Depuis une demi-douzaine de lustres, l’Oreille tendue répète à qui veut l’entendre, aussi bien qu’aux autres, que l’écriture épistolaire n’est pas morte, malgré ce que l’on raconte depuis l’arrivée du courrier électronique. Ses usages se sont, en fait, spécialisés (voir ici et là).
La Presse+ du 23 décembre 2024 donnait deux exemples de cette permanence de la correspondance.
Au Québec, on invite des gens seuls à partager un repas de Noël («Il était une fois monsieur Bélanger, votre voisin»).
Des Ukrainiens, dont des enfants, envoient des «lettre[s] de remerciement à l’intention des soldats engagés sur la ligne de front» («Un troisième Noël sous les bombes»).
Certaines formes d’adresse ne sont pas près de disparaître.
Référence
Melançon, Benoît, Écrire au pape et au Père Noël. Cabinet de curiosités épistolaires, Montréal, Del Busso éditeur, 2011, 165 p. https://doi.org/1866/32393
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