Autopromotion 269

Annales Jean-Jacques Rousseau, 52, couverture

En juin 2012, à l’invitation de son ami Michel Porret, l’Oreille tendue participait à Genève au colloque «Amis et ennemis de Jean-Jacques Rousseau : du XVIIIe siècle à aujourd’hui». (Ses notes de voyage sont ici.)

Les Actes du colloque viennent de paraître : Annales de la Société Jean-Jacques Rousseau, tome cinquante-deuxième, 2014 (2016), 369 p. ISBN : 978-2-600-04734-0; ISSN : 0259-6563. Publication de la librairie Droz.

Table des matières

«Introduction», p. 7-16. (Contient le «Discours de synthèse de M. Michel Porret, prononcé le samedi 16 juin 2012», p. 11-16.)

«Avis au lecteur», p. 17.

Crogiez Labarthe, Michèle, «Rousseau et Malesherbes. Une amitié à l’Antique», p. 23-36.

Leborgne, Érik, «Le portrait de Grimm en faux-ami. À la lumière des “Dialogues”», p. 37-50.

Paillard, Christophe, «Ami de Voltaire et Rousseau. Paul Moultou, compagnon de combat et collaborateur intellectuel», p. 51-70.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 71-77.

Kopanev, Nicolas A., «Rousseau et Marc-Michel Rey. Reflets pétersbourgeois», p. 79-87.

Dornier, Carole, «“Nous avons plus de goûts communs que je n’avois cru.” Rousseau et Duclos, philosophes dissidents», p. 89-109.

«Discussion», p. 111-115.

Gilli, Marita, «Georg Forster contre Rousseau. La sévère critique de l’âge d’or par un homme de science, voyageur autour du monde», p. 117-136.

Melançon, Benoît, «Secourir le philosophe. Ménilmontant, 24 octobre 1776», p. 137-154. https://doi.org/1866/28779

Mostefai, Ourida, «Füssli, juge de la conduite et des ouvrages de Rousseau», p. 155-166.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 167-174.

Trousson, Raymond, «François-Louis d’Escherny disciple de Jean-Jacques Rousseau», p. 175-184.

Breguet, Marie, «Roucher, dernier ami de Rousseau ?», p. 185-209.

Iverson, John R., «Les “Confessions” de Jean-Jacques Rousseau et “Les Confessions d’Emmanuel Figaro” (1786)», p. 211-225.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 227-236.

Védrine, Mireille, «Deux habitants des Charmettes défenseurs de Rousseau. George-Marie Raymond (1769-1839), Marius Mars-Vallett (1869-1957)», p. 237-248.

Bungener, Patrick, «La place de Rousseau dans la tradition botanique genevoise», p. 249-269.

Soëtard, Michel, «“Ne rencontrant que des adorateurs idolâtres, des interprètes imbéciles ou des antagonistes acharnés…”», p. 271-283.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 285-289.

Bernardi, Bruno, «Rousseau et le républicanisme. Bien entendu mal entendu», p. 291-309.

Lê Phong, Thuyêt, «Admirateurs de J.-J. Rousseau au Vietnam. Écrivains révolutionnaires du début du XXe siècle», p. 311-327.

Paulet-Grandguillot, Emmanuelle, «Rousseau, un adversaire politique respecté. Simonde de Simondi, Benjamin Constant et la souveraineté du peuple», p. 329-349.

«Discussion. Contemporains de Rousseau», p. 351-356.

«Chronique. Actualités et activités de la Société Jean-Jacques Rousseau», p. 357-366.

Autopromotion 268

Conférence sur Maurice Richard, affiche, novembre 2016

L’Oreille tendue s’en va voir ailleurs si elle y est. Elle en profitera pour causer à l’Université de Rouen.

«Le plus beau but de l’histoire du monde. Maurice Richard et la culture sportive au Québec», cours d’histoire, 15 novembre 2016, 14 h.

«Langue et littérature au Québec en 2016», cours sur les littératures des Amériques en français, 16 novembre 2016, 11 h.

«André Belleau et le cinéma», colloque Le créateur et son critique, 18 novembre 2016, 11 h 30.

L’imaginaire social en colloque

Les 14, 15 et 16 septembre 2017 se tiendra à Montréal, sous la direction d’Alex Gagnon et Sylvano Santini, un colloque intitulé Le concept d’«imaginaire social». Nouvelles avenues et nouveaux défis.

L’Oreille tendue se réjouit de faire partie de son comité scientifique.

L’appel de communications se trouve ici.

À qui la faute ?

À la radio de Radio-Canada, le 7 septembre, un professeur montréalais a parlé des «meilleures pratiques en matière de harcèlement» dans son école d’ingénieurs. Était-ce bien cela qu’il voulait dire ? Ne pensait-il pas plutôt aux meilleures pratiques en matière de prévention du harcèlement ? On l’espère.

P.-S. — Cela a rappelé à l’Oreille tendue une rumeur selon laquelle une grande université bilingue canadienne avait un jour pensé à créer le poste de responsable du harcèlement sexuel. Un seul responsable pour tout le harcèlement sexuel ?

Autopromotion 249

Sarrau blanc

L’Oreille tendue enseigne à l’université. Elle y a longtemps dirigé un département d’études littéraires. Pendant plus longtemps encore, elle s’y est occupée d’édition scientifique. En outre, elle blogue, elle est active sur les réseaux sociaux et elle répond souvent aux invitations des médias dits traditionnels (presse, radio, télévision).

C’est dire qu’elle a un certain nombre de choses à dire sur la place des universitaires dans l’espace public.

Elle a donc été ravie de soumettre un texte à la série que l’agence Science-presse a lancée ce printemps à propos du journalisme scientifique. Ça s’appelle «Université, diversité» et ça se trouve ici ou .

P.-S. — Merci à Pascal Lapointe de l’invitation.

 

[Complément du 21 février 2017]

Ce texte vient d’être repris par l’Association francophone pour le savoir (Acfas), sous le titre «Les chercheurs universitaires ne portent pas tous un sarrau blanc» (http://www.acfas.ca/publications/decouvrir/2017/02/chercheurs-universitaires-ne-portent-pas-tous-sarrau-blanc). Merci à Johanne Lebel.

 

[Complément du 26 février 2022]

Parlant de sarrau, deux choses.

Sous la plume de Gérard Bouchard, dans le Devoir du jour, ceci : «Ce déséquilibre appelle une répartition plus équitable des subventions, bien sûr, mais aussi une nouvelle reconnaissance des titres et des emplois. Il plaide aussi pour une réforme de l’imaginaire scientifique, lequel ne tient pour “savant” que le manieur d’éprouvettes, le porteur de sarrau ou, plus généralement, la recherche appuyée sur une impressionnante infrastructure d’équipement.»

Dans la Presse+ du 20 février, cela :

«Nos chercheurs ne portent pas de sarrau», la Presse+, 20 février 2022, publicité

 

[Complément du 31 mai 2022]

L’association sarrau/science n’est pas évidemment pas que québécoise, ainsi que le rappelait en 2016 Jack Lynch dans son excellent You Could Look It Up : «By the middle of the nineteenth century, the modern scientific establishment was in place. Knowledge about the natural world came not from tradition, not from authority, but from empirical research no longer carried out by gentleman amateurs in potting sheds, but by white-coated specialists in academies or universities, with laboratories fitted with expensive equipment paid for by grants» (p. 342). Depuis le milieu du XIXe siècle, la connaissance du monde s’acquerrait en vêtement blanc.

 

Référence

Lynch, Jack, You Could Look It Up. The Reference Shelf from Ancient Babylon to Wikipedia, New York et Londres, Bloomsbury, 2016, 453 p. Ill.