L’oreille tendue de… Arnaldur Indridason

Arnaldur Indridason, la Femme de l’ombre, 2018, couverture

«Thorson ne répondit pas. Ses assaillants chuchotaient sans qu’il parvienne à entendre ce qu’ils se disaient. Ils semblaient se disputer. Apparemment, ils n’étaient pas d’accord. Il avait beau tendre l’oreille, il ne distinguait pas ce qu’ils disaient.»

Arnaldur Indridason, la Femme de l’ombre. Trilogie des ombres, tome 2. Roman, Paris, Seuil, coll. «Points. Policier», P4832, 2018, 384 p., p. 186. Traduction d’Éric Boury. Édition originale : 2016.

Interrogation simenonienne du jour

Simenon, Tout Maigret, volume 9, 2019, couverture

La question est simple : comment prononce-t-on les interrogations suivantes, tirées de deux romans de la série des Maigret de Georges Simenon ?

«Elle ne vous parle jamais de ses amies, de ses amis ?» (Maigret hésite, p. 54)

«Questionnez nos amis, nos amies… […] Est-ce lui qui choisit les amis et les amies dont vous parlez ?» (Maigret hésite, p. 151)

«Des amis ? Des amies ?» (la Folle de Maigret, p. 637)

Merci à l’avance.

P.-S.—Dans le neuvième volume de l’édition récente des Maigret, il y a (au moins) une autre occurrence de la paire ami / amie. L’Oreille tendue ne la retrouve pas. Elle s’en mord les lobes jusqu’au sang.

 

Références

Simenon, Georges, Maigret hésite, dans Tout Maigret. 9, Paris, Omnibus, 2019, p. 11-164. Préfaces de Jean-Luc Bannalec. Notes de Michel Carly. Édition originale : 1968.

Simenon, Georges, la Folle de Maigret, dans Tout Maigret. 9, Paris, Omnibus, 2019, p. 629-774. Préfaces de Jean-Luc Bannalec. Notes de Michel Carly. Édition originale : 1970.

Le zeugme du dimanche matin et d’Éric Forbes

Éric Forbes, Amqui, 2017, couverture

«Un petit barrage hydroélectrique s’était autrefois érigé sur la rivière Matapédia, tout près de l’endroit où les deux hommes se tenaient maintenant. Il n’en restait plus aujourd’hui que des ruines de ciment et de pierres, ainsi que quelques traîtres remous ayant englouti, au fil des ans, son lot de jeunes gens téméraires. Chénier y avait souvent péché avec son ami Joël, sans rien attraper d’autre que de minuscules anguilles et de vilains rhumes automnaux.»

Éric Forbes, Amqui, Montréal, Héliotrope, coll. «Noir», 2017, 289 p., p. 237. Édition numérique.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)