De l’article Agilité
De l’article Ça qui est ça
De l’article Diaphore
De l’article Ensemble de l’œuvre
De l’article Théâtre hockeyistique
De l’article Tu parles !
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
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(À l’occasion, tout à fait bénévolement, l’Oreille tendue essaie de soigner des phrases malades. C’est cela, la «Clinique des phrases».)
Le Fonds de solidarité FTQ se félicite de son rendement. Son Président et chef de la direction écrit à ses actionnaires, anaphore à l’appui.
On veut saluer le courage des entrepreneurs et des dirigeants d’entreprise qui s’adaptent et même grandissent dans l’adversité. On veut remercier nos épargnants qui conservent leurs bonnes habitudes d’épargne-retraite pour soutenir la relance des entreprises d’ici. On veut souligner le travail exceptionnel de nos responsables locaux et de nos employés qui ont à cœur de vous accompagner.
On croit que la solidarité est plus nécessaire que jamais pour relever les défis qui attendent le Québec, et on est fiers de dire, que tous ensemble, on s’investit pour une meilleure société.
«On», répété six fois ? Non, répété six fois. Le «je» ou le «nous» feraient parfaitement l’affaire.
Je veux / Nous voulons saluer le courage des entrepreneurs et des dirigeants d’entreprise qui s’adaptent et même grandissent dans l’adversité. Je veux / Nous voulons remercier nos épargnants qui conservent leurs bonnes habitudes d’épargne-retraite pour soutenir la relance des entreprises d’ici. Je veux / Nous voulons souligner le travail exceptionnel de nos responsables locaux et de nos employés qui ont à cœur de vous accompagner.
Je crois / Nous croyons que la solidarité est plus nécessaire que jamais pour relever les défis qui attendent le Québec, et je suis / nous sommes fiers de dire, que tous ensemble, nous nous investissons pour une meilleure société.
Il est vrai que ce n’est pas la première fois que le pronom indéfini on est utilisé étrangement au Québec. Cela n’excuse rien.
«Elle a de grands yeux, peu d’entendement et une plainte très douce, répétitive comme un sanglot, aiguë et bleue» (p. 68).
«L’eau, le sable et la mauvaise volonté nous alourdissaient» (p. 246).
Jean-François Vaillancourt, Esprit de corps. Roman, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 149, 2020, 302 p.
P.-S.—Ce n’est pas le premier zeugme de Jean-François Vaillancourt ici.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
«Blake achète en liquide et à un inconnu un ordinateur portable d’occasion […]» (p. 16).
«Blake boit donc son café, sans sucre ni inquiétude» (p. 24).
«Oui, mon frangin, oui, tu vas vomir tes tripes, te vider par tous les bouts, tu vas perdre tes cheveux, et tes sourcils, et vingt kilos aussi, et après quoi ?» (p. 45)
«Ni le Nigeria ni l’alcool ne lui réussissent» (p. 85).
«Malgré tout, en valsant avec elle, en chassant loin le sang et la poudre et le désert, il crachait à la gueule de tous les démons de l’enfer» (p. 189-190).
«[…] la quasi-totalité de l’espèce va mourir de chaud et de stupidité dans à peine cinquante ans simulés» (p. 198).
Hervé Le Tellier, l’Anomalie. Roman, Paris, Gallimard, 2020, 327 p.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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