Les zeugmes du dimanche matin et de Françoise Giroud

Françoise Giroud, Histoire d’une femme libre, 2013, couverture

«On y cultive, même en vieillissant, mœurs et mentalité d’étudiant, on a l’esprit généreux, la Légion d’honneur à titre militaire, le cœur large et le revenu maigre» (p. 33).

«Elle a beaucoup d’argent de poche et l’intelligence du cœur» (p. 39).

«Ceux qui, un soir, ou un après-midi de vacances, ont eu envie de vous, vous étiez prête, avec vos airs braves, à leur donner votre temps, vos pensées, votre cœur et leur petit-déjeuner au lit pendant dix ans» (p. 116).

«Le conducteur qui avait offert de le reconduire disposait, en effet, d’une voiture sensiblement moins confortable et d’une élocution en robinet d’eau tiède» (p. 188).

«Ce dont je suis sûre, c’était […] d’avoir respecté son intégrité au lieu de m’efforcer à modifier ses opinions, ses amitiés ou ses cravates […]» (p. 206).

«Celui-ci m’a écoutée poliment quand je lui ai dit que j’étais en train de perdre la volonté de vivre en même temps qu’un kilo par semaine […]» (224).

Françoise Giroud, Histoire d’une femme libre. Récit, Paris, Gallimard, coll. «NRF», 2013, 248 p. Texte de 1960. Édition établie par Alix de Saint-André.

 

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Le zeugme du dimanche matin et de Nouveau projet

Nouveau projet, numéro 28, 2025, couverture

«Pendant près de 30 ans, le centre aquatique de Pointe-Calumet a attiré les vedettes internationales de la musique populaire et les blagues sur les mictions en piscine.»

«Quelques adieux. Nécrologies variées par Maud Brougère, Clara Champagne, Catherine Genest, Nicolas Langelier et Marie-Michèle Robitaille», Nouveau projet, 28, hiver 2025, p. 75-78, p. 75.

 

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Les zeugmes du dimanche matin, de Dickens et de Fruttero & Lucentini

Dickens, Fruttero & Lucentini, l’Affaire D. ou le crime du faux vagabond, 1991, couverture

«Mr. Honeythunder, en sa qualité de professeur de philanthropie, avait rencontré Mrs. Crisparkle la dernière fois que les deux figurines de porcelaine s’étaient vues, après une réunion publique de philanthropie, où les orphelins d’âge tendre avaient été gavés de gâteaux aux prunes et de paroles lénifiantes» (Dickens, p. 103).

«Mr. Sapsea a fait plus ample connaissance avec Mr. Jasper depuis cette première rencontre où ils se sont régalés de porto, d’épitaphe, de trictrac, de bœuf et de salade» (Dickens, p. 194).

Jasper «se déplace toujours sans bruit et sans raison apparente» (Dickens, p. 205).

«Troisièmement, les Philanthropes se [permettaient] non seulement de pousser leur adversaire dans les cordes, mais aux limites du désespoir […]» (Dickens, p. 300).

«Mettons-nous à la recherche d’aventures et d’appartements» (Dickens, p. 376).

«Nous étions donc arrivés au circus Maximus et à cette fameuse scène de la fumerie qui a fait s’écrouler les derniers espoirs du Crapaud» (Fruttero & Lucentini, p. 410).

«Il s’est passé que Le Chauffeur, en suivant attentivement l’affaire Drood, a oublié d’en faire autant avec les voitures qui le précédent […]» (Fruttero & Lucentini, p. 411).

«Jasper, selon Kerr, avait perdu non seulement toute mémoire de son crime, mais aussi son parapluie […]» (Fruttero & Lucentini, p. 431 n.).

Dickens, Fruttero & Lucentini, l’Affaire D. ou le crime du faux vagabond, Paris, Seuil, 1991, 473 p. Ill. Édition originale : 1989. Traduction de Simone Darses. La traduction du texte de Dickens est de Charles-Bernard Derosne (1874), revue et corrigée par Gérard Hug.

 

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Les zeugmes du dimanche matin et de Julia Deck

Julia Deck, Ann d’Angleterre, 2024, couverture

«À vingt et un ans, Olivia a des cheveux roux incroyables et une passion pour la lecture» (p. 33).

«La classe revient aux anges, les professeures épuisées par le chaperonnage impossible de douze jeunes filles enivrées d’hormones et d’Italie» (p. 72).

«Ici, tout le monde a un travail, de beaux vêtements, des cappuccinos à volonté et des vieux dans des hôpitaux qui s’effondrent» (p. 88).

«Leur complicité se développe à l’écart de Betty, qui est moins drôle avec tous ses drames et ses médicaments» (p. 103).

«Ann se laisse porter par les événements, les sourires extatiques et les nuits trop courtes» (p. 134).

Julia Deck, Ann d’Angleterre. Roman, Paris, Seuil, 2024, 250 p.

 

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 30 décembre 2024.

 

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