Le zeugme du dimanche matin et de Simenon

Simenon, le Coup de lune, couverture

«Quand on eut dépassé Libreville, on vira de bord et quelques minutes plus tard on entrait dans la rivière en même temps que dans le soleil.»

Simenon, le Coup de lune, dans Romans. I, Paris, Gallimard, coll. «Bibliothèque de la Pléiade», 495, 2003, p. 319-437 et 1379-1398, p. 377. Édition établie par Jacques Dubois, avec Benoît Denis. Édition originale : 1933.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Deux zeugmes pour le prix d’un

Jean Echenoz, Caprice de la reine, 2014, couverture

«Au cours d’une conversation, sous la neige et d’abord technique avec un ingénieur local, Gluck en vint pour une fois à raconter un peu sa vie, d’abord professionnelle puis, de fil en aiguille, privée. Mieux vaut en effet, si l’on veut bien se confier, le faire auprès de parfaits inconnus, si possible étrangers car on évoque mieux ses tourments dans une langue qu’on maîtrise mal : le handicap est tel qu’on va plus droit au but. En battant la semelle et en mauvais anglais, Gluck avait donc évoqué son passé, son veuvage, le poids de sa solitude et jusqu’au profil d’une compagne idéalement souhaitée.»

Jean Echenoz, Caprice de la reine. Récits, Paris, Éditions de Minuit, 2014, 121 p., p. 71-72.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)