Ce matin, elle causait, in English, d’une modification possible de l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir. C’était à l’émission CBC Daybreak Montreal, au micro d’Ainslie MacLellan. Ça s’écoute ici.
Vers 17 h 35, elle sera à l’émission le 15-18, à Radio-Canada, pour discuter, avec Annie Desrochers, du plus récent livre de Ken Dryden, Scotty. Ça s’écoutera là.
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Alexis Lafrenière joue pour l’Océanic de Rimouski — c’est du hockey. S’il faut en croire son père, interviewé par la Presse+, il est calme : «Alexis est né comme ça. Rien ne le dérange. Pour lui, tout est beau. Tout est cool. Tu sais quoi ? On dirait qu’il n’a pas de sang dans ses veines.»
Voltaire, lui, s’il faut en croire Louis Pelland, dans son émission radiophonique «Voltaire et le Canada» (1964-1965), en aurait eu peu : «Voltaire tolérait difficilement le froid et la seule pensée du Canada gelait le peu de sang qui circulait dans ses veines» (p. 25).
En matière d’hématologie, ce sera tout pour aujourd’hui.
Ces jours-ci, l’Oreille tendue corrige les épreuves de son prochain livre, à paraître chez Del Busso éditeur. Il sera en librairie le 27 janvier 2020.
De quoi s’agit-il ?
Titre
Nos Lumières Les classiques au jour le jour
Quatrième de couverture
Vous vous souvenez d’une allusion à Candide dans Mad Men ? Que dit-on de Mme de Staël dans The Sopranos ? Qu’ont en commun Chuck Norris, Mike Tyson et Bill Lee ? Rousseau est-il, malgré les apparences, un auteur plus important que Voltaire dans le Québec d’aujourd’hui ? Pourquoi Donald Trump devrait-il lire l’Encyclopédie ? Que penser des mises en scène contemporaines des pièces du XVIIIe siècle ?
À partir d’exemples souvent étonnants, Benoît Melançon montre que, quoi qu’on en dise, le siècle des Lumières est toujours bien vivant.
Dix-huitiémiste, blogueur, professeur et éditeur, Benoît Melançon est l’auteur de plusieurs livres remarqués, dont Les yeux de Maurice Richard (2006), Le niveau baisse ! (2015) et L’Oreille tendue (2016). Il a reçu en 2012 le prix Georges-Émile-Lapalme, la plus haute distinction en matière de qualité et de rayonnement de la langue française remise par le gouvernement du Québec.
«Cette tradition du château de carnaval se poursuit, désormais au nom du royaume de l’auto. Dans Nos Lumières, un livre à paraître fin janvier, Benoît Melançon porte attention aux traces laissées par la pensée du siècle de Voltaire» (Jean-François Nadeau, le Devoir, 23 décembre 2019).
Entretien radiophonique avec Marie-Louise Arsenault à l’émission Plus on est de fous, plus on lit ! (Société Radio-Canada, Montréal), 24 février 2020
«Discours politique, pédagogie, littérature, théâtre, chanson, presse, cinéma, télévision, bande dessinée, Web, publicité, jeux vidéo : mis à toutes les sauces, le présentisme des Lumières banalise maintes radicalités libératrices. Marquant le Web, qui n’est pas l’actuelle Encyclopédie Diderot et d’Alembert, l’“ouï dire” culturel (Calvino) est intenable pour penser notre monde prévient l’avisé Melançon, homme des Lumières, intellectuel fidèle à la lettre et à l’esprit de l’œuvre» (Michel Porret, blogue la Ligne demire [Genève], 30 mai 2020).
Sauvé, Mathieu-Robert, «Benoît Melançon s’intéresse à la présence du passé», udemnouvelles, 12 novembre 2020.