Le plus beau but de l’histoire du monde. Maurice Richard et la culture sportive au Québec», cours d’histoire, 15 novembre 2016, 14 h.

«Langue et littérature au Québec en 2016», cours sur les littératures des Amériques en français, 16 novembre 2016, 11 h.

«André Belleau et le cinéma», colloque Le créateur et son critique, 18 novembre 2016, 11 h 30.

L’imaginaire social en colloque

Les 14, 15 et 16 septembre 2017 se tiendra à Montréal, sous la direction d’Alex Gagnon et Sylvano Santini, un colloque intitulé Le concept d’«imaginaire social». Nouvelles avenues et nouveaux défis.

L’Oreille tendue se réjouit de faire partie de son comité scientifique.

L’appel de communications se trouve ici.

Autopromotion 249

Sarrau blanc

L’Oreille tendue enseigne à l’université. Elle y a longtemps dirigé un département d’études littéraires. Pendant plus longtemps encore, elle s’y est occupée d’édition scientifique. En outre, elle blogue, elle est active sur les réseaux sociaux et elle répond souvent aux invitations des médias dits traditionnels (presse, radio, télévision).

C’est dire qu’elle a un certain nombre de choses à dire sur la place des universitaires dans l’espace public.

Elle a donc été ravie de soumettre un texte à la série que l’agence Science-presse a lancée ce printemps à propos du journalisme scientifique. Ça s’appelle «Université, diversité» et ça se trouve ici ou .

P.-S. — Merci à Pascal Lapointe de l’invitation.

 

[Complément du 21 février 2017]

Ce texte vient d’être repris par l’Association francophone pour le savoir (Acfas), sous le titre «Les chercheurs universitaires ne portent pas tous un sarrau blanc» (http://www.acfas.ca/publications/decouvrir/2017/02/chercheurs-universitaires-ne-portent-pas-tous-sarrau-blanc). Merci à Johanne Lebel.

 

[Complément du 26 février 2022]

Parlant de sarrau, deux choses.

Sous la plume de Gérard Bouchard, dans le Devoir du jour, ceci : «Ce déséquilibre appelle une répartition plus équitable des subventions, bien sûr, mais aussi une nouvelle reconnaissance des titres et des emplois. Il plaide aussi pour une réforme de l’imaginaire scientifique, lequel ne tient pour “savant” que le manieur d’éprouvettes, le porteur de sarrau ou, plus généralement, la recherche appuyée sur une impressionnante infrastructure d’équipement.»

Dans la Presse+ du 20 février, cela :

«Nos chercheurs ne portent pas de sarrau», la Presse+, 20 février 2022, publicité

 

[Complément du 31 mai 2022]

L’association sarrau/science n’est pas évidemment pas que québécoise, ainsi que le rappelait en 2016 Jack Lynch dans son excellent You Could Look It Up : «By the middle of the nineteenth century, the modern scientific establishment was in place. Knowledge about the natural world came not from tradition, not from authority, but from empirical research no longer carried out by gentleman amateurs in potting sheds, but by white-coated specialists in academies or universities, with laboratories fitted with expensive equipment paid for by grants» (p. 342). Depuis le milieu du XIXe siècle, la connaissance du monde s’acquerrait en vêtement blanc.

 

Référence

Lynch, Jack, You Could Look It Up. The Reference Shelf from Ancient Babylon to Wikipedia, New York et Londres, Bloomsbury, 2016, 453 p. Ill.

Autopromotion 248

Études françaises, 52, 2, 2016, couverture

Le plus récent numéro de la revue Études françaises vient de paraître (Presses de l’Université de Montréal, vol. 52, no 2, 2016, 189 p., ISSN : 0014-2085, ISBN : 978-2-7606-3692-7). Il contient un dossier intitulé «Nouvelles maisons d’édition, nouvelles perspectives en littérature québécoise ?». L’Oreille tendue y a un article sur la langue de quelques romans québécois contemporains. Ses lecteurs ne devraient pas être dépaysés.

Table des matières

Dossier «Nouvelles maisons d’édition, nouvelles perspectives en littérature québécoise ?»

Mercier, Andrée et Élisabeth Nardout-Lafarge, «Présentation. Les lieux du changement ?», p. 5-14. https://doi.org/10.7202/1036921ar

Lapointe, Martine-Emmanuelle, «Portrait d’une maison d’édition naissante. La cas de La mèche», p. 15-28. https://doi.org/10.7202/1036922ar

Côté-Fournier, Laurence, «Les Éditions Rodrigol : un formalisme du commun», p. 29-46. https://doi.org/10.7202/1036923ar

Landry, Pierre-Luc et Marie-Hélène Voyer, «Paratexte et mentions éditoriales : brouillages et hapax au cœur de la “Renaissance québécoise”», p. 47-63. https://doi.org/10.7202/1036924ar

Audet, René, «Des sous-produits éditoriaux au secours de la littérature. Stratégies de construction d’image chez les éditeurs québécois contemporains», p. 65-86. https://doi.org/10.7202/1036925ar

Mercier, Andrée, «Avatars parodiques de la quête identitaire dans le roman québécois contemporain», p. 87-103. https://doi.org/10.7202/1036926ar

Melançon, Benoît, «Un roman, ses langues. Prolégomènes», Études françaises, 52, 2, 2016, p. 105-118. https://doi.org/10.7202/1036927ar

Exercices de lecture

Auger, Manon, «Le “contemporain” de la critique : quelques observations à propos d’un récit impossible», p. 121-140. https://doi.org/10.7202/1036928ar

Simard, Mathieu, «“La valse des adieux” de Louis Aragon ou le passé composé de l’avenir», p. 141-159. https://doi.org/10.7202/1036929ar

Simard-Houde, Mélodie, «Les avatars du “Je”. Roman et reportage dans l’entre-deux-guerres», p. 161-180. https://doi.org/10.7202/1036930ar

.ppt, bis

The Matrix et PowerPoint

Toutes les occasions de dire du mal de PowerPoint sont bonnes (bis). L’Oreille tendue a trouvé aujourd’hui même deux nouvelles occasions de râler.

Ce médecin qui fait poireauter ses patientes : «Il prépare les diapos de sa prochaine présentation», avoue candidement une infirmière qui travaille avec lui.

Cette présentatrice qui lit intégralement la quinzaine de lignes de texte de sa diapo — dans un congrès de communicateurs scientifiques. Ô ironie !