
Déclaration du metteur en scène Robert Lepage dans la Presse du 21 juillet : «j’avais la confiance que Québec avait ce qu’il fallait pour créer un événement de calibre international» (cahier Arts, p. 19).
Le calibre international est une autre incarnation — un autre symptôme ? — de la manie québécoise de voir des capitales et des leaders partout.
Les exemples ne manquent pas.
«Montréal, destination de calibre international ?» (la Presse, 23 mars 2005, Actuel, p. 4).
«Cyclotourisme. Un circuit de calibre international au Québec» (la Presse, 17 août 2011, p. A7).
Évoquant le Montréal de 1969 dans son roman Mayonnaise (2012), Éric Plamondon a voulu rappeler la dimension (auto)publicitaire de l’expression calibre international (p. 103). Il ne se trompait pas. (Mieux encore, toujours chez Plamondon : une ville de calibre international est une ville qui vibre.)
Référence
Plamondon, Éric, Mayonnaise. Roman. 1984 — Volume II, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 49, 2012, 200 p.