Autopromotion 693

Ni alarmiste ni jovialiste

Le 20 mars, dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie, l’Oreille tendue sera à l’Alliance française d’Halifax pour y présenter une conférence intitulée «Le français : une langue menacée ?» Ce sera aussi disponible en ligne. Renseignements ici.

Elle y reprendra notamment quelques-unes des questions abordées son livre de 2015, Le niveau baisse !

 

[Complément du 20 mars 2023]

Dans ce cadre, l’Oreille a donné ce matin une entrevue à Marc Babin de l’émission de radio le Réveil / Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve—Labrador (Société Radio-Canada, Halifax, Nouvelle-Écosse). Ça s’écoute .

 

[Complément du 21 mars 2023]

Rebelote : l’Oreille a donné ce matin une autre entrevue, à Denis Duchesne de l’émission de radio le Réveil / Île-du-Prince-Édouard (Société Radio-Canada, Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard). Ça s’écoute de ce côté.

 

[Complément du 12 mai 2023]

Il y a eu une captation de la conférence.

 

Référence

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Accouplements 199

Podcast / balado Backstage at the Vinyl Cafe, logo, 2023

(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Dans le Devoir du jour, Jean-François Nadeau évoque la disparition de plusieurs espèces d’oiseaux. Comment la mesurer ? En faisant appel, avec prudence, aux relevés des ornithologues amateurs. Pourquoi parler de cela ? Parce que Nadeau a eu la surprise d’observer, près de chez lui, des durbecs des sapins.

Stuart McLean, il y a plusieurs années, a raconté la découverte par Dave, son personnage fétiche, d’un tangara d’été (en plein hiver) et des habitudes des ornithologues amateurs (nombreux) dans «Burd». Cette histoire vient d’être reprise dans le deuxième épisode de Backstage at the Vinyl Cafe.

Pas besoin d’être ornithologue pour apprécier l’un et l’autre.

Pronom hockeyistique

Publicité de la Banque Scotia en faveur de la diversité dans le hockey, comportant le pronom iel.

En 2021, les dictionnaires Le Robert ont ajouté à leur nomenclature le pronom iel. Tout le monde n’avait pas apprécié. L’Oreille tendue en avait parlé à la radio.

Hier soir, elle regardait un match des Canadiens de Montréal — c’est du hockey — quand elle est tombée sur la publicité dont l’image ci-dessus est tirée.

La Banque Scotia souhaite lutter contre plusieurs aspects de la culture du hockey au Canada, notamment son manque de diversité. Pour ce faire, elle évoque l’ouverture envers diverses communautés (les homosexuels, les jeunes filles, les «communautés culturelles», les Premières nations, etc.), notamment celles où iel se pratique.

Il y a un chroniqueur qui ne doit pas être content.

Accouplements 192

Yves Ravey, Pas dupe, 2019, couverture(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Dans la livraison d’hier de ses Notules, le Notulographe livre quelques commentaires sur Pas dupe (2019), d’Yves Ravey. Il loue son art de l’incise et il apprécie le roman lu : «on est ici dans ce qu’on pourrait appeler de la littérature subtile, volatile, du très beau travail». (Les Notules ? Par ici.)

En 2021, l’Oreille signalait elle aussi l’art de l’incise chez ledit Ravey, mais celui d’Adultère (2021). S’agissant de la façon de rapporter la parole dans le même roman, elle écrivait : «Du grand art.» (C’est .)

Hier soir, au Masque et la plume, il était question du plus récent roman de Ravey, Taormine. Arnaud Viviant a moqué le «petit ton à la Simenon» de Ravey; du roman paru, il a déploré qu’il n’appelle pas plus au tourisme. Du grand n’importe quoi.

Autopromotion 657

«Molière lisant son Tartufe chez Ninon de l'Enclos», gravure

Aujourd’hui, entre 10 h et 10 h 30, l’Oreille tendue sera au micro de Pénélope McQuade, à l’émission radiophonique Pénélope (Radio-Canada), pour parler de la lecture.

Ses propos ressembleront peut-être aux quinze premières minutes de ceci :

La fin de la vidéo ressemble plus à son livre de 2015.

 

[Complément du jour]

On peut (ré)entendre l’entretien ici. Les références aux auteurs cités se trouvent ci-dessous.

 

Références

Chartier, Roger, «Loisir et sociabilité : lire à haute voix dans l’Europe moderne», Littératures classiques, 12, janvier 1990, p. 127-147. https://doi.org/10.3406/licla.1990.1238

Engelsing, Rolf, Der Bürger als Leser : Lesergeschichte in Deutschland 1500-1800, Stuttgart, Metzler, 1974, 375 p.

Melançon, Benoît, «Histoires de lire : demain, aujourd’hui, hier», dans les Futurs possibles du livre, Actes numériques du colloque des 15 et 16 novembre 2001, Montréal, Grande bibliothèque du Québec, 2002, 16 p. Repris dans Christian Vandendorpe et Denis Bachand (édit.), Hypertextes. Espaces virtuels de lecture et d’écriture, Québec, Nota bene, coll. «Littérature(s)», 25, 2002, p. 77-87. https://doi.org/1866/28774

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Vandendorpe, Christian, Du papyrus à l’hypertexte. Essai sur les mutations du texte et de la lecture, Montréal, Boréal, 1999, 271 p. Ill. https://litmedmod.ca/sites/default/files/pdf/vandendorpe-papyrusenligne_lr.pdf