Le zeugme du dimanche matin et de Gustave Flaubert

Gustave Flaubert, Madame Bovary, éd. de 1966, couverture

 

«Le soir, quand Charles rentrait, elle sortait de dessous ses draps ses longs bras maigres, les lui passait autour du cou, et, l’ayant fait asseoir au bord du lit, se mettait à lui parler de ses chagrins : il l’oubliait, il en aimait une autre ! On lui avait bien dit qu’elle serait malheureuse; et elle finissait en lui demandant quelque sirop pour sa santé et un peu plus d’amour.»

Gustave Flaubert, Madame Bovary, Paris, Garnier-Flammarion, coll. «GF», 86, 1966, 441 p., p. 45. Chronologie et préface par Jacques Suffel. Édition originale : 1857.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Le zeugme du dimanche matin et de Rina Lasnier

Photo de Rina Lasnier

«Tu as regardé en bas,
tes ailes affolées ont fléchi,
tu as perdu ton chemin et tes frères»

Rina Lasnier, Images et proses, 1941, citée dans Gilles Marcotte, Une littérature qui se fait. Essais critiques sur la littérature canadienne-française, Montréal, Bibliothèque québécoise, 1994, 338 p., p. 294. Présentation de Jean Larose. Édition originale : 1962.

 

Illustration : Rina Lasnier, photo déposée sur Wikimedia Commons

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Le zeugme du dimanche matin et de Joseph Marmette

Portrait de Joseph Marmette

«Mais toi, fastueuse et superbe Montréal, est-il donc vrai que tu doives, au dire de certaine prédiction, périr dans un immense débordement des eaux ? Oh ! alors, comme tu auras froid dans le linceul de limon dont les flots du grand fleuve couvriront des restes, en s’enfuyant rapides vers l’Océan et l’oubli !»

Joseph Marmette, François de Bienville, 1870, cité dans Gilles Marcotte, Une littérature qui se fait. Essais critiques sur la littérature canadienne-française, Montréal, Bibliothèque québécoise, 1994, 338 p., p. 36. Présentation de Jean Larose. Édition originale : 1962.

 

Illustration : Joseph Marmette, photo déposée sur Wikimedia Commons

 

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