Autopromotion 094

L’Oreille tendue sera, vers 6 h 30, à l’émission Y a pas deux matins pareils de la radio de Radio-Canada à Toronto pour parler de son Langue de puck. Abécédaire du hockey.

Rebelote, vers 9 h 40, à l’émission Médium large de la radio de Radio-Canada.

 

[Complément du jour]

On peut (ré)entendre l’entretien à Y a pas deux matins pareils ici.

On peut (ré)entendre la discussion à Médium large ici.

 

Référence

Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey, Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p. Préface de Jean Dion. Illustrations de Julien Del Busso.

Langue de puck. Abécédaire du hockey (Del Busso éditeur, 2014), couverture

Douze mots-valises pour un mardi matin

Un bar et une arcade : un barcade.

Une cave (avec un bar ?) pour un homme : une mancave.

Quelqu’un d’ascendance africaine vivant dans un pays européen : un Afropéen.

Un fan qui pratique le sous-titrage : un fansubber.

Le vert du billet vert et le vert écolo : l’écofiscalité.

Un éditeur (publisher) offrant une plateforme numérique (platform) : un platisher.

La séduction de la Chine : «La “Grande Sinoduction”» (la Presse, 28 octobre 2013, cahier Affaires, p. 6).

Un humain qui maltraite son estomac : un gastromasochist.

Un communiqué de presse repris par un journaliste : de l’infobarattage. C’est la traduction que propose le Devoir (21 mai 2013, p. B7) de churnalism (churn + journalism).

Un fan aussi intolérant qu’un taliban : un talifan (la Presse, 11 mai 2013, cahier Arts, p. 3).

Un anglophone en colère : un angryphone (le Devoir, 21 février 2013, p. A6).

Vie et mort du dévolu

L’Oreille tendue, ce samedi soir, à la télévision, regardait d’une oreille distraite le match entre les Canadiens de Montréal et les Maple Leafs de Toronto — c’est du hockey.

À un moment, à RDS, François Gagnon a utilisé l’expression «jeter son dévolu». Benoîtement, l’Oreille twitta ceci.

Tweet -- Jeter son dévolu

Plus tard dans la soirée, son tweet donna lieu à des échanges nourris.

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Tweet -- Jeter son dévolu

Depuis 1698 — le Petit Robert (édition numérique de 2014) date de cette année l’expression jeter son dévolu sur (qqn, qqch.) (sens : fixer son choix sur, manifester la prétention de l’obtenir) —, dévolu a-t-il jamais eu autant de succès ?

P.-S. — Comme cela arrive si souvent sur Twitter, l’échange sur dévolu mena à d’autres, sur sans ambages, sans vergogne, sans lésiner. C’est comme ça.

 

[Complément du 19 juillet 2022]

Foi de Casanova, il y a une gradation dans le dévolu : «Mon enthousiasme diminua; mais mon frère, sans me rien dire, jeta sur elle un si fort dévolu qu’une année après il se laissa attraper» (éd. de 2014, p. 335).

 

Référence

Casanova, Giacomo, Histoire de ma vie. Anthologie. Le voyageur européen, Paris, Le livre de poche, coll. «Classiques de poche», 32695, 2014, 597 p. Édition préfacée, commentée et annotée par Jean M. Goulemot.

Autopromotion 092

Dans le cadre de la 11e Francofête de l’Université de Montréal, l’Oreille tendue présentera une conférence le 10 mars à 16 h 30.

Son titre ? «La lettre : un genre mort ?»

Son objet ? On annonce périodiquement la mort de la lettre. On l’a dit à l’arrivée du courriel, de Facebook, de Twitter. Pourtant, la lettre reste présente dans les sociétés contemporaines, sous toutes sortes de formes, anciennes et nouvelles. Il y a un imaginaire de la lettre, vieux de plusieurs siècles, qui nous semble naturel. Et il est là pour rester.

La conférence aura lieu dans la salle salle B-2325 du pavillon 3200, rue Jean-Brillant. (Plan ici.)

Entrée libre