«Devant Pat le sourd sur le pas de la porte, l’oreille tendue, Bloom passa.»
James Joyce, Ulysse, Paris, Gallimard, coll. «Folio classique», 5641, 2013. Édition publiée sous la direction de Jacques Aubert. Édition numérique.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Devant Pat le sourd sur le pas de la porte, l’oreille tendue, Bloom passa.»
James Joyce, Ulysse, Paris, Gallimard, coll. «Folio classique», 5641, 2013. Édition publiée sous la direction de Jacques Aubert. Édition numérique.
«Combien de fois un homme doit-il tendre l’oreille», se demande-t-on sur YouTube.
P.-S.—Oui, ça marche toujours avec les glandes lacrymales de l’Oreille tendue.
«Bastien n’appréciait pas particulièrement le ping-pong en solo, mais cela lui permettait de tendre l’oreille vers la chambre de Clara.»
Marie-Ève Thuot, la Trajectoire des confettis. Roman, Montréal, Les Herbes rouges, 2019, 615 p.
«Réveillée, elle se dressa dans son lit et tendit l’oreille à un appel qui lui sembla tout proche. Mais, des extrémités de la nuit, les voix exténuées et infatigables des chiens de l’oasis lui parvinrent seules. Un faible vent s’était levé dont elle entendait couler les eaux légères dans la palmeraie. Il venait du sud, là où le désert et la nuit se mêlaient maintenant sous le ciel à nouveau fixe, là où la vie s’arrêtait, où plus personne ne vieillissait ni ne mourait. Puis les eaux du vent tarirent et elle ne fut même plus sûre d’avoir rien entendu, sinon un appel muet qu’après tout elle pouvait à volonté faire taire ou percevoir, mais dont plus jamais elle ne connaîtrait le sens, si elle n’y répondait à l’instant.»
Albert Camus, «La femme adultère», dans l’Exil et le royaume. Nouvelles, Paris, Gallimard, 1957. Édition numérique de 2012.
«J’étais seul dans le couloir. Je tendis l’oreille mais, n’entendant personne dans l’escalier, je sortis mon portefeuille pour y prendre ma carte d’achat d’essence à crédit, la seule carte de crédit que je possède. C’est un mince rectangle de plastique et, depuis quelques années, ces cartes de crédit sont devenues l’outil le plus précieux des cambrioleurs.»
Tucker Coe, le Poster menteur, Paris, Gallimard, coll. «Carré noir», 573, 1986, 246 p., p. 174. Traduction de R. Fitzgerald. Édition originale : 1972.