Non-gonflette du jour

Collectif Devenir chercheur. Écrire une thèse en sciences sociales, 2013, couverture

Vous avez écrit une thèse ? Vous souhaitez en faire un livre ? Attention : il faut éviter «toute démonstration excessive de sa musculature de chercheur», recommande Christophe Prochasson (p. 293).

Autrement dit, le docteur en quête d’éditeur n’a pas intérêt à rouler les mécaniques.

 

Source

Prochasson, Christophe, «Comment faire de sa thèse un livre ?», dans Moritz Hunsmann et Sébastien Kapp (édit.), Devenir chercheur. Écrire une thèse en sciences sociales, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, coll. «Cas de figure», 29, 2013, p. 289-297.

Feeling

Jean-Simon DesRochers, la Canicule des pauvres, 2009, couverture

Il y a jadis naguère, l’Oreille tendue causait imbibition.

L’excellente @revi_redac lui faisait alors remarquer qu’il manquait à son vocabulaire éthylique être feeling (avoir bu, le savoir, mais ne pas avoir, encore, à le regretter).

Cela est revenu à l’oreille de l’Oreille devant ce passage de la Canicule des pauvres de Jean-Simon DesRochers (2009) : «Une autre gorgée. Pas trop… juste assez pour être feelingune dernière» (p. 245).

Rien ne se perd, rien ne se crée.

 

[Complément du 20 février 2014]

La cocaïne, dit-on, pourrait aussi rendre feeling. C’est du moins ce qu’affirme un personnage du roman les Déliaisons de Martin Robitaille devant la possibilité d’en prendre une ligne (2008) : «Oahhh !, juste une p’tite, pour être feeling» (p. 93).

 

Références

DesRochers, Jean-Simon, la Canicule des pauvres. Roman, Montréal, Les Herbes rouges, 2009, 671 p.

Robitaille, Martin, les Déliaisons. Roman, Montréal, Québec Amérique, coll. «Littérature d’Amérique», 2008, 240 p.