«Un but qui va faire du bien au moral et au banc» (Benoît Brunet, réseau télévisé RDS, 7 octobre 2010).
(Une définition du zeugme ? Par là.)
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Un but qui va faire du bien au moral et au banc» (Benoît Brunet, réseau télévisé RDS, 7 octobre 2010).
(Une définition du zeugme ? Par là.)
Dans sa page «Idées» d’hier, le Devoir publie une lettre ouverte sous le titre «Avenir de la langue française. Un geste d’éclat pour protéger le français» (p. A7).
Incipit : «Je suis préoccupé par l’avenir de la langue française, mais aussi et surtout inquiet pour cet avenir.» Plus loin : «Ma préoccupation et mon inquiétude sont fondées sur des réalités et des faits qui annoncent un dangereux déclin de la langue française.»
Quand l’Oreille tendue lit pareille prose (circulaire), elle est inquiète à son tour : elle aussi, elle a de la peine d’être triste quand elle n’est pas heureuse d’être contente.
«[Cela] dépendait du temps qu’il faisait ou dont je disposais.»
Stéphanie Kaufmann, Ici et là. Récits, Québec, L’instant même, 2009, 110 p., p. 18.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
[Complément du 16 juin 2016]
Interrogation de l’Oreille tendue : ne s’agirait-il pas plutôt d’une diaphore ?
Si l’on en croit La Presse canadienne, la Fédération internationale de luge aurait statué, à la suite de son enquête, que la mort du lugeur géorgien Nadar Kumaritashvili dans le cadre des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver serait un «accident fatal imprévisible». Le dossier serait donc clos pour la FIL.
Une question reste cependant ouverte : un accident peut-il être prévisible ? S’il l’est, est-ce toujours un accident ? «Accident fatal» n’aurait-il pas suffi ?