Autopromotion 272

Revue Épistolaire, 42, 2016, couverture

Depuis la nuit des temps, l’Oreille tendue collabore à Épistolaire, la revue de l’Association interdisciplinaire de recherches sur l’épistolaire. De sa chronique, «Le cabinet des curiosités épistolaires», elle a tiré un recueil en 2011, Écrire au pape et au Père Noël.

La 42e livraison d’Épistolaire vient de paraître. L’Oreille y parle d’enveloppes, notamment chez Simenon, chez Echenoz et chez Diderot.

Table des matières

Haroche Bouzinac, Geneviève, «Avant-propos», p. 5.

«Zola épistolier»

Pagès, Alain, «Présentation du dossier», p. 9-10.

Mitterand, Henri, «Éditer des correspondances : le cas d’Émile Zola», p. 11-17.

Becker, Colette, «Lettres et théorie. L’exemple d’Émile Zola», p. 19-29.

Lumbroso, Olivier, «Aux sources de l’imaginaire cyclique chez Zola : les “lettres de jeunesse” et la Confession de Claude», p. 31-41.

Guermès, Sophie, «“Respirer un air plus pur” : les vertus curatives de l’Italie dans les Lettres à Alexandrine», p. 43-53.

Grenaud-Tostain, Céline, «Travelling sur “les hommes de bonne volonté” dans les lettres à Alexandrine», p. 55-66.

Kohnen, Myriam, «Les Lettres à Alexandrine : entretiens sur l’exil (1898-1899)», p. 67-78.

Oulié, Renaud, «La correspondance entre Léon Hennique et Émile Zola : une relation aux sources du mouvement naturaliste», p. 79-91.

Giraud, Frédérique, «Dénombrer et caractériser : les relations épistolaires d’Émile Zola», p. 93-109.

Macke, Jean-Sébastien, «Pour une édition électronique de la correspondance d’Émile Zola», p. 111-116.

«Perpectives»

Allorant, Pierre, «La correspondance et ses secrets. Une approche juridique», p. 119-121.

Anton, Sonia, «Les lettres du “poilu” Louis Destouches», p. 123-129.

«Chroniques»

Pagès, Alain, «La correspondance d’Émile Zola : histoire d’une édition (1907-2014)», p. 133-142.

Pagès, Alain, «La correspondance d’Émile Zola. Bibliographie générale», p. 143-150.

Melançon, Benoît, «Le cabinet des curiosités épistolaires», p. 151-153. Histoires d’enveloppes. [HTML] [PDF]

Charrier-Vozel, Marianne, «Vie de l’épistolaire», p. 155-159.

Cousson, Agnès (édit.), «Bibliographie», p. 161-196. Contributions de Luciana Furbetta, Benoît Grévin, Clémence Revest, Andrzej Rabsztyn, Sonia Anton et Benoît Melançon.

«Recherche»

«Comptes rendus», p. 197-219.

 

[Complément du 19 janvier 2017]

La revue Épistolaire a sa chaîne sur YouTube. On peut notamment y voir un entretien sur la correspondance de Zola entre Geneviève Haroche Bouzinac et Alain Pagès.

 

Écrire au pape et au Père Noël, 2011, couverture

Autopromotion 269

Annales Jean-Jacques Rousseau, 52, couverture

En juin 2012, à l’invitation de son ami Michel Porret, l’Oreille tendue participait à Genève au colloque «Amis et ennemis de Jean-Jacques Rousseau : du XVIIIe siècle à aujourd’hui». (Ses notes de voyage sont ici.)

Les Actes du colloque viennent de paraître : Annales de la Société Jean-Jacques Rousseau, tome cinquante-deuxième, 2014 (2016), 369 p. ISBN : 978-2-600-04734-0; ISSN : 0259-6563. Publication de la librairie Droz.

Table des matières

«Introduction», p. 7-16. (Contient le «Discours de synthèse de M. Michel Porret, prononcé le samedi 16 juin 2012», p. 11-16.)

«Avis au lecteur», p. 17.

Crogiez Labarthe, Michèle, «Rousseau et Malesherbes. Une amitié à l’Antique», p. 23-36.

Leborgne, Érik, «Le portrait de Grimm en faux-ami. À la lumière des “Dialogues”», p. 37-50.

Paillard, Christophe, «Ami de Voltaire et Rousseau. Paul Moultou, compagnon de combat et collaborateur intellectuel», p. 51-70.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 71-77.

Kopanev, Nicolas A., «Rousseau et Marc-Michel Rey. Reflets pétersbourgeois», p. 79-87.

Dornier, Carole, «“Nous avons plus de goûts communs que je n’avois cru.” Rousseau et Duclos, philosophes dissidents», p. 89-109.

«Discussion», p. 111-115.

Gilli, Marita, «Georg Forster contre Rousseau. La sévère critique de l’âge d’or par un homme de science, voyageur autour du monde», p. 117-136.

Melançon, Benoît, «Secourir le philosophe. Ménilmontant, 24 octobre 1776», p. 137-154. https://doi.org/1866/28779

Mostefai, Ourida, «Füssli, juge de la conduite et des ouvrages de Rousseau», p. 155-166.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 167-174.

Trousson, Raymond, «François-Louis d’Escherny disciple de Jean-Jacques Rousseau», p. 175-184.

Breguet, Marie, «Roucher, dernier ami de Rousseau ?», p. 185-209.

Iverson, John R., «Les “Confessions” de Jean-Jacques Rousseau et “Les Confessions d’Emmanuel Figaro” (1786)», p. 211-225.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 227-236.

Védrine, Mireille, «Deux habitants des Charmettes défenseurs de Rousseau. George-Marie Raymond (1769-1839), Marius Mars-Vallett (1869-1957)», p. 237-248.

Bungener, Patrick, «La place de Rousseau dans la tradition botanique genevoise», p. 249-269.

Soëtard, Michel, «“Ne rencontrant que des adorateurs idolâtres, des interprètes imbéciles ou des antagonistes acharnés…”», p. 271-283.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 285-289.

Bernardi, Bruno, «Rousseau et le républicanisme. Bien entendu mal entendu», p. 291-309.

Lê Phong, Thuyêt, «Admirateurs de J.-J. Rousseau au Vietnam. Écrivains révolutionnaires du début du XXe siècle», p. 311-327.

Paulet-Grandguillot, Emmanuelle, «Rousseau, un adversaire politique respecté. Simonde de Simondi, Benjamin Constant et la souveraineté du peuple», p. 329-349.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 351-356.

«Chronique. Actualités et activités de la Société Jean-Jacques Rousseau», p. 357-366.

Autopromotion 268

Conférence sur Maurice Richard, affiche, novembre 2016

L’Oreille tendue s’en va voir ailleurs si elle y est. Elle en profitera pour causer à l’Université de Rouen.

«Le plus beau but de l’histoire du monde. Maurice Richard et la culture sportive au Québec», cours d’histoire, 15 novembre 2016, 14 h.

«Langue et littérature au Québec en 2016», cours sur les littératures des Amériques en français, 16 novembre 2016, 11 h.

«André Belleau et le cinéma», colloque Le créateur et son critique, 18 novembre 2016, 11 h 30.

L’imaginaire social en colloque

Les 14, 15 et 16 septembre 2017 se tiendra à Montréal, sous la direction d’Alex Gagnon et Sylvano Santini, un colloque intitulé Le concept d’«imaginaire social». Nouvelles avenues et nouveaux défis.

L’Oreille tendue se réjouit de faire partie de son comité scientifique.

L’appel de communications se trouve ici.

Autopromotion 249

Sarrau blanc

L’Oreille tendue enseigne à l’université. Elle y a longtemps dirigé un département d’études littéraires. Pendant plus longtemps encore, elle s’y est occupée d’édition scientifique. En outre, elle blogue, elle est active sur les réseaux sociaux et elle répond souvent aux invitations des médias dits traditionnels (presse, radio, télévision).

C’est dire qu’elle a un certain nombre de choses à dire sur la place des universitaires dans l’espace public.

Elle a donc été ravie de soumettre un texte à la série que l’agence Science-presse a lancée ce printemps à propos du journalisme scientifique. Ça s’appelle «Université, diversité» et ça se trouve ici ou .

P.-S. — Merci à Pascal Lapointe de l’invitation.

 

[Complément du 21 février 2017]

Ce texte vient d’être repris par l’Association francophone pour le savoir (Acfas), sous le titre «Les chercheurs universitaires ne portent pas tous un sarrau blanc» (http://www.acfas.ca/publications/decouvrir/2017/02/chercheurs-universitaires-ne-portent-pas-tous-sarrau-blanc). Merci à Johanne Lebel.

 

[Complément du 26 février 2022]

Parlant de sarrau, deux choses.

Sous la plume de Gérard Bouchard, dans le Devoir du jour, ceci : «Ce déséquilibre appelle une répartition plus équitable des subventions, bien sûr, mais aussi une nouvelle reconnaissance des titres et des emplois. Il plaide aussi pour une réforme de l’imaginaire scientifique, lequel ne tient pour “savant” que le manieur d’éprouvettes, le porteur de sarrau ou, plus généralement, la recherche appuyée sur une impressionnante infrastructure d’équipement.»

Dans la Presse+ du 20 février, cela :

«Nos chercheurs ne portent pas de sarrau», la Presse+, 20 février 2022, publicité

 

[Complément du 31 mai 2022]

L’association sarrau/science n’est pas évidemment pas que québécoise, ainsi que le rappelait en 2016 Jack Lynch dans son excellent You Could Look It Up : «By the middle of the nineteenth century, the modern scientific establishment was in place. Knowledge about the natural world came not from tradition, not from authority, but from empirical research no longer carried out by gentleman amateurs in potting sheds, but by white-coated specialists in academies or universities, with laboratories fitted with expensive equipment paid for by grants» (p. 342). Depuis le milieu du XIXe siècle, la connaissance du monde s’acquerrait en vêtement blanc.

 

Référence

Lynch, Jack, You Could Look It Up. The Reference Shelf from Ancient Babylon to Wikipedia, New York et Londres, Bloomsbury, 2016, 453 p. Ill.