Interrogation simenonienne du jour

Simenon, Tout Maigret, volume 9, 2019, couverture

La question est simple : comment prononce-t-on les interrogations suivantes, tirées de deux romans de la série des Maigret de Georges Simenon ?

«Elle ne vous parle jamais de ses amies, de ses amis ?» (Maigret hésite, p. 54)

«Questionnez nos amis, nos amies… […] Est-ce lui qui choisit les amis et les amies dont vous parlez ?» (Maigret hésite, p. 151)

«Des amis ? Des amies ?» (la Folle de Maigret, p. 637)

Merci à l’avance.

P.-S.—Dans le neuvième volume de l’édition récente des Maigret, il y a (au moins) une autre occurrence de la paire ami / amie. L’Oreille tendue ne la retrouve pas. Elle s’en mord les lobes jusqu’au sang.

 

Références

Simenon, Georges, Maigret hésite, dans Tout Maigret. 9, Paris, Omnibus, 2019, p. 11-164. Préfaces de Jean-Luc Bannalec. Notes de Michel Carly. Édition originale : 1968.

Simenon, Georges, la Folle de Maigret, dans Tout Maigret. 9, Paris, Omnibus, 2019, p. 629-774. Préfaces de Jean-Luc Bannalec. Notes de Michel Carly. Édition originale : 1970.

Le zeugme du dimanche matin et d’Éric Forbes

Éric Forbes, Amqui, 2017, couverture

«Un petit barrage hydroélectrique s’était autrefois érigé sur la rivière Matapédia, tout près de l’endroit où les deux hommes se tenaient maintenant. Il n’en restait plus aujourd’hui que des ruines de ciment et de pierres, ainsi que quelques traîtres remous ayant englouti, au fil des ans, son lot de jeunes gens téméraires. Chénier y avait souvent péché avec son ami Joël, sans rien attraper d’autre que de minuscules anguilles et de vilains rhumes automnaux.»

Éric Forbes, Amqui, Montréal, Héliotrope, coll. «Noir», 2017, 289 p., p. 237. Édition numérique.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

L’oreille tendue de… Arnaldur Indridason

Arnaldur Indridason, le Duel, 2014, couverture

«Albert tendit l’oreille. La radio diffusait une chanson américaine intitulée Sylvia’s mother, qu’on entendait depuis des semaines dans les émissions de variétés.»

Arnaldur Indridason, le Duel, Paris, Métailié, coll. «Métailié noir. Bibliothèque nordique», 2014, 308 p., p. 17. Traduction d’Éric Boury. Édition originale : 2011.

L’oreille tendue de… Jean-François Vilar

Jean-François Vilar, les Exagérés, 1989, couverture

«Je lui parlai distraitement du musée Grévin, des cires, de mon attachement irraisonné à la figure de la princesse de Lamballe et à quelques autres départs d’itinéraires possibles. Il tendit l’oreille, toujours prêt à capter une idée récupérable.»

Jean-François Vilar, les Exagérés. Roman, Paris, Seuil, coll. «Fiction & cie», 1989, 351 p., p. 69.

P.-S.—En sa jeunesse, l’Oreille tendue a rendu compte de ce roman pour le magazine Spirale; c’est ici.