Citer en public

Il y a ceux qui citent et qui le disent : «Je cite.»

Il y a ceux qui citent et qui marquent leurs citations de guillemets avec leurs doigts (air quotes, disent les anglophones).

Il y a ceux qui citent en utilisant une voix pour le texte et une autre pour les citations. (Promis juré : l’Oreille tendue a déjà assisté à cela.)

Variation. Il y a ceux qui lisent leur texte d’une voix posée et qui, comédiens souvent piètres ou frustrés, jouent les citations avec grandiloquence. (Bis : promis juré.)

Il y a, dit-on, ce duo où l’un faisait le texte et l’autre les notes — faisait-il aussi les citations ?

Il y a ceux qui lisent sur leur feuille la citation qu’ils projettent à l’écran avec un PowerPoint. Plus elle est longue, meilleur c’est, croient-ils.

Et il y a ceux qui s’arrangent pour que leurs auditeurs comprennent, comme des grands, qui parle, d’eux ou des auteurs cités.

P.-S. — On peut ajouter ce qui précède aux «Scènes de la vie de colloque» que publiait l’Oreille en 2008.

 

[Complément du 5 avril 2016]

Et il y a ceux qui citent et qui annoncent «Ouvrez les guillemets», puis «Fermez les guillemets». C’est donc à leur public de faire le travail.

 

Référence

Melançon, Benoît, «Scènes de la vie de colloque (extraits)», le Pied (journal de l’Association des étudiants du Département des littérature de langue française de l’Université de Montréal), 4, 29 février 2008, p. 12-13. Repris dans la Vie et l’œuvre du professeur P. Sotie, Montréal, À l’enseigne de l’Oreille tendue, 2022, p. 43-48. https://doi.org/1866/13167

Autopromotion 230

Statue et tombe de Voltaire, Panthéon, Paris

Le 9 mars 2016, l’Université McGill (Montréal) accueillera le Symposium Celebrating Voltaire / Célébrer Voltaire (programme ici).

En après-midi, l’Oreille tendue participera à la table ronde «Why Does Voltaire Matter in the 21st Century ?». Elle parlera de ceci.

 

[Complément du 6 avril 2016]

On peut lire un compte rendu du symposium ici.

On peut revoir toutes les interventions, en vidéo, .

 

Illustration : Peter Haas, statue et tombe de Voltaire, Panthéon, Paris, 2013, photo déposée sur Wikimedia Commons

Autopromotion (collective) 228

Afin de favoriser le libre accès au savoir, les professeurs du Département des littératures de langue française (DLLF) de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal ont décidé de créer une collection de leurs textes disponibles gratuitement en ligne.

Hébergée sur la plateforme Papyrus, le dépôt institutionnel de l’Université de Montréal, cette collection se trouve à l’adresse suivante : https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/11371.

Elle compte pour l’instant plus d’une centaine de textes (comptes rendus, articles, chapitres de livres, livres, etc.) signés par des professeurs du DLLF. Tous sont consultables gratuitement. De nouvelles publications y seront périodiquement ajoutées.

Il y a là des publications de l’Oreille tendue.

Autopromotion 224

Ouvrage collectif, Journalisme sportif, 2015, couverture

L’Oreille tendue s’intéresse aux discours sur le sport. Elle s’intéresse donc aux discours médiatiques sur le sport. Voilà pourquoi elle a collaboré au volume collectif ci-dessous. Elle y cause de Maurice Richard — c’est du hockey — et de journalisme sportif.

Derèze, Gérard, Jean-François Diana et Olivier Standaert (édit.), Journalisme sportif. Méthodes d’analyse des productions médiatiques, Bruxelles, De Beck supérieur, coll. «Info&Com», 2015, 247 p. ISBN : 978-2-8041-6403-4.

Derèze, Gérard, «Introduction», p. 7-8.

Diana, Jean-François, «Le sport : de l’objet de passion au sujet d’étude», p. 9-23.

Wille, Fabien, «Les mutations du journalisme sportif : la légitimation et la responsabilité sociale», p. 25-41.

Lochard, Guy, «Les programmes de plateau», p. 43-59.

Wille, Fabien, «Analyser le direct télévisuel», p. 61-79.

Birot, Ludovic et Damien Féménias, «Analyser des flux médiatiques d’information», p. 81-100.

Bonnet, Valérie, «Analyser des productions radio», p. 101-115.

Standaert, Olivier, «La pratique d’entretiens de recherche avec des journalistes», p. 117-133.

Papa, Françoise, «Analyser l’espace web. De la constitution du corpus à l’analyse du fragment», p. 135-161.

Pécout, Christophe, «Analyser une affiche», p. 163-178.

Papa, Françoise, «Analyser un événement sportif dans sa diversité médiatique», p. 179-194.

Tétart, Philippe, «La presse sportive au regard de l’historien. Question, méthodes et sources», p. 195-210.

Melançon, Benoît, «Maurice Richard : le récit journalistique de la mort d’un mythe sportif», p. 211-225. https://doi.org/1866/28752

Autopromotion (mais pas que) 219

Érudit (logo)En 2015, la plateforme de diffusion numérique Érudit a mis en ligne une série de courtes vidéos sur l’édition scientifique.

Au programme :

Marc Couture, «L’importance des chercheurs dans la diffusion en libre accès»

Dominic Forest, «La fouille de textes et la visualisation de données»

Magda Fusaro, «Les défis d’un dépôt institutionnel numérique»

Yves Gingras, «La dérive des facteurs d’impact pour les revues savantes»

Bibi, «Rôle des presses universitaires à l’heure du numérique»

 

[Complément du 1er février 2016]

Jean-Claude Guédon, «La grande conversation scientifique»

 

[Complément du 2 mars 2016]

Jean-Claude Guédon, «Les accords majeurs pour le libre accès»

 

[Complément du 25 octobre 2016]

Vincent Larivière, «L’oligopole des grands éditeurs commerciaux»