(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Sur Twitter, Matthieu Dugal diffusait il y a quelques jours cette photographie d’un graffiti repéré sur un trottoir montréalais :
L’injonction est simple et nette : «Regarde le ciel.»
En mars 2011, l’Oreille tendue prenait cette photo-ci, à Paris :
Cette interrogation — «Pourquoi restez-vous à regarder le ciel ?» —, comme l’écrivait l’Oreille en 2013, étonne : «Le paradoxe te frappera : tu regardes un trottoir qui te demande pourquoi tu regardes le ciel.»
On préférera, comme toujours, le paradoxe.
P.-S. — On notera le passage du tutoiement (montréalais) au vouvoiement (parisien).
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Tout à l’heure, cette photo, de Martine Sonnet, sur Twitter : «Fiche de lecture : comme elles finissent #trottoirparisien.»
Il y a presque quatre ans, celle-ci, de l’Oreille tendue, aussi sur Twitter : «Trottoir montréalais • Les feuilles et les mers mortes se ramassent à la pelle.»
L’automne arrive. Les trottoirs d’ici et de là-bas se couvrent de feuilles.