L’oreille tendue de… Pierre Landry

Pierre Doc Landry, Plume, Pierrot et moi. La véritable histoire de la Sainte-Trinité, 2025, couverture

«Début trentaine, de belle apparence, manifestement sûr de lui, l’homme parlait haut et fort si bien que malgré la meilleure volonté du monde, il e[û]t fallu être sourd pour ne rien capter de l’entretien. D’abord un brin offusqué par cette intrusion et ce sans-gêne, je tendis cependant une oreille de plus en plus attentive au fur et à mesure que me parvenaient des bribes de l’échange.»

Pierre Doc Landry, Plume, Pierrot et moi. La véritable histoire de la Sainte-Trinité, Québec, Septentrion, 2025, 258 p., p. 21-22.

 

P.-S.—Oui, bien sûr, il s’agit du même Landry que celui-ci.

Accouplements 266

Don DeLillo et Sue Buck, Amazons, 1980 et Benoît Melançon, Bangkok, 2009, collage de couvertures

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

DeLillo, Don et Sue Buck, Amazons. An Intimate Memoir by the First Woman Ever to Play in the National Hockey League, New York, Holt, Rinehart and Winston, 1980, 390 p. Sous le pseudonyme de Cleo Birdwell. https://archive.org/details/amazonsintimatem00deli/page/n5/mode/2up

«Our driver kept racing down side streets from one traffic jam to another» (p. 227).

Melançon, Benoît, Bangkok. Notes de voyage, Montréal, Del Busso éditeur, coll. «Passeport», 2009, 62 p. Quinze photographies en noir et blanc. https://doi.org/1866/32401

«Les rues de Bangkok sont bondées. Les feux sont interminables. Heureusement qu’il y a les autoroutes. Elles permettent de filer d’un bouchon à l’autre» (p. 16).

 

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté Amazons le 16 juin 2025.

Le zeugme du dimanche matin et de Catherine D’Amours

Catherine d’Amours, les Paysages intérieurs, 2024, couverture

«La descente qui nous permettait de voir l’horizon de la Côte-Nord et qui me semblait autrefois si familière, teintée de couchers de soleil et d’ecchymoses, avait cédé la place à un nouveau chemin, légèrement décalé sur la gauche.»

Catherine D’amours, les Paysages intérieurs. Solastalgie, mémoire et territoire, Montréal, Atelier 10, coll. «Documents», 29, 80 p., p. 21. Préface d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Les zeugmes du dimanche matin et de Françoise Giroud

Françoise Giroud, On ne peut pas être heureux tout le temps, 2001, couverture

«Je suis partie gonflée d’importance et de documentation, avec un questionnaire bien préparé» (p. 43).

«Mais enfin, fût-ce avec des larmes et des emplois perdus, ce pays s’est rénové et tourné vers l’extérieur […]» (p. 74).

«[…] j’ai déjà écrit quelque part que les hommes ont de grands pieds et des petites lâchetés, ce par quoi ils se distinguent des femmes» (p. 117).

Françoise Giroud, On ne peut pas être heureux tout le temps. Récit, Paris, Fayard, coll. «Le livre de poche», 15329, 2001, 220 p. Ill. Édition originale : 2000.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)