Les littéracies universitaires

Écriture scientifique, écriture sous contraintes ?, ouvrage collectif, 2013, couverture

Depuis quelques jours, dans la rubrique Thèses sur la thèse, l’Oreille tendue a regroupé des comptes rendus d’ouvrages portant — sur le mode humoristique ou sous forme de conseils — sur la rédaction de la thèse de doctorat.

Quel que soit leur angle d’approche, ces ouvrages ont une visée commune : mettre au jour ce qui n’est que très rarement expliqué aux étudiants des cycles supérieurs. Comment formuler une hypothèse de recherche ? Comment préparer une présentation orale ? Comment rédiger une thèse ? Trop souvent, les étudiants doivent trouver des réponses à ces questions par la simple observation de ce qui se passe autour d’eux.

Pourtant, il existe un champ des sciences humaines qui étudie les formes de la lecture et de l’écriture universitaires. Les collaborateurs de l’ouvrage collectif Écriture scientifique, écriture sous contraintes ? (2014) présentent ces «littéracies universitaires».

Quelles questions se posent les gens qui travaillent dans ce champ neuf ? Lisons un passage de l’«Introduction» de Catherine Gravet (p. 5-8).

La rédaction d’une synthèse ou d’un rapport, d’un mémoire ou d’un travail de fin d’études, d’un texte de vulgarisation, d’un article scientifique, d’une thèse de doctorat demande des compétences stylistiques, peut ou doit répondre à des conventions ou des normes qui ne sont pas toujours explicites. Lesquelles ? Si ces normes existent, elles ne sont pas toujours comprises ni appliquées. Pourquoi ? L’objectif de communication varie-t-il ? Les publics auxquels ces textes sont destinés déterminent-ils l’application de conventions différentes ? Écrit-on pour des experts ou des pairs comme on écrit pour un plus grand public ? L’écrit scientifique est-il élitiste ? Quelle est la marge de liberté dont dispose l’auteur ou le scripteur ? L’écrit dit «scientifique» a-t-il un «style» ? Si oui, quelles sont ses caractéristiques ? Enseigne-t-on ce style ? Si oui, comment ? D’où viennent les prescriptions qui lui seraient applicables ? Ses caractéristiques répondent-elles à une nécessité ? Sont-elles constantes dans le temps et dans l’espace ? Changent-elles en fonction de la discipline concernée ou de la langue utilisée ? L’écrit «scientifique» s’immisce-t-il dans le littéraire ? Quelles fonctions remplit-il alors ? Peut-on comparer l’écriture scientifique à d’autres écritures ? Etc. (p. 6)

Ce qui n’est pas «explicite» doit donc le devenir. C’est à cela que s’attaquent les douze auteurs des articles contenus dans Écriture scientifique, écriture sous contraintes ? Exemples ci-dessous.

Jean-Marc Defays («Prolégomènes à l’“analyse du discours scientifique” : qu’est-ce ? pour quoi ? par qui ? comment ?», p. 11-14) indique la double contrainte devant laquelle se trouvent les professeurs : former les étudiants «au système ambiant», mais refuser de les «formater» (p. 14).

Dans «Un regard sur la subjectivité de l’objectivité — et sur l’objectivité de la subjectivité — dans la formation à l’écriture scientifique en sciences politiques» (p. 61-75), Serge Deruette passe de Pierre Bourdieu à Frank Zappa et de Max Weber au curé Meslier pour contester la «conception idéaliste» que l’on se fait trop souvent de la recherche (p. 65). Il se méfie, à juste titre, des «contraintes normatives» implicites (p. 71).

Pour terminer, une définition : «Le champ des littéracies universitaires est un champ en construction qui traite de l’appropriation et de la maîtrise, par les étudiants, des discours universitaires, ce qui sous-tend non seulement l’apprentissage de pratiques lecturo-scripturales mais implique aussi la prise en compte d’un certain type de rapport à l’écrit universitaire» (Carole Glorieux, «La question du brouillage des désignations dans les mémoires d’application en journalisme», p. 119-133, p. 119 n. 2).

Allons plus loin. Le travail nécessaire sur les littéracies universitaires, qui portent sur l’écrit, ne peut suffire à lever le voile sur ce qu’est le monde de la recherche. Avec les étudiants des cycles supérieurs, il faut aussi traiter des pratiques de sociabilité (le colloque, la soutenance de thèse) et du fonctionnement des institutions universitaires (l’évaluation par les pairs, le monde de la publication savante, la structuration des carrières). Entrer en thèse, c’est se trouver devant tout cela.

P.-S.—Oui, on voit probablement plus souvent littératie.

P.-P.-S.—Proposition d’exercice pour les spécialistes en littéracies universitaires : montrer comment raccourcir les titres d’articles interminables.

 

Référence

Gravet, Catherine (édit.), Écriture scientifique, écriture sous contraintes ?, Mons, Université de Mons, Service de Communication écrite, coll. «Travaux et documents», 5, 2014, 145 p. Ill.

Penser la thèse à trente

Collectif Devenir chercheur. Écrire une thèse en sciences sociales, 2013, couverture

«Quelqu’un qui souhaite écrire une thèse
n’a en fait que trois problèmes à résoudre :
comment commencer,
comment terminer
et que faire entre les deux.»
(Howard S. Becker)

Pour réfléchir à la thèse, on peut travailler seul (Umberto Eco, Tis, Marie-Lambert-Chan, Geneviève Belleville, Tiphaine Rivière), se mettre à deux (Catherine Duffau et François-Xavier André), conjuguer ses efforts pour actualiser un ouvrage souvent réédité (Michel Beaud, Magali Gravier et Alain de Tolédo). On peut aussi constituer une équipe : c’est ce qu’ont fait Moritz Hunsmann et Sébastien Kapp pour Devenir chercheur. Écrire une thèse en sciences sociales (2013). Leur ouvrage est né d’un séminaire de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris), «Les aspects concrets de la thèse» (p. 22-23).

Présenter les vingt-cinq chapitres de ce recueil, signés par trente chercheurs, serait barbant. L’Oreille tendue a choisi ceux qui lui paraissent d’un intérêt particulier.

La préface d’Howard S. Becker, «Écrire une thèse, enjeu collectif et malaise personnel» (p. 9-16), se distingue doublement. Elle contient la remarque suivante :

je vais vous livrer un autre secret qui m’a permis de finir ma thèse rapidement et sans souffrance inutile. J’écrivais deux pages par jour, sans exception. C’était ma tâche quotidienne. Si j’avais fini mes deux pages à neuf heures du matin, je m’accordais le reste de la journée. Quand c’était nécessaire, je travaillais pendant des heures. Mais je finissais toujours la journée avec deux nouvelles pages. Un ami avait fait le calcul à ma place : si l’on écrit deux pages par jour, à la fin de l’année, on disposera de 730 pages, c’est-à-dire assez pour au moins deux thèses.

Voici ma dernière injonction à tous ceux qui ont du mal à écrire : commencez à écrire ! Ne restez jamais à regarder votre écran blanc. Écrivez quelque chose, peu importe ce que vous écrivez. Continuez à écrire jusqu’à ce que vous trouviez quelque chose qui a l’air utile, puis travaillez ce passage (p. 15).

Et elle se termine par une citation de Satchel Paige.

Lamia Zaki («Rédiger sa thèse comme on assemble un puzzle. Mieux articuler écriture et réécriture», p. 171-183) rejoint en quelque sorte les propos de Becker, par le biais de souvenirs :

J’aurais trouvé rassurant de savoir qu’une thèse ne se termine pas toujours ni pour tous par une longue période d’écriture frénétique (les récits des jeunes initiés racontant leur dernière année de thèse «coupée du monde», «sans vie sociale», «infernale», accréditent cette conception classique, agréée par le milieu académique, de la nécessaire écriture d’une seule traite). Savoir que l’on peut aussi rédiger sa thèse progressivement, ou plutôt par à-coups, m’aurait davantage motivée que de redouter et d’attendre une phase ultime de souffrance initiatique (p. 175).

«La communication orale. Partie intégrante du processus scientifique» (p. 217-228), de Luc Van Campenhoudt, est, aux yeux de l’Oreille, la meilleure contribution de l’ouvrage. Il s’agit d’une réflexion bienvenue et tout à fait juste sur la prise de parole publique dans la vie des thésards. Des citations ? «Sous diverses formes, la communication orale mais aussi la discussion qui s’ensuit généralement font partie intégrante du processus de recherche» (p. 220). «Ne pas respecter ces règles [de durée des interventions] représente une faute professionnelle, ni plus ni moins» (p. 225). Celle-ci, surtout : «La clarté et la cohérence rendent évidemment vulnérable à la critique car elles permettent aux interlocuteurs de saisir la signification des propos» (p. 225).

Dans «Le canon à idées. Les opportunités du numérique pour les jeunes chercheurs» (p. 251-268), puis dans «Maîtriser son identité numérique» (p. 269-270), Martin Dacos et Pierre Mounier, reprenant des travaux antérieurs, rappellent qu’il est désormais essentiel, pour un thésard, d’envisager la diversité des modes de diffusion du savoir et d’assurer son identité numérique.

Tous les objets abordés ne sont pas originaux — comment l’être ? —, ce qui ne les rend pas moins nécessaires : «Que faire des conseils (ou de l’absence de conseils) de son directeur de thèse ?» (Monique de Saint Martin, p. 63-79); «Le projet de thèse. Un processus itératif» (Jean-Pierre Olivier de Sardan, p. 107-124); «L’apprentissage du xiangqi ou l’ethnographe comme auteur» (Thierry Wendling, p. 201-214); «Le travail des revues» (Nicolas Barreyre, p. 245-249); «Le moment de la soutenance de thèse» (Laurence Zigliara et Rémi Hess, p. 271-280) et «Soutenir le poids de la thèse» (Claudine Dardy, p. 281-287).

Bref, à boire et à manger.

P.-S.—Jean-Louis Fabiani a un texte tout à fait stimulant, «Faire son choix théorique en science sociales» (p. 47-62), qui propose un état présent des débats théoriques en sociologie. Ça n’a malheureusement rien à voir avec le travail de thèse tel qu’il est abordé dans les autres textes du collectif. Fabiani n’est pas le seul dans ce cas.

P.-P.-S.—Lecteur, si tu n’aimes pas le mot posture, n’ouvre pas ce livre. Tu souffriras, et beaucoup.

 

Référence

Hunsmann, Moritz et Sébastien Kapp (édit.), Devenir chercheur. Écrire une thèse en sciences sociales, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, coll. «Cas de figure», 29, 2013, 358 p. Préface de Howard S. Becker.

Aller à l’essentiel

Marie Lambert-Chan, Petit guide de survie des étudiants, 2012, couvertureEn 2012, les Presses de l’Université de Montréal ont publié, sous la plume de Marie Lambert-Chan, un Petit guide de survie des étudiants. Il est disponible en libre accès ici.

La quatrième section est consacrée aux études supérieures (p. 91-127). L’Oreille tendue recommande particulièrement les textes «Comment gérer les conflits entre un étudiant et un directeur de recherche ?» (p. 102-104), «Comment bien se préparer à l’examen de synthèse ?» (p. 119-121), «Comment tirer un livre de sa thèse ?» (p. 122-124) et «Avez-vous le profil d’un stagiaire postdoctoral ?» (p. 125-127).

Une citation, enfin : «si vous ne parlez pas aux médias, quelqu’un d’autre le fera à votre place» («Comment devenir un bon vulgarisateur scientifique ?», p. 112).

P.-S.—Au moment de la parution de cet ouvrage, l’Oreille travaillait chez son éditeur. Elle n’a rien eu à voir avec la décision de le publier.

 

Référence

Lambert-Chan, Marie, Petit guide de survie des étudiants, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2012, 155 p. Ill. Préface de Paule des Rivières.

Posture idéale pour une thèse ?

Geneviève Belleville, Assieds-toi et écris ta thèse !, 2014Pourquoi plusieurs étudiants abandonnent-ils leur thèse ? On avance souvent les mêmes raisons : financement insuffisant, soutien déficient du directeur, difficulté à écrire. L’Oreille tendue accorde beaucoup d’importance à cette troisième explication; pour écrire une thèse, il faut écrire le plus souvent possible et le plus tôt possible.

C’est aussi la position de Geneviève Belleville, professeure de psychologie à l’Université Laval, dans Assieds-toi et écris ta thèse ! (2014).

Que faut-il craindre quand on veut faire avancer l’écriture de sa thèse ? La recherche de l’inspiration (on ne peut pas compter sur elle), la procrastination, le perfectionnisme (une des maladies congénitales de l’Université).

Que faut-il faire alors ? S’obliger à écrire tous les jours (cinq jours sur sept), pour une durée déterminée (qu’on ne dépassera pas). Pour le dire autrement : pour être productif, il faut savoir gérer son temps et être discipliné. Cela suppose trois phases, aux objectifs bien différents : planifier, rédiger (cela comporte la préparation d’un plan détaillé), réviser.

Le ton de l’ouvrage est léger et fortement personnel. Il y a beaucoup d’exemples concrets, souvent venus de la psychologie, et leur valeur démonstrative est réelle. Chaque chapitre se termine sur un tableau (résumé ou questionnaire). On ne trouvera dans le livre aucune grande découverte, mais plusieurs choses méritent d’être citées (et répétées).

«Respect des plages de rédaction : soyez intransigeant et rigide» (p. 12).

«La rédaction d’une thèse n’est pas un sprint, c’est un marathon» (p. 19).

«L’étape de la rédaction consiste à coucher ses idées sur le papier le plus rapidement possible, sans s’évaluer ni réviser. Il s’agit de prendre l’idée pendant qu’elle passe dans la tête et de l’écrire de façon juste assez précise pour être capable de se comprendre soi-même. Pour rédiger, vous devez vous permettre d’écrire de la façon la plus mauvaise qui soit : écrire en français, en anglais ou en franglais, utiliser du jargon, du joual ou du slang, formuler des phrases avec des syntaxes impossibles, copier-coller des parties de texte provenant d’autres documents (les vôtres, bien entendu !), etc.» (p. 47).

«Votre perception de la difficulté associée à la rédaction d’un document augmente en fonction de l’intervalle de temps qui s’est écoulé depuis que vous y avez travaillé la dernière fois» (p. 68).

«Au fil des années, je me suis rendu compte que la lecture d’articles devenait souvent une activité procrastinatoire chez les étudiants» (p. 70).

Une dernière chose mérite d’être soulignée : pour écrire, on peut s’entraider.

«Créez votre propre club de rédaction. Formez un petit groupe et planifiez des rencontres d’une heure, autour d’un café ou d’un dîner, où vous discutez de vos objectifs de rédaction, de leur atteinte ou des obstacles qui vous ont empêché de les rencontrer [sic]. Commencez par un tour de table où chacun fait un retour sur ses objectifs de la dernière fois puis formule des objectifs à atteindre jusqu’à la prochaine réunion du club. Discutez des objectifs afin qu’ils soient réalistes, précis et mesurables. Félicitez-vous à leur atteinte. Soyez un groupe supportant, mais non complaisant» (p. 111-112).

Ce type de rencontre est moins formel que les retraites Thèsez-vous, mais la logique est la même : tous les moyens pour se mettre à écrire sont bons. Cette leçon-là, aucun thésard ne devrait la perdre de vue. Geneviève Belleville a raison d’y insister.

P.S. de pion.—Ce n’est pas le genre de texte où l’on prend des leçons de style. Il y a des anglicismes et tous les tics de l’heure (faire en sorte que mis pour faire que, comme étant mis pour comme, se vouloir employé avec un sujet inanimé).

 

Référence

Belleville, Geneviève, Assieds-toi et écris ta thèse ! Trucs pratiques et motivationnels pour la rédaction scientifique, Québec, Presses de l’Université Laval, 2014, 125 p. Ill.

Conseils utiles ?

Catherine Duffau et François-Xavier André, J’entre en fac, 2013, couvertureJ’entre en fac. Méthodes du travail universitaire en lettres, langues, arts et sciences humaines est destiné à un lectorat hexagonal, surtout de premier cycle, mais il peut aussi intéresser les étudiants des cycles supérieurs.

L’ouvrage est découpé en cinq parties :

«Devenir étudiant» (qu’est-ce que l’université française ?);

«Méthodes de travail» (comment organise-t-on son temps et son travail ?);

«Se former» (comment se documente-t-on ?);

«Acquérir des connaissances» (quels sont les types d’écriture qu’on pratique à l’université ?);

«Présenter des travaux universitaires» (quelles sont les normes de présentation à l’écrit et à l’oral ?).

Des choses sont bien vues, notamment en matière d’ouverture à la dimension numérique de la recherche et sur la recherche comme dialogue :

«Toutes les publications universitaires doivent […] être abordées comme les manifestations d’un savoir collectif en cours d’élaboration» (p. 92);

«souvenez-vous que le travail universitaire fait dialoguer plusieurs voix proposant des thèses différentes et que vous devez pouvoir les situer les unes par rapport aux autres» (p. 96);

«Le dossier, le mémoire, la thèse exposent une pensée personnelle, mais clairement et explicitement élaborée à partir de la synthèse critique des textes existants» (p. 149).

En revanche, à partir de la quatrième section, «Acquérir des connaissances», les problèmes sont de plus en plus nombreux : absence d’exemples, propos flous, coquilles.

Certaines phrases sont contestables, pour ne pas dire plus, d’autres cocasses :

«Gardez-vous du remplissage qui ne fera pas illusion et de propos alignés au hasard en faisant des vœux pour que l’enseignant y trouve tout seul quelque chose qui a un rapport avec le sujet. Cela fera plus mauvaise impression qu’une ignorance assumée» (p. 20);

«Sachant qu’il y a 168 heures dans une semaine, déduisez le temps que vous trouvez normal de consacrer au sommeil, aux repas, à l’hygiène et au sport, aux transports, aux heures de cours, à votre vie sociale et à vos relations amicales» (p. 36);

«Les enseignants à l’université, les chercheurs écrivent souvent des blogs intéressants. Encore faut-il bien vérifier qu’il ne s’agit pas d’un auteur farfelu» (p. 65);

«On ne peut citer Wikipédia dans un travail universitaire» (p. 68);

«Il apparaît donc clairement que le copier-coller, qui est quasi de règle sur Internet, est une pratique inadaptée au travail universitaire» (p. 150).

Il est recommandé de se méfier de l’inspiration : «Comme cela a été expliqué […], le travail universitaire n’est pas comparable à celui d’un artiste qui déclare écrire poussé par sa seule inspiration» (p. 149). Cela se défend.

Cela étant, ce n’est pas tout à fait une lecture indispensable.

P.S. de pion.—Ce n’est pas le genre de texte où l’on prend des leçons de style. Il y a tous les tics de l’heure (en termes de, compétences transversales, au niveau de employé là où il n’y a pas de hiérarchie, point au sens d’unité argumentative, posture, identifier employé incorrectement, opportunité mis pour occasion, problématique confondu avec problème). Il n’est par ailleurs pas recommandé de donner cinq éléments d’une énumération quand on en annonce quatre (p. 100).

 

Référence

Duffau, Catherine et François-Xavier André, J’entre en fac. Méthodes du travail universitaire en lettres, langues, arts et sciences humaines, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, coll. «Les fondamentaux de la Sorbonne nouvelle», 2013, 165 p.