
L’Oreille tendue aime bien se considérer comme un service public. C’est pourquoi il lui arrive de proposer des moratoires, notamment en matière de titraille : ne pas s’inspirer de Laclos, de Gabriel García Márquez (ici ou là), de Marivaux, de Houellebecq, de Denys Arcand ou de Réjean Ducharme, ne pas marier la tradition à la modernité, ne pas pratiquer le chiasme, ne pas adresser des lettres d’amour.
Accueillons aujourd’hui, dans ce club sélect, Milan Kundera.
«L’insoutenable inutilité de l’être» (le Devoir, 3 avril 2020).
«L’insoutenable légèreté de l’être occidental» (le Devoir, 21 mars 2020).
«Investiture démocrate. L’insoutenable dangerosité du (mot) socialisme» (la Presse+, 5 mars 2020).
«L’insoutenable légèreté du sentiment» (Fabula, janvier 2020).
«“Celle que vous croyez” : l’insoutenable légèreté du virtuel» (le Devoir, 27 septembre 2019).
«L’insoutenable légèreté de Jason Kenney» (la Presse+, 17 juin 2019).
À votre service.
[Complément du 22 mars 2022]
Ajoutons encore ceci, pour ceux qui n’écoutent pas dans le fond de la salle…
«Le psy et l’insoutenable légèreté» (le Devoir, 21 mars 2022).
«L’insondable légèreté du sondeur» (la Presse+, 25 septembre 2021).
«L’insoutenable lenteur des tests rapides» (la Presse+, 26 août 2021).
«L’insoutenable lourdeur du marketing» (le Devoir, 29 avril 2021).
«L’insoutenable légèreté du capitalisme vis-à-vis de notre santé» (le Nouvel Observateur, 23 mars 2020).