Comportement exemplaire

Notre dresseuse était formelle : pour que notre chienne soit mieux élevée et qu’elle réponde à nos souhaits, il fallait limiter notre vocabulaire avec elle. Regarde, assis, au pied, couché : voilà qui aurait dû suffire.

Une fois ces injonctions maîtrisées (de part et d’autre), nous aurions même pu nous passer de certaines. Ainsi, notre caniche royal bringé devrait maintenant s’asseoir toute seule, au bon moment, sans que nous ayons à le lui demander.

Même chose pour le couché : elle devrait dorénavant être capable de se coucher, puis de se relever en deux temps. Avant d’arriver au pied, elle devrait en passer par le réassis. Ce mot réjouit l’Oreille tendue.

(Ça ne marche pas.)

Avec ambages

L’Oreille tendue a eu l’occasion de signaler ici l’existence de quelques périphrases québécoises (PQ). En voici une nouvelle.

Le Devoir des 23-24 octobre 2010 désigne en effet Gilles Marcotte, un ami de l’Oreille tendue, comme le «patriarche de Côte-des-Neiges» (p. F6). Ça ne le rajeunira pas.

Une solution gagnant-perdant

Dans les «Manchettes» de l’application Cyberpresse pour iPhone le 12 octobre :

Cyberpresse, 12 octobre 2010

 

 

Ils ont survécu (en l’occurrence, au cancer); cela devrait être bien. Ils sont un fléau (pour leur siècle); ça l’est moins. Les pauvres.