Bref hommage à Mordecai Richler

Couverture de Home Sweet Home. My Canadian Album (1984)

Le maire de Montréal, Denis Coderre, devrait rendre hommage à l’écrivain anglo-montréalais Mordecai Richler aujourd’hui. (Il était temps que Montréal le fasse correctement.)

L’Oreille tendue est une fan de Richler.

Dans les Cahiers Voltaire (numéro 6, 2007, p. 243-244), elle a consacré un court texte à son roman Barney’s Version et aux Lumières. On peut le lire, en pdf, .

Ici même, elle a parlé de l’écrivain en quelques occasions, à propos de sa passion pour le hockey, car il a écrit, notamment, sur Maurice Richard, Gordie Howe, Jean Béliveau, Gump Worsley et Guy Lafleur.

Par où commencer la lecture de Richler ? L’Oreille confesse un faible pour Barney’s Version (1997), Solomon Gursky Was Here (1989) et Joshua Then and Now (1980).

Accouplements 14

Claire Legendre, le Nénuphar et l’araignée, 2015, couverture

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux textes d’horizons éloignés.)

Le chiffre du jour ? 27.

«À vingt-sept ans, j’ai commencé à redouter la mort. C’était nouveau» (le Nénuphar et l’araignée, p. 18).

«Je venais d’avoir vingt-sept ans, l’âge parfait pour les résolutions. La jeunesse s’éloigne de soi à cet âge (du moins son innocence) et on entre, pour le meilleur et pour le pire, dans le monde adulte, on doit faire face, résoudre les problèmes et attaquer son avenir pour ne pas qu’il nous détruise» (Requiem pour un couple épuisant, p. 60).

 

Références

Chassay, Jean-François, Requiem pour un couple épuisant et autres nouvelles, Montréal, Leméac, 2015, 163 p.

Legendre, Claire, le Nénuphar et l’araignée, Montréal, Les Allusifs, 2015, 100 p.

Les zeugmes du dimanche matin et de Claire Legendre

Claire Legendre, le Nénuphar et l’araignée, 2015, couverture

«Lisa s’imaginait flirtant avec Axl Rose et je me voyais plutôt avec Slash, dans une décapotable rouge en plein désert d’Arizona, nous arrêtant pour baiser sur le bord de la route, détruisant passionnément nos bronches et nos chambres de motel» (p. 15).

«Mon amoureux, lui, conduisait paisiblement, mais avec lassitude car il devait parcourir presque quatre-vingt-dix kilomètres par jour pour aller au travail et en revenir, sur une autoroute bondée de cons et de camions» (p. 18).

Claire Legendre, le Nénuphar et l’araignée, Montréal, Les Allusifs, 2015, 100 p.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Le zeugme du dimanche matin et de @machinaecrire

Nicolas Guay, l’Insoutenable Gravité de l’être (ou ne pas être), 2015, couverture

«Les mises en garde contre les frites, il faut prendre ça avec un grain de sel. Et de la mayonnaise.»

Nicolas Guay, l’Insoutenable Gravité de l’être (ou ne pas être), 2015 (deuxième édition), p. 21. Édition numérique.

P.-S. — Vous voulez en savoir plus sur ce recueil ? Cliquez ici.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)