Géographie périurbaine

Carte du Québec adjacent, Dictionnaire québécois instantané, 2004

Mea maxima culpa. Il est arrivé à quelques reprises à l’Oreille tendue de parler du 450 comme si cela allait de soi pour tous ses lecteurs. Corrigeons la situation.

Qu’est-ce que le 450 ? Reprenons pour commencer la définition du Dictionnaire québécois instantané (2004).

Code téléphonique de la grande région montréalaise, mais à l’extérieur de l’île de Montréal (le code de Montréal est le 514). «514 et 450 : les deux solitudes» (la Presse, 20 décembre 2002).

1. Unité de mesure politique. Les élections se jouent ce soir dans le 450. «Les libéraux raflent presque tout dans le 450» (la Presse, 15 avril 2003). «Le “450” au pouvoir !» (la Presse, 20 mai 2003)

2. Terme générique désignant la source de tous les maux affectant le plateau Mont-Royal la fin de semaine. Les 450 vont manger sur la rue Duluth le samedi soir. Les 450 envahissent la rue Mont-Royal le dimanche après-midi. «[Le] 450 a colonisé l’ensemble du Québec» (le Devoir, 27-28 octobre 2001).

Se prononce toujours quatre-cinq-zéro, jamais quatre cent cinquante (p. 178).

Qu’ajouter à cela ? Cinq choses.

Que Montréal dispose toujours du 514, mais qu’on lui a aussi adjoint le 438. Le 438 est moins infamant que le 450, mais ce n’est quand même pas le 514.

Que le 450 est toujours aussi éloigné du 514. La preuve ? Quitter le second au profit du premier est un «exode» (la Presse, 24 mars 2014, p. A9).

Que le 514 est toujours, malgré les prétentions du 450, plus urbain que lui : «Urbain ou 450 ?» (la Presse, 9 juin 2012, cahier Maison, p. 8) Le blogue Vivez la vie urbaine est consacré à ces questions.

Que le 450 est devenu matière artistique. Il a son roman : Ô 450 ! Scènes de la vie de banlieue de Chantal Gevrey. Il a eu son émission de télévision, au réseau TQS : 450, chemin du golf. Il a sa chanson, «(450)», du défunt groupe folk pop André, plus téléphoniquement spécifique, sur le même thème, que «Banlieue» (Les Cowboys fringants) et «Rive-Sud» (Beau Dommage).

Que Céline Dion, chanteuse et mère de famille, est née native de la région aujourd’hui désignée par le 450.

Attention : il ne faut pas confondre le 450 et l’adjacent.

P.-S. — Pour les chansons, merci à @OursMathieu, @AmelieGaudreau, @riclaude et @andredesorel.

 

[Complément du 16 juin 2018]

Le Devoir du jour consacre un article au vingtième anniversaire du 450. L’Oreille y est citée. Merci.

 

[Complément du 2 janvier 2024]

Le 450 peut même être objet poétique, par exemple chez Ian Lauda, dans le Mécanisme intérieur (2023) :

Si loin si proche

tu es la porte du nord que tous recherchent

sans toi pas d’accès à ces choses merveilleuses
comme la fleur du luxe
ou les trésors du joyeux festin

sans toi

on demeure dans la périphérie des choses
dans le quatre-cinq-zéro (p. 42)

 

Références

Gevrey, Chantal, Ô 450 ! Scènes de la vie de banlieue, Montréal, Éditions Marchand de feuilles, 2005, 190 p.

Lauda, Ian, le Mécanisme intérieur. Poésie, Montréal, Del Busso éditeur, 2023, 57 p.

Melançon, Benoît, en collaboration avec Pierre Popovic, Dictionnaire québécois instantané, Montréal, Fides, 2004 (deuxième édition, revue, corrigée et full upgradée), 234 p. Illustrations de Philippe Beha. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2019, 234 p. La «Carte du Québec adjacent» reproduite ci-dessus se trouve p. 13.

Benoît Melançon, en collaboration avec Pierre Popovic, Dictionnaire québécois instantané, 2004, couverture

Arriver en ville

Étudiante aux cycles supérieurs au Département d’études françaises de l’Université de Montréal, l’Oreille tendue faisait partie du groupe de recherche Montréal imaginaire. Elle y côtoyait un de ses professeurs, Gilles Marcotte, l’auteur du texte «J’arrive en ville».

Quelques années auparavant, fraîchement débarquée de sa banlieue dortoir mono-ethnique, elle habitait, loin de sa famille, au pied de la Côte-des-Neiges. S’y faisant un jour couper les cheveux — c’est de l’histoire ancienne —, elle entendit une jeune coiffeuse, d’origine moyen-orientale, déclarer péremptoirement : «Les hommes, par derrière, ils aiment tous ça.» L’Oreille a eu l’impression ce jour-là d’être arrivée en ville.

Cela lui est revenu avant-hier, quand elle a constaté la disparition du salon de coiffure qu’elle fréquentait alors. La phrase, elle, lui est restée.

 

Référence

Marcotte, Gilles, «J’arrive en ville», Vice versa, 24, juin 1988, p. 26-27; repris, sous le titre «J’arrive en ville…», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 17-22.

La langue de Denis Coderre

L’Oreille tendue est épistologue à ses heures. S’intéressant à la lettre, elle a porté attention à la décision récente de Postes Canada de cesser, d’ici quelques années, la livraison à domicile du courrier.

Si ses oreilles ne la trompent pas, elle a entendu son (!) maire, Denis Coderre, déplorer cette décision à la radio : «Ça m’écœure», «C’est dégueulasse», «Les maudites boîtes, ousqu’i vont les mettre ?».

Quelqu’un pourrait-il expliquer au premier magistrat montréalais qu’il existe une telle chose que les niveaux de langue ? Qu’on ne parle pas de la même façon dans les médias et à la taverne ?

Ce serait probablement peine perdue, mais on peut toujours rêver.

H comme hockey et comme histoire

En 2006, la campagne publicitaire des Canadiens de Montréal — c’est du hockey — mêlait le passé (architectural) de la ville et un des joueurs de l’équipe. (Voir l’analyse de Jonathan Cha.)

Canadiens de Montréal, campagne de publicité, 2006

Un peu plus tard, au moment de l’interminable centenaire de l’équipe, on superposait à un joueur du passé (en noir et blanc) un joueur du présent (en couleurs). Thème ? «L’histoire se joue ici.» (Voir l’analyse de Fannie Valois-Nadeau.)

Canadiens de Montréal, campagne de publicité, 2009

Cette année, le slogan est «Le club du hockey». Une des affiches de cette campagne mêle deux photos de joueurs du présent, Brandon Prust et Max Pacioretty, à celle d’une légende du passé, Jean Béliveau.

Morale de cette histoire ? Elle est double.

Le club lui-même crée et vend son histoire.

Les succès du passé sont plus sûrs que ceux du présent.

 

Références

Cha, Jonathan, «“La ville est hockey”. De la hockeyisation de la ville à la représentation architecturale : une quête urbaine», Journal of the Society for the Study of Architecture in Canada / Journal de la Société pour l’étude de l’architecture au Canada [JSSAC | JSÉAC], 34, 1, 2009, p. 3-18.

Valois-Nadeau, Fannie, «Quand “l’histoire se joue ici”», dans Jean-François Diana (édit.), Spectacles sportifs, dispositifs d’écriture, Nancy, Questions de communication, série «Actes», 6, 2013, p. 93-108.

Écrire Montréal

Montréal imaginaire, ouvrage collectif, 1992, couverture

Tweet, hier, de @languesdefeu : «Appel : est-ce que la sociologie de la ville s’est préoccupée de la représentation des villes dans la littérature ? (Si oui, où ?)»

Dans les années 1980-1990, un groupe de recherche de l’Université de Montréal a travaillé sur les représentations de la ville en littérature. Ci-dessous, une bibliographie, en deux parties (Publications individuelles, Actes de colloques et ouvrages collectifs), de Montréal imaginaire.

À défaut de textes venus de la «sociologie de la ville», @languesdefeu y trouvera pas mal de textes en sociocritique.

Publications individuelles

Biron, Michel, «Nelligan : la fête urbaine», Études françaises, 27, 3, hiver 1992, p. 51-62. https://doi.org/10.7202/035857ar

Biron, Michel, «La romance du libéralisme : poésie et roman au tournant du siècle», dans Pierre Nepveu et Gilles Marcotte (édit.), Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, p. 149-209.

Biron, Michel, «Une bataille d’âmes, en ville. Notes sur un roman-feuilleton de Pamphile Le May», dans Madeleine Frédéric (édit.), Actes du séminaire de Bruxelles (septembre-décembre 1991). Montréal, mégapole littéraire, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Centre d’études canadiennes, 1992, p. 37-56.

Chassay, Jean-François, Structures urbaines, structures textuelles : la ville chez Réjean Ducharme, David Fennario, Yolande Villemaire, Montréal, Université de Montréal, Faculté des arts et des sciences, Département d’études françaises, Centre de documentation des études québécoises, coll. «Rapports de recherche», 1, décembre 1986, 57 p. Avant-propos de Jean Cléo Godin.

Chassay, Jean-François, «Montréal comme roman», Magazine littéraire, 234, octobre 1986, p. 97-98.

Chassay, Jean-François et Monique LaRue, «“La Main” de Montréal», Vice versa, 24, juin 1988, p. 24-25.

Chassay, Jean-François, «Montréal et les États-Unis : idéologie et interdiscursivité chez Jean Basile et Réjean Ducharme», Voix et images, 48 (16, 3), printemps 1991, p. 503-513. https://doi.org/10.7202/200925ar

Chassay, Jean-François, en collaboration avec Annick Andres et Louise Frappier, Bibliographie descriptive du roman montréalais, Montréal, Université de Montréal, Faculté des arts et des sciences, Département d’études françaises, Centre d’études québécoises, Groupe de recherche Montréal imaginaire, mai 1991, 230 p.

Chassay, Jean-François, «Entre la nature et le livre, la ville. Le paysage montréalais, à la lecture de quelques romans québécois francophones», International Journal of Canadian Studies/Revue internationale d’études canadiennes, 4, automne 1991, p. 111-125.

Chassay, Jean-François, «Un imaginaire amnésique», dans Montréal, l’oasis du nord, Paris, Autrement, «Série monde», 62, mai 1992, p. 167-171.

Chassay, Jean-François, «L’autre ville américaine. La présence américaine dans le roman montréalais (1945-1970)», dans Pierre Nepveu et Gilles Marcotte (édit.), Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, p. 279-322.

Chassay, Jean-François, «L’apache et le capitaliste. Le poète et ses textes dans les romans montréalais de Réjean Ducharme», dans Madeleine Frédéric (édit.), Actes du séminaire de Bruxelles (septembre-décembre 1991). Montréal, mégapole littéraire, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Centre d’études canadiennes, 1992, p. 99-116; repris, sous le titre «L’Apache et le capitaliste. De la télévision à la poésie. Le poète et ses textes dans les romans montréalais de Réjean Ducharme», dans l’Ambiguïté américaine. Le roman québécois face aux États-Unis, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1995, p. 109-126.

Chassay, Jean-François, «Destin littéraire de Montréal (le fil d’Ariane)», Écrits du Canada français, 76, 4e trimestre 1992, p. 15-37.

Chassay, Jean-François, «La contrainte américaine : Madeleine Monette et Monique LaRue», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Montréal 1642-1992. Le grand passage, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1994, p. 219-229; repris, sous le titre «L’invention d’une ville (Des villes et des fantômes)», dans l’Ambiguïté américaine. Le roman québécois face aux États-Unis, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1995, p. 167-185.

Chassay, Jean-François, l’Ambiguïté américaine. Le roman québécois face aux États-Unis, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1995, 197 p.

Fredette, Nathalie, Montréal en prose. 1892-1992. Anthologie présentée par Nathalie Fredette, Montréal, l’Hexagone, coll. «Anthologies», 5, 1992, 507 p.

Harel, Simon, «Les marges de la ville : identité et cosmopolitisme dans le roman montréalais», dans Lire Montréal. Actes du Colloque tenu le 21 octobre 1988 à l’Université de Montréal, Montréal, Université de Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, 1989, p. 21-36.

Harel, Simon, le Voleur de parcours. Identité et cosmopolitisme dans la littérature québécoise contemporaine, Longueuil, le Préambule, coll. «L’univers des discours», 1989, 309 p. Préface de René Major.

Harel, Simon, «L’identité montréalaise en exil. Le statut de l’écrivain multiculturel», dans Yannick Gasquy-Resch (édit.), Marseille-Montréal. Centres culturels cosmopolites, Paris, l’Harmattan, 1991, p. 135-149.

Harel, Simon, «La parole orpheline de l’écrivain migrant», dans Pierre Nepveu et Gilles Marcotte (édit.), Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, p. 373-418.

Harel, Simon, «Montréal : une “parole” abandonnée. Gérard Étienne et Régine Robin», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Montréal 1642-1992. Le grand passage, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1994, p. 155-165.

Jubinville, Yves et Fabien Ménard, «Ville et littérature : bibliographie commentée», Paragraphes (Département d’études françaises, Université de Montréal), 7, 1992, 136 p.

LaRue, Monique, en collaboration avec Jean-François Chassay, Promenades littéraires dans Montréal, Montréal, Québec/Amérique, 1989, 274 p.

LaRue, Monique et Jean-François Chassay, «Espace urbain et espace littéraire», la Petite Revue de philosophie, 20, 11 : 1, automne 1989, p. 85-99; repris dans Friedhelm Lach et Hans-Herbert S. Räkel (édit.), Berlin à Montréal. Littérature et métropole, Montréal, VLB éditeur, 1991, p. 33-46.

Marcotte, Gilles, «J’arrive en ville», Vice versa, 24, juin 1988, p. 26-27; repris, sous le titre «J’arrive en ville…», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 17-22.

Marcotte, Gilles, «La littérature arrive à Montréal», dans Jean-Rémi Brault (édit.), Montréal au XIXe siècle. Des gens, des idées, des arts, une ville. Actes du colloque organisé par la Société historique de Montréal (Automne 1988), Montréal, Leméac, coll. «Ouvrages historiques», 1990, p. 211-220; repris, sous le titre «Quand la littérature arrivait à Montréal», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 83-93.

Marcotte, Gilles, «Montréal : désir d’une ville», dans Friedhelm Lach et Hans-Herbert S. Räkel (édit.), Berlin à Montréal. Littérature et métropole, Montréal, VLB éditeur, 1991, p. 23-32; repris, sous le titre «…mais Montréal existe-t-il ?», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 23-32.

Marcotte, Gilles, «Une ville appelée Rimbaud», Études françaises, 27, 1, printemps 1991, p. 49-61; repris, sous le titre «Rimbaud, lecteur de la ville», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 105-124. https://doi.org/10.7202/035835ar

Marcotte, Gilles, «Un flâneur, rue Notre-Dame», Études françaises, 27, 3, hiver 1992, p. 27-36; repris, sous le titre «Flâner rue Notre-Dame, en 1862», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 95-104. https://doi.org/10.7202/035855ar

Marcotte, Gilles, «Mystères de Montréal : la ville dans le roman populaire au XIXe siècle», dans Pierre Nepveu et Gilles Marcotte (édit.), Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, p. 97-148.

Marcotte, Gilles, «La tentation de la main», dans Madeleine Frédéric (édit.), Actes du séminaire de Bruxelles (septembre-décembre 1991). Montréal, mégapole littéraire, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Centre d’études canadiennes, 1992, p. 83-98; repris, sous le titre «Au centre, la main», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 47-64.

Marcotte, Gilles, «Montréal métonymique», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Montréal 1642-1992. Le grand passage, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1994, p. 65-74; repris, sous le titre «Ville inachevée, ville moderne», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 33-45.

Marcotte, Gilles, «Ville, texte, sacré», dans Guy Lapointe (édit.), Société, culture et religion à Montréal : XIXe-XXe siècle, Montréal, VLB éditeur, coll. «Études québécoises», 1994, p. 257-273; repris, sous le titre «Que sont les cent clochers devenus ? Ville, texte, sacré», dans Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, p. 65-81.

Marcotte, Gilles, Écrire à Montréal, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, 179 p.

Melançon, Benoît, «À la recherche du Montréal yiddish», Vice versa, 24, juin 1988, p. 12-13.

Melançon, Benoît, «Juifs et Montréalais», Spirale, 87, avril 1989, p. 3-4.

Melançon, Benoît, la Littérature montréalaise des communautés culturelles. Prolégomènes et bibliographie, Montréal, Université de Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, mars 1990, 31 p. https://epe.lac-bac.gc.ca/100/200/300/montrealaise/pub.communautes.html (HTML); https://doi.org/1866/12637 (PDF)

Melançon, Benoît, «La littérature montréalaise et les ghettos», Voix et images, 48 (16, 3), printemps 1991, p. 482-492. https://doi.org/1866/31985

Melançon, Benoît et Pierre Popovic, «Présentation», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Montréal 1642-1992. Le grand passage, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1994, p. 9-12.

Michaud, Ginette, «Mille plateaux : topographie et typographie d’un quartier», dans Lire Montréal. Actes du Colloque tenu le 21 octobre 1988 à l’Université de Montréal, Montréal, Université de Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, 1989, p. 38-71; repris dans Voix et images, 42 (14, 3), printemps 1989, p. 462-482. https://doi.org/10.7202/200800ar

Michaud, Ginette, «D’une ville l’autre», Spirale, 118, octobre 1992, p. 8.

Michaud, Ginette, «De la “Primitive Ville” à la Place Ville-Marie : lectures de quelques récits de fondation de Montréal», dans Pierre Nepveu et Gilles Marcotte (édit.), Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, p. 13-95.

Nepveu, Pierre, «Écritures migrantes», dans l’Écologie du réel. Mort et naissance de la littérature québécoise contemporaine. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1988, p. 197-210.

Nepveu, Pierre, «Montréal : vrai ou faux», dans Lire Montréal. Actes du Colloque tenu le 21 octobre 1988 à l’Université de Montréal, Montréal, Université de Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, 1989, p. 5-19.

Nepveu, Pierre, «Qu’est-ce que la transculture ?», Paragraphes (Département d’études françaises, Université de Montréal), 2, 1989, p. 15-31.

Nepveu, Pierre, «Les Juifs à Montréal : le tiers inclus ?», dans Montréal : l’invention juive. Actes du Colloque tenu le 2 mars 1990 à l’Université de Montréal, Montréal, Université de Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, 1991, p. 73-86.

Nepveu, Pierre, «Une ville en poésie. Montréal dans la poésie québécoise contemporaine», dans Pierre Nepveu et Gilles Marcotte (édit.), Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, p. 323-371.

Nepveu, Pierre, «Trouver son âme en Amérique», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Montréal 1642-1992. Le grand passage, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1994, p. 115-125.

Nepveu, Pierre et Gilles Marcotte, «Introduction. Montréal, sa littérature», dans Pierre Nepveu et Gilles Marcotte (édit.), Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, p. 7-11.

Popovic, Pierre, De la ville à sa littérature. Préliminaires et bibliographie, Montréal, Université de Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, 1988, 54 p.; une version abrégée de ce texte a paru sous le titre «De la ville à sa littérature» dans Études françaises, 24, 3, 1988, p. 109-121.

Popovic, Pierre, «Les villes de Tristan Corbière», Études françaises, 27, 3, hiver 1992, p. 37-50. https://doi.org/10.7202/035856ar

Popovic, Pierre, «Le mauvais flâneur, la gourgandine et le dilettante. Montréal dans la prose narrative aux abords du “grand tournant” de 1934-1936», dans Pierre Nepveu et Gilles Marcotte (édit.), Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, p. 211-278.

Popovic, Pierre, «Un voleur d’étincelles dans la ville des pauvres», dans Madeleine Frédéric (édit.), Actes du séminaire de Bruxelles (septembre-décembre 1991). Montréal, mégapole littéraire, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Centre d’études canadiennes, 1992, p. 57-73.

Popovic, Pierre, «La rue fable», dans Gilbert David et Pierre Lavoie (édit.), le Monde de Michel Tremblay. Des Belles-Sœurs à Marcel poursuivi par les chiens, Montréal et Carnières, Cahiers de théâtre Jeu et Éditions Lansman, 1993, p. 275-288.

Popovic, Pierre, «Jehan Rictus et Jean Narrache : au nom des fils de Caïn»», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Montréal 1642-1992. Le grand passage, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1994, p. 75-88.

Popovic, Pierre, «Le festivalesque (La ville dans le roman de Réjean Ducharme)», Tangence, 48, octobre 1995, p. 116-127. https://doi.org/10.7202/025866ar

Actes de colloques et ouvrages collectifs

Études françaises, 27, 3, hiver 1992, 127 p. : «Ville, texte, pensée : le XIXe siècle, de Montréal à Paris». Actes du Colloque du 15 mars 1991. Textes de Michel Biron, Jean Larose, Georges Leroux, Gilles Marcotte, Pierre Popovic, François Ricard et Ronald Sutherland. http://www.erudit.org/revue/etudfr/1991/v27/n3/index.html

Lire Montréal. Actes du Colloque tenu le 21 octobre 1988 à l’Université de Montréal, Montréal, Université de Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, 1989, 138 p. Textes de François Bilodeau, Louise Dupré, Simon Harel, Ginette Michaud, Raymond Montpetit, Pierre Nepveu et Francine Noël.

Montréal imaginaire. Ville et littérature, Montréal, Fides, 1992, 424 p. Textes de Michel Biron, Jean-François Chassay, Simon Harel, Gilles Marcotte, Ginette Michaud, Pierre Nepveu et Pierre Popovic, publiés sous la direction de Pierre Nepveu et Gilles Marcotte.

Montréal : l’invention juive. Actes du Colloque tenu le 2 mars 1990 à l’Université de Montréal, Montréal, Université de Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, 1991, 109 p. Textes de Robert Melançon, Pierre Nepveu, Régine Robin, Sherry Simon, David Solway et Esther Trépanier.

Montréal 1642-1992. Le grand passage, Montréal, XYZ éditeur, coll. «Théorie et littérature», 1994, 229 p. Textes de Flavio Aguiar, Maria do Carmo Campos, Estela Cedola, Jean-François Chassay, Patrick Coleman, Michel Condé, Madeleine Frédéric, Simon Harel, Monique LaRue, Gilles Marcotte, Alain Médam, Pierre Nepveu, Pierre Popovic, Yannick Resch et Stéphane Vachon, publiés sous la direction de Benoît Melançon et Pierre Popovic.

Actes du séminaire de Bruxelles (septembre-décembre 1991). Montréal, mégapole littéraire, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Centre d’études canadiennes, 1992, 153 p. Textes de Michel Biron, Micheline Cambron, Jean-François Chassay, Jeanne Demers, Florence Fensie, Madeleine Frédéric, Gilles Marcotte et Pierre Popovic, publiés sous la direction de Madeleine Frédéric.