«Ils sirotent tranquillement une blonde
leurs appareils photo au repos.
Regardent au loin, aux aguets
tendant l’oreille pour capter le prochain appel au combat
prêts à rejoindre la Sierra Maestra
certains de pouvoir désormais passer
pour de purs révolutionnaires
déterminés à libérer l’humanité
des besoins imposés» (p. 13)
«J’entends des chants et des rythmes de tambours.
Je tends l’oreille
et tente de remonter à la source de la musique
comme si mon corps entier voulait s’y frotter» (p. 54)
Gabriel Anctil, Cuba libre !, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Quai no 5», 2019. Édition numérique.