«J’ai réussi à ne rien produire de la journée. Je me suis pourtant bel et bien assis devant mon ordinateur, je l’ai même ouvert, mais rien ne se passait. Le curseur clignotait, attendant mon signal pour avancer vers la droite, mais il est resté sur sa faim, à gigoter sur place. Le son de la Remington me parvenait par vagues et commençait à m’agacer sérieusement en ce moment où mon clavier, à moi, ne fabriquait que du silence. Je suis sorti de ma chambre en tendant l’oreille, espérant en deviner la provenance, mais il s’est soudainement arrêté. Pour reprendre dès que je suis retourné dans ma chambre.»
Contribution au dossier «Enquête sur les voltairiens et les anti-voltairiens (IV). Coordonnée par Gérard Gengembre», Cahiers Voltaire, 6, 2007, p. 215-216.
Sur la notice nécrologique d’Arthur Prévost (1910-2004).
Contribution au dossier «Enquête sur les voltairiens et les anti-voltairiens (XI). Coordonnée par Gérard Gengembre», Cahiers Voltaire, 11, 2012, p. 218-220.
Sur la Cinquantaine dramatique de M. de Voltaire, suivie de l’Inauguration de sa statue, intermède en un Acte, orné de Chants & de Danses, par l’Auteur du Poeme du Luxe, Aux Fossez; et se trouve à Paris, Chez Durand, Libraire, rue Galande, Despilly, Libraire, rue S. Jacques, 1774, 68 p. Texte d’Alexandre-Jacques Du Coudray.
Deux contributions au dossier «Enquête sur la réception de Candide (X). Coordonnée par André Magnan», Cahiers Voltaire, 11, 2012, p. 202-204 et p. 215-216.
(1) Sur la série télévisée Mad Men (première saison, treizième épisode, «The Wheel»).
(2) Sur la bande dessinée de Jacques Lob et José Bielsa les Mange-bitume. Chronique de la civilisation roulière, Neuilly-sur-Seine, Dargaud éditeur, coll. «Histoires fantastiques», 1974, 63 p. Couleurs : Manuela Dopilar et Lionel Bianchi. Préface de René Goscinny.
Contribution au dossier «Enquête sur la réception de Candide (XI). Coordonnée par Stéphanie Géhanne Gavoty et André Magnan», Cahiers Voltaire, 12, 2013, p. 270-272.
Deux contributions au dossier «Enquête sur la réception de Candide (XII). Coordonnée par Stéphanie Géhanne Gavoty et André Magnan», Cahiers Voltaire, 13, 2014, p. 239-243.
(2) Sur Henri Vernes, «Hommage de Henri Vernes au Québec nouveau. L’auteur de Bob Morane à la Manicouagan », le Petit Journal, 4 avril 1965, p. 62.
Contribution au dossier «Enquête sur la réception de Candide (XIII). Coordonnée par Stéphanie Géhanne Gavoty et André Magnan», Cahiers Voltaire, 14, 2015, p. 266-267.
Sur Roch Carrier, «Comment suis-je devenu romancier ?», dans Antoine Naaman et Louis Painchaud (édit.), le Roman contemporain d’expression française. Introduit par des propos sur la francophonie, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, Faculté des arts, Centre d’étude des littératures d’expression française, 1971, p. 266-272.
Contribution au dossier «Enquête sur la réception de Candide (XV). Coordonnée par Stéphanie Géhanne Gavoty», Cahiers Voltaire, 16, 2017, p. 174-175.
Sur les films Pour quelques arpents de neige… (documentaire, Georges Dufaux et Jacques Godbout, 1962) et Quelques arpents de neige (fiction, Denis Héroux, 1972).
«L’image revient inlassablement. Solange marche vers moi avec ce même sourire, ce même vêtement, comme dans un film qu’on remettrait infatigablement au début et ces images sont d’une précision déchirante. Elles me font du mal, mais elles me font du bien aussi. J’y entends un appel lointain, je tends l’oreille, mais rien ne me parvient.»
Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a récemment émis un avis au sujet d’un roman (posthume) de François Blais, le Garçon aux pieds à l’envers (2022) : il déconseille aux enseignants, aux bibliothécaires et aux libraires d’en faire la promotion Motif ? Ce roman pourrait inciter des adolescents à se suicider.
On appelle cet effet d’entraînement vers l’abîme le syndrome de Werther, à cause des effets du roman de jeunesse de Goethe. Les souffrances du jeune Werther (1774), après la mort volontaire du héros en mal d’amour, avait entraîné une épidémie de suicides.
C’est aller un peu vite en affaire. Les chercheurs sont loin de s’entendre sur la réalité de cette «épidémie de suicides». Certains y croient (Nicholas Karadaras, en 2022); d’autres sont plus réservés (Jan Thorson et Per-Arne Öberg, en 2003).
Coupons la poire en deux : «Les souffrances du jeune Werther (1774), après la mort volontaire du héros en mal d’amour, aurait entraîné une épidémie de suicides.»
Thorson, Jan et Per-Arne Öberg, «Was There a Suicide Epidemic After Goethe’s Werther ?», article électronique, Archives of Suicide Research, 7, 1, 2003. https://doi.org/10.1080/13811110301568
«En trois femmes grises qui, de génération en génération, s’étaient transmis le sens du spectacle, nous lui répondîmes toutes en même temps, en ne tenant absolument pas compte que “Corinne-Gazaille-Micheline-Gisèle-Trottier-votre-manteau” feraient vibrer les osselets des oreilles diaphanes du vieillard en un ramassis de syllabes et d’autorité qui donne envie d’aller se cacher derrière les rideaux.»