On

En guise d’introduction, cette scène récente de la vie pétrolière de l’Oreille tendue (OT).

OT : Bonjour. J’étais à la pompe numéro 1. Ce sera sur ma carte de crédit.

La caissière : On insère la carte. On a une carte Air Miles ?

OT : Non.

La caissière : On peut reprendre sa carte.

Bref, ni tu ni vous. Le cas n’est pas unique. Pendant quelques années, l’Oreille et ses fils ont fréquenté une pizzeria où la serveuse leur demandait toujours «On est prêt(s ?) à commander ?».

L’Oreille avait co-abordé cette étrange utilisation du pronom indéfini deux fois dans son Dictionnaire québécois instantané de 2004.

D’abord aux p. 72-73, sous la rubrique «Trois règles grammaticales indispensables» (pour comprendre le français du Québec).

C’est à cet égard [les pronoms personnels] que les choses sont les plus poétiques dans la langue parlée au Québec : l’éternelle crise identitaire se manifeste jusque-là. Chers lecteurs, vois.

Je. Quand la Révolution tranquille battait son plein, il était de bon ton de souligner que les nations colonisées étaient pleines de gens qui n’arrivaient pas à s’affirmer : ils ne savaient pas dire je. C’est réglé. On est en fait tombé dans l’excès inverse : «Attention, je recule souvent» (inscription à l’arrière d’un camion de vidange); «Je suis temporairement en panne» (panneau sur un guichet automatique).

Tu. 1. Les conjugaisons stressent souvent les apprenants. C’est pourquoi il est devenu courant de n’apprendre que les verbes à la deuxième personne du singulier; on fait l’économie du pluriel. Tu es prêt, le groupe ? 2. La répétition de ce pronom sert à marquer l’insistance. «Tu m’aimes-tu ?» (chanson de Richard Desjardins).

Il. Voir y.

Elle. Opportunément remplaçable par a. Céline, a chante fort.

Nous. Le plus généralement remplacé par on, notamment dans la vie de couple. Autre économie de conjugaison.

Vous. Pronom élitiste. Voir tu et on.

Ils. Voir y.

Y. Pronom universel qui exclut la personne qui parle. Le monde, y sont malades. Y est beau, ce gars-là.

On. Pronom universel qui inclut la personne qui parle. Au Québec, on est malades. On est beau comme couple. «Une chance qu’on s’a» (chanson de Jean-Pierre Ferland). Exception : à la forme interrogative, on désigne la deuxième personne, du singulier comme du pluriel. On veut un gratteux avec ça ?

Puis à la p. 151.

1. Pronom personnel de la deuxième personne du singulier et du pluriel. On prendrait un petit dessert avec ça ?

2. Pronom personnel de la première personne du pluriel. «On est six millions, faut se parler» (slogan publicitaire des années soixante-dix).

Dans le même ordre d’idées, une lectrice assidue de l’Oreille lui glisse à l’oreille la remarque suivante :

Cela dit, «on inclut la personne qui parle» n’a rien de propre au Québec, comme tu le sais. C’est la règle «on exclut la personne qui parle» qui est une aberration pure ! Je me demande pourquoi on enseignait ça dans tous les cours de français. Et d’où elle vient.

Bénéficiaires, même si on ne sait quoi répondre à cette question, on espère néanmoins avoir pu t’être utile.

 

[Complément du 6 février 2013]

En linguistique, on a beaucoup écrit sur le «on». Voir ce texte, par exemple, d’une fidèle lectrice de l’Oreille tendue : Bourassa, Lucie, «Ritournelle», Contre-jour : cahiers littéraires, 7, 2005, p. 59-60.

 

[Complément du 28 octobre 2015]

Aujourd’hui, au marché :

Elle : On met votre biscuit dans votre sac ?

OT : Oui, on l’y met.

 

[Complément du 20 septembre 2016]

Dans l’exemple suivant, le «on» inclut manifestement «la personne qui parle» : «En passant par le rayon dédié à la pharmacie, elle m’a examiné et déclaré qu’il fallait que je décide si oui ou non on aurait besoin de préservatifs» (Récit d’un avocat, p. 66).

 

[Complément du 3 mars 2018]

Même une société d’État s’en mêle, Hydro-Québec, dont une publicité de 2017 commençait par «On exclut la personne qui parle. Vous avez déjà entendu ça.» Oui, en effet, et malheureusement.

 

[Complément du 24 mai 2022]

Dans son infolettre du jour, «Sur le bout des langues», Michel Feltin-Pelas met en lumière la richesse du pronom «on». C’est ici.

 

[Complément du 11 juillet 2023]

Si l’on se fie à cet extrait d’un courriel du 23 juin 2023, le Fonds de solidarité FTQ croit manifestement aux vertus inclusives du on :

Extrait d’un courriel du Fonds de solidarité FTQ, 23 juin 2023

 

[Complément du 12 juillet 2023]

Bel usage du on policier dans une scène du film la Cité de l’indicible peur, de Jean-Pierre Mocky (1964). Jean Poiret incarne le brigadier Loupiac dans cet échange avec l’inspecteur Simon Triquet (Bourvil).

 

 

[Complément du 2 février 2025]

Attention : le «on» ne va pas toujours de soi. Lisons le Triangle d’hiver, de Julia Deck (2014) : «Qui, on ? s’enhardit-elle, poussée par ce on bizarre, car on se croit malin avec des on, on s’imagine contourner habilement le problème alors que ça ne fait qu’attiser le doute jusqu’à ce qu’il prenne feu et s’embrase» (p. 101).

 

Références

Bourassa, Lucie, «Ritournelle», Contre-jour : cahiers littéraires, 7, 2005, p. 59-60. https://id.erudit.org/iderudit/2328ac

Brea, Antoine, Récit d’un avocat, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 100, 2016, 115 p.

Deck, Julia, le Triangle d’hiver. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2014, 174 p.

Melançon, Benoît, en collaboration avec Pierre Popovic, Dictionnaire québécois instantané, Montréal, Fides, 2004 (deuxième édition, revue, corrigée et full upgradée), 234 p. Illustrations de Philippe Beha. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2019, 234 p.

Benoît Melançon, en collaboration avec Pierre Popovic, Dictionnaire québécois instantané, 2004, couverture

Moment solennel

L’Oreille tendue est heureuse de vous présenter sa mascotte officielle (et malheureusement éphémère).

La mascotte officielle de l’Oreille tendue

Plan et exécution : l’Oreille tendue et l’Oreille tendue cadette

 

[Mise à jour du 20 janvier 2013]

La mascotte tient la forme

La mascotte tient encore (à peu près) la forme.

 

[Mise à jour du 27 janvier 2013]

La mascotte de l’Oreille tendue, le 27 janvier 2013

Je gèle, et ne romps pas.

 

[Mise à jour du 3 février 2013]

Où sont mes oreilles ?

Sans oreille(s), puis-je encore être la mascotte de l’Oreille ?

 

[Mise à jour du 10 février 2103]

La mascotte retrouve ses oreilles

La mascotte est passée chez le chirurgien plastique.

 

[Mise à jour du 17 février 2103]

Oreilles (de mascotte) greffées sans succès

La greffe d’oreilles n’a pas été un succès. Que faire ?

 

[Mise à jour du 2 mars 2103]

La nouvelle tenue de la mascotte

La mascotte et son nouveau manteau d’hermine

 

[Mise à jour du 9 mars 2103]

Sale temps pour la mascotte

Sale temps pour la mascotte

 

[Mise à jour du 16 mars 2103]

Je fonds, et ne romps pas.

Je fonds, et ne romps pas.

Le salon du bar

«un bar, reprends-moi si je me trompe,
c’est toujours grosso modo un local
avec des tables et des chaises
et un individu qui apporte à boire»
François Blais, Iphigénie en Haute-Ville. Roman à l’eau de rose

On connaît le bar ouvert, ce signe d’excès. Exemple : «Un “bar ouvert”, dénonce Parizeau» (la Presse, 5 mai 2012, cahier Affaires, p. 4).

Parmi les autres variétés de bar sans alcool, il y a le bar à salade, le bar laitier, le bar à tapas, le bar à soupes, le bar à sushis, le gaz bar (comme dans le film Gaz bar blues), etc.

Sur Twitter, @Liboiron annonce la création, par Polaroid, d’un bar à photos. Il n’est pas content.

 

[Complément du 10 janvier 2013]

Le même @Liboiron signale à l’Oreille tendue l’existence de bar à lunettes et de bar à ongles.

 

[Complément du 16 décembre 2014]

Sur Twitter, @revi_redac attire l’attention de l’Oreille sur un bar à bricolage situé sur le Plateau Mont-Royal. On n’arrête pas le progrès.

 

[Complément du 19 décembre 2014]

Merci, en quelque sorte, à @Hortensia68 de nous faire découvrir le bar à oxygène.

 

[Complément du 31 décembre 2014]

Nouvelle variété, gracieuseté de la Presse+ du jour :

Bar à savon

 

[Complément du 16 mars 2015]

Grâce au Devoir (14-15 mars 2015, p. D2), l’Oreille tendue découvre qu’il existe à Paris, passage Choiseul, un bar à sieste, le Zen.

 

[Complément du 18 mars 2015]

Sur Twitter, s’amusant à revamper le livre (#rebrandingthebook), @Fabricemg écrit : «Je propose l’expression “bar à livres” au lieu de “bibliothèques”.» Sera-t-il entendu ?

 

[Complément du 1er avril 2015]

Oui, il a été entendu. En Belgique.

 

[Complément du 2 avril 2015]

Bar à bijoux, Montréal

 

Un bar à bijoux ? Un bar à bijoux.

 

[Complément du 12 avril 2015]

En excursion aujourd’hui dans le 450, l’Oreille a découvert un nouveau type de bar : le bar à confitures. Si si.

 

[Complément du 16 avril 2015]

Un bar à informations ? De ce côté.

 

[Complément du 18 mai 2015]

Il y avait, donc, le bar laitier : «établissement où l’on vend surtout des produits laitiers glacés (crème glacée, yogourt glacé, barbotine, etc.)», selon le dictionnaire en ligne Usito.

Il y a dorénavant, rue Notre-Dame Ouest, à Montréal, le Bar à lait Natrel par Java U : «après avoir refait l’emballage et revu la communication de Natrel, on a maintenant un lieu physique qui est plus qu’un lieu corporatif. C’est un espace de vie»; «Un tel bar donne une pertinence à Natrel», dit une de ses conceptrices dans la Presse+.

On peut penser que ces deux types de bar ne visent pas le même public.

 

[Complément du 18 juillet 2015]

Les dentistes français, dit la Presse du 27 novembre 2011, n’aiment par les bars à sourire. (Merci à @sboism.)

 

[Complément du 22 juillet 2015]

Cela n’est pas propre au français : «16 Incredible Library Bars In London», titre BuzzFeed le 13 avril 2015.

 

[Complément du 29 juillet 2015]

Dans les bars, toutes les textures sont représentées. À Montréal, il y a, donc, un Bar à beurre.

 

[Complément du 1er août 2015]

Une tente, un bar — à tresses — au festival Osheaga 2015 (via @daphneehackerb).

Bar à tresses, festival Osheaga, 2015

[Complément du 6 août 2015]

Il y a un bar à tresses ? Il y aura donc un bar à chignons (et à Paris).

 

[Complément du 7 août 2015]

L’excellent @machinaecrire est en périple états-unien. Il tombe sur ceci, à Portsmouth, au New Hampshire : «un bar à cil(s)», note-t-il. (Merci.)

Bar à cil(s), Portsmouth, New Hampshire

 

[Complément du 10 août 2015]

À 75 kilomètres de Montréal, un Bar à beauté urbain, dans lequel il y a un Bar à coloration. Que demander de plus ? C’est presque trop beau pour être vrai. (Merci à @machinaecrire.)

Bar à beauté urbain, Joliette, 2015

 

[Complément du 20 août 2015]

En 2016, un bar à desserts doit ouvrir à Nantes. Réaction de @MmeB_ :

 

[Complément du 22 août 2015]

Récolte du jour : à mozzarella, à denims (merci à @CathRheaume).

 

[Complément du 2 septembre 2015]

Extension (capillaire) du bar — à cheveux, à mise en plis — dans la Presse+ du jour.

Deux bars dans la Presse+ du 2 septembre 2015

 

 

[Complément du 3 septembre 2015]

Vous cherchiez un bar à poèmes ? Ne cherchez plus : barapoemes.net.

 

[Complément du 30 septembre 2015]

Grâce à @NicolasLontel (et au Figaro), découvrons le bar à céréales, le bar à gin et le bar à brioches.

 

[Complément du 2 octobre 2015]

L’Oreille ne veut pas pinailler, mais, dans bar à burger, elle mettrait une s à burgers. (Merci à notre taupe au resto-bar du Marriott à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.)

Menu du resto-bar? du Marriott à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, Montréal

 

 

[Complément du 18 octobre 2015]

Une petite dégustation de yogourt avec ça ?

Bar à yogourt

(Merci à @PimpetteDunoyer.)

 

[Complément du 8 novembre 2015]

La thématique du jour : le cru, d’où le raw bar.

Dès le 9 novembre, le «raw bar» fait son entrée officielle au restaurant Ikanos, où le chef propriétaire, Constant Mentzas, s’amuse à réactualiser la cuisine grecque. En plus des mezzés et des grillades, l’endroit offrira désormais des assiettes de «cru», en version nature ou dressées avec des garnitures inventives imaginées par le chef (la Presse+, 7 novembre 2015).

 

[Complément du 3 décembre 2015]

Que diriez-vous d’un bar à chocolat chaud personnalisé ?

 

[Complément du 19 décembre 2015]

Un bar à pizza ? Mais bien évidemment. (Merci à @NicolasLontel.)

 

[Complément du 28 décembre 2015]

Alerte : «Les bars à fromage fondent sur la France», dixit le site 20 minutes du jour. (Merci à @Hortensia68.)

 

[Complément du 24 février 2016]

Un bar à mots ? La société Radio-Canada aura le sien au 37e Salon du livre de l’Outaouais.

 

[Complément du 2 mars 2016]

Dès 2011, les Bibliothèques de Montréal avaient leurs bars à lectures.

 

[Complément du 17 mars 2016]

Paris a son bar à céréales. On l’en félicite. (Merci à @Hortensia68.)

 

[Complément du 20 mars 2016]

À l’émission les Appendices, à Télé-Québec, on a inventé le bar à toux. (Merci à @revi_redac.)

Les Appendices, «Bar à toux», Télé-Québec

[Complément du 8 avril 2016]

À Tokyo, un bar à… hérissons. (Merci à @msonnet.)

 

[Complément du 17 avril 2016]

Vous voulez boire et jouer en même temps ? Le barcade est pour vous.

«Barcade», la Presse+, 17 avril 2016

[Complément du 26 avril 2016]

Un bar à savons, c’est bon. Avec, en plus, un bar à l’huile d’olive «en région», c’est béton. (Merci à @revi_redac.)

 

[Complément du 30 avril 2016]

Quelqu’un a voulu faire plaisir à l’Oreille en ouvrant près de chez elle un bar à taco. Merci.

Taco bar, avenue Monkland, Montréal, 29 avril 2016

 

[Complément du 1er mai 2016]

À huîtres, mais à New York. (Merci à @msonnet.)

Bar à huîtres, Columbus Avenue, New-York, 1er mai 2016

[Complément du 3 mai 2016]

Merci à Sophie Dubois pour les bars du jour : le à styles et le à regard(s) (au singulier ou au pluriel, c’est selon).

 

[Complément du 8 mai 2016]

Le bar à charcuteries paraît d’invention plus récente que le bar à pain (merci à @julienmori7). Il va de soi que les deux peuvent se marier agréablement.

Bar à charcuteries, la Presse+, 7 mai 2016

Bar à pain, restaurants Pacini

 

[Complément du 16 mai 2016]

Rue d’Assas, Paris 6e, peut-on aussi boire ? (Merci à @msonnet.)

Bar à manger, rue d’Assas, Paris 75006

[Complément du 18 mai 2016]

L’Oreille tendue connaissait le bar à lunettes par ouï-dire. Grâce à Yvon Brisson (merci), elle en trouve un ici.

 

[Complément du 24 mai 2016]

Un à tarte, peut-être ? (Via @PeterSokolowski.)

Bar à tarte (Pie Bar), aux États-Unis

[Complément du 30 mai 2016]

Ci-dessus, en date du 30 septembre 2015, il était question, pour la France, d’un bar à gin. Montréal en compte aujourd’hui… trois.

Trois bars à gin montréalais

 

[Complément du 13 juin 2016]

L’Oreille tendue a déjà l’occasion de dire du bien du Guide des bars et pubs de Saguenay (2016) de Mathieu Arsenault (c’est ici). Le quotidien le Devoir, abordant l’«imaginaire du débit de boissons en littérature en poésie» et discutant ce livre, titre, sous la signature de Dominic Tardif, «Allons danser au bar des altérités» (p. F1).

 

[Complément du 29 juin 2016]

Nous connaissions déjà, à Paris, le bar à céréales. Slate.fr annonce l’ouverture, à New York, d’un «bar à céréales haut de gamme». On n’arrête pas le progrès. (Merci à @ChroniquesTrad pour le lien.)

 

[Complément du 7 juillet 2016]

À poutine ? À poutine. (Merci, en quelque sorte, à @nicolasdoire.)

Bar à poutine, Montréal, juillet 2016

[Complément du 14 juillet 2016]

À macaroni au fromage ? Mais bien sûr.

Bar à macaroni au fromage

 

[Complément du 1er août 2016]

À sourcils ? Pourquoi pas. (Merci, en quelque sorte, à Élise Melançon.)

Bar à sourcils

 

[Complément du 1er août 2016]

À pics, rue de l’Arbalète, Paris 5e, quoi que soient les pics. (Merci à @msonnet.)

Bar à pics, rue de l’Arbalète, Paris 5e

 

[Complément du 2 août 2016]

Un bar, c’est pour les liquides, non ? D’où, bien sûr, ce bar à douches, à La Rochelle. (Merci à notre délégué québecquois.)

Bar à douches, La Rochelle, 2016

 

[Complément du 5 août 2016]

À Montréal et à épilation, titre la Presse+ du jour.

 

[Complément du 8 août 2016]

Bar à style ou Style bar ? (Merci à Yvon Brisson.)

Style bar, Montréal, 2016

 

[Complément du 20 août 2016]

À Nutella ? Non. Nutellabar, en persan dans le texte.

Nutellabar, Téhéran (la Presse+, 20 août 2016)

 

[Complément du 23 septembre 2016]

L’Oreille connaissait, de réputation, le bar à ongles. En voici un exemple, gracieuseté de sa sœur.

 

[Complément du 4 octobre 2016]

Un bar à ramen, est-ce une raménothèque ? (L’Oreille remercie son beau-frère pour la photo, prise rue Bishop, à Montréal.)

Bar à ramen, rue Bishop, Montréal

 

[Complément du 5 octobre 2016]

La totale,
avenue du Mont-Royal.

Avenue du Mont-Royal, 4 octobre 2016

 

[Complément du 11 octobre 2016]

Double récolte de bars animaliers — «Après les bars à chats, les bars à chouettes» —, sans compter le bar à chicha. (Merci à @mhvoyer.)

 

[Complément du 12 octobre 2016]

Un (autre) bar à soupes, rue René-Lévesque à Montréal. (Merci à @YvonBrisson.)

Bar à soupes, rue René-Lévesque, Montréal, octobre 2016

 

[Complément du 15 octobre 2016]

À Montréal, un bar à houmous; en Chine, dans un Club Med, un bar à nouilles : découvertes du jour.

 

[Complément du 19 octobre 2016]

Le «premier bar à champignons du Canada» ? Croyons ses concepteurs. (Merci à @revi_redac.)

 

[Complément du 27 octobre 2016]

Dans le bon vieux temps, on allait dans un bar pour faire la fête, modestement ou moins. Maintenant, il existe, à Amsterdam, un bar à gueule de bois. On n’arrête pas le progrès. (Merci à @revi_redac.)

 

[Complément du 7 novembre 2016]

En vitrine, avenue du Mont-Royal, les bars font la paire.

Bar à bougies et bar à thé

 

[Complément du 12 décembre 2016]

À fromages et à la télévision québécoise. (Oui, c’est un zeugme.) (Et merci à Élise Melançon.)

Bar à fromages

 

[Complément du 29 décembre 2016]

Pas de vacances des Fêtes pour les bars ni pour les informateurs de l’Oreille tendue.

Merci à @machinaecrire.

Bar à dents

Et double merci à Élise Melançon.

Bar à vestons

Bar à vinaigrettes

 

[Complément du 2 janvier 2017]

Merci à @msonnet, qui passait rue Saint-Louis-en-l’Île à Paris.

Bar à champagnes, Paris, 2016

 

[Complément du 28 janvier 2017]

Vous assistez à son mariage ? Vous avez «envie d’enlever [vos] talons en cours de soirée» ? Claudine a tout prévu : un bar à gougounes vous attend. Il suffisait d’y penser. (Merci à Élise Melançon et à la Presse+.)

 

[Complément du 12 février 2017]

Après l’avenue (montréalaise) du Mont-Royal, le quatrième étage du BHV (parisien). (Merci à @msonnet.)

Bar à bougies, BHV, Paris, février 2017

[Complément du 23 février 2017]

Bar à vinyle, rue de Bleury, Montréal, 23 février 2017

Un bar avec un seul vinyle ? C’est un peu triste, non ? (Vu rue de Bleury, à Montréal. Merci à nos sources conjugales.)

 

[Complément du 5 avril 2017]

Lettre ouverte dans le Devoir du jour : «Le parc Jean-Drapeau : un bar à profits pour le privé» (p. A8).

 

[Complément du 8 avril 2017]

Rue Notre-Dame Ouest, à Montréal, le Arthurs Nosh Bar vous accueille. Nosh ? «Nosh veut tout simplement dire “bouffe” en yiddish, un mot familier et affectueux pour parler de nourriture pas compliquée», explique la Presse+ du jour. Le Nosh Bar est donc un bar à bouffe. Un restaurant, bref.

 

[Complément du 13 avril 2017]

Brooklyn a son bar à avocats (ce n’est pas une faculté de droit) et il marche très bien. (Merci à Christiane Campagna, via Facebook.)

 

[Complément du 19 avril 2017]

L’Oreille tendue s’intéresse surtout aux bars contemporains. On aurait cependant tort de croire que le bar est une invention récente. À Saint-Jean (Québec) existait déjà un bar du disque (et non pas à disque, il est vrai) au début des années 1950 (le Canada français, 31 mai 1951, p. 1).

Bar du disque, Saint-Jean-Québec, publicité, 1951

 

[Complément du 19 avril 2017]

Les bars vous stressent ? Ce bar à méditation parisien est peut-être pour vous. (Merci à @danielharv1984.)

Bar à méditation, Paris, 2017

[Complément du 4 mai 2017]

Il allait de soi que les écrivains s’y mettraient : «Justine Biebar prescrivait, déconseillait, conférençait. Ainsi avait-elle décrété qu’il était très bon pour la santé de courir les boutiques, du moment où le soleil atteignait son méridien jusqu’à ce que sa base soit grignotée par l’horizon. Entre deux achats, on faisait une halte dans les bars abrités par les palmiers artificiels et des parasols thermo-protecteurs : des bars à ongles, à sourcils, à cheveux mais aussi des bars à édulcorants, à laxatifs, à coupe-faim, à compléments alimentaires. On pouvait faire la queue pendant des heures devant le bar à Barbie drug, où l’on se shootait debout avec une hormone synthétique obtenue à partir de MSH (Melanocyte Stimulating Hormone) boostant les cellules responsables de la pigmentation de la peau. Un coupe-faim aphrodisiaque qui permettait de bronzer en accéléré. Pour celles qui rêvaient au contraire d’un teint de poupée de cire, il y avait les bars à produits dépigmentant et à crèmes éclaircissantes» (Eli Flory, Une poupée au pays de Daech, Paris, Alma Éditeur, 2016, 128 p., p. 28-29). Merci à Alex Gagnon pour la citation.

 

[Complément du 14 avril 2017]

Qu’est-ce qui est mieux qu’un bar ? Un bar gourmand. (Celui-ci se trouve à Québec.)

Tapas & liège. Bar gourmand, Québec, mai 2017

 

[Complément du 19 juin 2017]

À coussins ? Pourquoi pas, répond le Bazar de l’Hôtel de Ville (Paris) ! (Merci à @msonnet.)

Bar à coussins, BHV, Paris, juin 2017

[Complément du 12 juillet 2017]

@ jupes ? Oui, rue des Archives à Paris. (Merci à @msonnet.)

Bar à jupes, rue des Archives, Paris, juillet 2017

[Complément du 2 août 2017]

Qu’est-ce que ce bar de beauty repéré par Élise Melançon ? La question mérite d’être posée.

Bar de beauty, juillet 2017

 

[Complément du 2 août 2017]

Coup double, gracieuseté de Catherine Rhéaume : non seulement un bar à vestons, mais des vestons urbains. C’est trop de joie.

Un bar à vestons urbains

 

[Complément du 7 août 2017]

À sourcils (brow) ? Peut-être. (Avenue Monkland, à Montréal.)

Le brow bar, avenue Monkland, Montréal, août 2017

 

[Complément du 27 août 2017]

Vous aimez le thé ? Le bar à chaï devrait vous plaire. (Merci à @mcbeaucage.)

Bar à chaï, août 2017

[Complément du 18 septembre 2017]

En direct de Finlande, via @JeanPhiPayette, le bar à beignets (portatif).

 

[Complément du 10 novembre 2017]

Il y a lentilles et lentilles. (Commentaire de @liminaire : « Un bar à lentilles : pour consommer à l’œil ? Rue des Lavandières Sainte-Opportune, Paris 1er.»)

Bar à lentilles, Paris, novembre 2017

[Complément du 27 novembre 2017]

À Québec, vous pouvez boire (et manger) à La Champagnerie. De quoi s’agit-il ? D’un bar à sabrage.

La Champagnerie, bar à sabrage, Québec

 

[Complément du 16 janvier 2018]

À cadeaux ? Pourquoi pas. (Via @fdaudens.)

Bar à cadeaux / Gift Bar

 

[Complément du 26 janvier 2018]

À suppléments ? C’est ce que dit la Presse+ du 24 janvier.

 

[Complément du 17 février 2018]

Vous frisez ? Vous frisottez ? Vous ondulez ? Vous bouclez ? Ce bar à lissage (rue du Montparnasse, Paris) est pour vous. Il n’est peut-être pas pour Martine Sonnet.

Bar à lissage, rue du Montparnasse, Paris

[Complément du 23 février 2018]

À olives ? Oui, et à Paris, et au Monop, et à Montaparnasse, foi de @msonnet.

Bar à olives, Monop, Montparnasse, février 2018

[Complément du 25 février 2018]

À tartares, après à cru ? C’est la Presse+ qui le disait hier.

Bar à tartares, la Presse+, 24 février 2018

 

[Complément du 14 mars 2018]

À Laval et à cheesecake ? Évidemment.

Le cheesecake bar, Laval

[Complément du 1er avril 2018]

Ce bar de Tolède attire-t-il vraiment un public ? (Merci à Élise Melançon.)

Gastrobar, Tolède, 2018

 

[Complément du 25 avril 2018]

À iode ? Les poissons du boulevard Saint-Germain, à Paris, seront ravis. (Merci à @msonnet.)

Bar à iode, Paris, avril 2018

[Complément du 14 juin 2018]

Suggestion tirée d’un roman (satirique) récent de Claude La Charité, le Meilleur Dernier Roman (Longueuil, L’instant même, 2018, 177 p. Ill.) :

Quelqu’un lança l’idée d’un bar des lettres sur le modèle du bar des sciences qu’animaient nos collègues scientifiques. La proposition avait du mérite, d’autant que les philosophes du cégep l’avaient reprise non sans succès avec leurs «Bières philosophales». Mais il y avait fort à parier que la même initiative avec des littéraires se terminerait en beuveries sans nom, dont n’émergeraient pas même les propos des bien ivres de Rabelais (p. 30).

 

[Complément du 18 juin 2018]

Trois Quatre pour le prix d’un.

«Bar à manger», La Presse+, 16 juin 2018

«Bar à sieste», La Presse+, 16 juin 2018

«Bar à idées», Montréal, juin 2018

«Bar à masques», Montréal, juin 2018

(Merci à Élise Melançon pour le «bar à idées» et le «bar à masques».)

 

[Complément du 6 août 2018]

Une glace japonaise ? Le bar à mochi, avenue Monkland à Montréal, est pour vous.

Bar à mochi, avenue Monkland, Montréal, août 2018

 

 

[Complément du 15 août 2018]

Trois en un, rapporte la Presse+ du 11 août : «Il s’agit de CSPS, le bar à café, pizza et vin installé tout juste derrière le restaurant Elena.»

 

[Complément du 28 septembre 2018]

À caramel et à pomme, ensemble. (Merci, en quelque sorte, à Élise Melançon.)

Bar à caramel et à pomme

 

[Complément du 29 septembre 2018]

L’Oreille tendue aime le baseball. Elle n’aurait jamais cru voir un jour advenir un bar à bâtons de baseball. Jamais.

Bar à bâtons de baseball, Montréal

 

[Complément du 23 octobre 2018]

À tissus, à Paris (Habitat Pont-Neuf), via @msonnet.

Bar à tissus, Habitat Pont-Neuf, Paris, 2018

[Complément du 18 février 2019]

À douche et en pharmacie, rue Saint-Jacques, à Paris. (Merci à Martine Sonnet.)

Bar à douche, Paris, 2019

[Complément du 20 février 2019]

Bar à Marrakech et à plusieurs choses, via @jeanphipayette.

Plusieurs bars en un, à Marrakech

[Complément du 20 février 2019]

À gyoza, rue Monkland, à Montréal.

Bar à gyoza, rue Monkland, Montréal

 

[Complément du 13 mars 2019]

Coup double : à jus et à salades. (Montréal, février 2019.)

Rejuice, bar à jus et à salades, Montréal, février 2019

 

[Complément du 25 mars 2019]

À poke ? Pourquoi pas ? (Merci à Élise Melançon.)

Bar à poke

 

[Complément du 28 avril 2019]

À bas ? Pourquoi pas ? (Merci à Élise Melançon.)

Bar à bas, Montréal, avril 2019

 

[Complément du 9 mai 2019]

À fritures, mais à Paris. (Merci à @msonnet.)

Bar à fritures, Paris, mai 2019

[Complément du 2 juin 2019]

En Italie : bibliothèque + bar. (Merci à Élise Melançon.)

BiblioBar, Rome, Italie

 

[Complément du 9 juin 2019]

Plaza Alexis-Nihon, à Montréal, la totale : à beauté.

Bar à beauté, Montréal, 2019

 

[Complément du 4 août 2019]

À chocolat et à Montréal, avenue Monkland.

Bar à chocolat, avenue Monkland, Montréal, août 2019

 

[Complément du 12 août 2019]

À patates et à Paris (marché boulevard Edgar-Quinet), via Martine Sonnet.

Bar à patates, Paris, août 2019

[Complément du 20 octobre 2019]

À fleurs et à Paris (rue Rotrou), via Martine Sonnet.

Bar à fleurs, Paris, octobre 2019

[Complément du 22 octobre 2019]

À… rituels. (Merci à Élise Melançon, qui a repéré ce bar dans la Presse+.)

Bars à rituels, la Presse+, 22 octobre 2019

 

[Complément du 6 novembre 2019]

À mousse au chocolat et à Paris.

Bar à mousses au chocolat, Paris, 2019

[Complément du 11 novembre 2019]

Bar à spiruline, porte de Versailles, Paris, novembre 2019

À spiruline et à la porte de Versailles. (Merci à @msonnet.)

 

[Complément du 17 février 2020]

À foin (la Presse+, 17 février 2020) ? Pourquoi pas : on nourrit bien les chevaux.

 

[Complément du 22 juin 2020]

À zakouskis ? Il semble bien que oui. (Merci à @msonnet.)

Bar à zakouskis, Paris sixième, juin 2020

[Complément du 6 septembre 2020]

À boucles d’oreilles ? Pourquoi non ? (Merci à @msonnet.)

Bar à boucles d’oreilles, rue Saint-André-des-arts, Paris, septembre 2020

[Complément du 6 septembre 2020]

À stylos ? À stylos et à Montréal. (Merci à Marie Malo.)

Bar à stylos, Montréal, juillet 2020

 

[Complément du 30 novembre 2020]

À expresso, mais mobile.

Bar à expresso mobile, Montréal, novembre 2020

 

[Complément du 21 décembre 2020]

Sur Twitter, @rafov74 se demande comment convaincre les sceptiques de se faire vacciner contre le coronavirus; ce serait peut-être affaire d’«image». Excellente réponse de @FrancisBoucher :

«Bar à vax», vu sur Twitter, 19 décembre 2020

 

[Complément du 17 août 2021]

À omelettes. (Merci à Élise Melançon.)

Bar à omelettes

 

[Complément du 6 septembre 2021]

À plantes ? Pourquoi pas, via la Presse+.

 

[Complément du 24 septembre 2021]

Une fois n’est pas coutume : ce bar porte bien son nom. (Merci à Élise Melançon.)

Milk Bar / Bar à lait (maternel)

 

[Complément du 22 novembre 2021]

À crêpes. (Merci à Élise Melançon.)

Bar à crêpes

[Complément du 29 novembre 2021]

À échecs (le jeu, pas un revers) ? Oui, à Paris. (Merci à @Pulchritudinous Vixen.)

 

[Complément du 12 décembre 2021]

Ce bar à beignes est une gracieuseté du cuisinier sans nom de famille. (Merci à Élise Melançon.)

Bar à beignes du magazine Ricardo

 

[Complément du 7 mars 2022]

Le 7 juillet 2016, nous avions croisé le bar à poutine, au singulier. Voici, de Sherbrooke, le bar à poutines (et plus…), au pluriel. On n’arrête pas le progrès.

Bar à poutines et plus, Sherbrooke, 4 mars 2022

 

[Complément du 8 mai 2022]

Rue Ontario, à Montréal, on trouve désormais un «bar à contenu», L’idéal.

 

[Complément du 26 mai 2022]

À leggings ? Oui, via Stéphanie Perron.

Bar à leggings, publicité (fautive)

[Complément du 20 juin 2022]

Triplé du jour.

À céréales.

Bar à céréales, Montréal

 

À poisson vieilli.

Bar à poisson vieilli, Montréal

 

À chats et à Madrid. (Merci à Luc Jodoin)

Bar à chats, Madrid, Espagne

 

[Complément du 5 août 2022]

À couscous ? À Kouscous (et à Paris) ! (Merci à @msonnet.)

Bar à Kouscous, Paris, août 2022

[Complément du 3 octobre 2022]

À tricot ? À tricot ! (Merci à Élise Melançon.)

Bar à tricot

 

[Complément du 5 novembre 2022]

À manches ? À manches ! (Merci à Élise Melançon.)

Bar à manches, France

 

[Complément du 12 décembre 2022]

À pâtes fraîches ? À pâtes fraîches ! (Mais pas à gelato.)

Bar à pâtes fraîches, avenue Monkland, Montréal, décembre 2022

 

[Complément du 8 janvier 2023]

À Pézenas, dans l’Hérault, vous pouviez fréquenter un bar à chaussures le 29 décembre 2020. Une photo de Jean-Damien Poncet, reproduite dans les Notules du jour, l’atteste. (Les Notules ? Par là.)

Bar à chaussures, Pézenas (Hérault), 29 décembre 2020, photo de Jean-Damien Poncet

 

[Complément du 23 mai 2023]

À langues ? Pourquoi pas ! (Vu à Aix par @bibliomancienne.)

Bar à langues, Aix, mai 2023, photo par Marie D. Martel

[Complément du 13 juin 2023]

À bagues ? À bagues ! (Rue Saint-Laurent, Montréal, 11 juin 2023)

Bar à bagues, rue Saint-Laurent, Montréal, 11 juin 2023

 

[Complément du 17 juin 2023]

En direct d’Amiens et d’une ancienne étudiante de l’Oreille tendue, deux découvertes : à papa (mais au singulier…) et à coupons.

Bar à papa, Amiens, France, juin 2023

Bar à coupons, Amiens, France, juin 2023

 

[Complément du 10 juillet 2023]

Deuxième bar à manger, toujours à Paris. Merci à @djamelsellah1.

«Bar à manger…», Paris, juillet 2023

 

[Complément du 4 septembre 2023]

Triplé du jour et de Montebello : laitier, à bonbons, à ballons.

 

Bar laitier • Bar à bonbons • Bar à ballons, Montebello (Québec)

 

[Complément du 6 septembre 2023]

Today’s bar comes from la France, plus précisément de Nantes : pas à chaussures, mais shoes bar.

Shoes Bar, Nantes (France), septembre 2023

 

[Complément du 15 décembre 2023]

Ajouts alimentaires du jour.

À souvlaki, au Canada.

Souvlaki Bar, Canada

À mozzarella, en Italie.

Mozzarella bar, Milan, Italie, novembre 2023

 

[Complément du 2 janvier 2024]

À gnocchis et à Montréal.

Bar à gnocchis, la Presse+, 2 janvier 2024

 

[Complément du 15 janvier 2024]

À dimsum ? À Madrid ! (Merci à @ljodoin.)

Shangrila, Bar Dimsum, Madrid, 2024

 

[Complément du 18 février 2024]

Trois d’un coup !

À homard et à fruits de mer.

Bar à homard et fruits de mer.

 

À pâtes fraîches.

Bar à pâtes fraîches

 

À tailleur. (Merci à Élise Melançon.)

Bar à tailleur (Suit Bar)

 

[Complément du 5 mars 2024]

À croissant (au singulier) ? À Belœil !

Bar à croissant, Belœil, Québec

 

[Complément du 14 avril 2024]

Bar à son (au singulier…) et à Montréal

Badin, «bar à son», Montréal, 2024

 

[Complément du 19 avril 2024]

À planche et à Paris, mais à venir. (Merci à Martine Sonnet.)

Bar à planche, Paris, 5e arrondissement, 2024

[Complément du 28 mai 2024]

À poisson et à Lisbonne. (Merci à Luc Jodoin.)

Bar à poisson, Lisbonne, mai 2024, photographie de Luc Jodoin

[Complément du 12 juin 2024]

À glaces et breuvages, et à Montréal.

Bar à glaces et breuvages, Montréal, juin 2024

 

[Complément du 10 juillet 2024]

À couleur (au singulier) et dans Hochelaga-Maisonneuve (Montréal). (Merci à Luc Jodoin.)

Bar à couleur, Montréal, 2024, photo de Luc Jodoin

 

[Complément du 14 juillet 2024]

Un autre bar à huîtres, à domicile et au Québec.

Bar à huîtres, Québec, juillet 2024

 

[Complément du 11 août 2024]

À chocolat et à Paris.

Bar à chocolat, Paris

 

[Complément du 25 août 2024]

Hier, dans le même mariage, célébré dans une couronne montréalaise (la 2e ? la 3e ?), trois bars : à alcool (ouvert),  à beignes et à poutine.

Bar à beignes, 24 août 2024

Bar à poutine, 24 août 2024

 

[Complément du 16 décembre 2024]

Pas en onyx, mais à onyx.

Bar à onyx

 

[Complément du 22 février 2025]

À chaises, dans Fluide glacial (numéro 583, janvier 2025), sous la plume de Lefred-Thouron. (Merci au Notulographe.)

Bar à chaises, Lefred-Thouron, Fluide glacial, 583, janvier 2025, dessin

 

[Complément du 31 mars 2025]

À Archives publicitaires ? À Archives publicitaires et à Dublin !

Panneau «The Guinness Advertising Archive Bar», Dublin, Irlande, mars 2025

 

[Complément du 24 avril 2025]

C’était dans le quotidien le Monde du 16 avril 2025 : «Les “bars” à concept envahissent le marché de la restauration.» Quels sont ces «concepts» ? Le cordon-bleu, les coquillettes, les brioches et les céréales. Si le Monde le dit…

bs

François Blais, Document 1, 2012, couverture

1. Politique sociale québécoise. Sigle de bien-être social, allocation versée par le gouvernement aux personnes dans le besoin. Il n’y en a plus.

2. Avec ou sans majuscule, désigne aussi les gens qui en vivaient : un bs, des BS. Il y en a toujours. Voir bougon. Exemple :

«Steve s’est rapidement adapté à sa nouvelle vie de chien domestique. L’idée d’être pris en charge, de voir la bouffe tomber du ciel à intervalles réguliers ne l’a pas du tout blessé dans son amour-propre. Il a accepté ça comme son dû. Un vrai BS dans l’âme» (Document 1, p. 157)

3. Marketing. La station touristique Val-Saint-Côme organise, une fois la semaine, une soirée de ski à tarif réduit (10,44 $), surnommée localement «Le dimanche des bs».

P.-S. — On ne confondra pas bs (bien-être social) et bs (bullshit).

 

[Complément du 12 janvier 2013]

Qui touche le bien-être social est dit sur le bs : «On savait qu’il ne travaillait pas, qu’il était “sur le BS” et qu’il avait renoncé à tout désir d’écrire…» («À la casserole !», p. 24).

 

[Complément du 8 janvier 2021]

On voit aussi bien-être employé comme substantif en ce sens : «Il était vraiment courageux de s’engager avec un beau band de bien-êtres comme nous» (J’ai bu, p. 144).

 

[Complément du 20 juin 2024]

Dans la Vie littéraire (2014), Mathieu Arsenault propose la graphie «béesse» (p. 54, p. 60).

 

Références

Arsenault, Mathieu, la Vie littéraire, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 76, 2014, 97 p.

Blais, François, Document 1. Roman, Québec, L’instant même, 2012, 179 p.

Mavrikakis, Catherine, «À la casserole !», dans Printemps spécial. Fictions, Montréal, Héliotrope, «série K», 2012, p. 17-25.

Québec Redneck Bluegrass Project, J’ai bu, Spectacles Bonzaï et Québec Redneck Bluegrass Project, 2020, 239 p. Ill. Avec un cédérom audio.

Trouble de la signalétique

En périple familial, l’Oreille tendue faisait l’autre jour de la randonnée dans la Matawinie. Elle tombe alors sur l’avertissement suivant :

Baignade interdite à vos risques -- Panneau

Respectueuse, comme il se doit, des consignes qu’on lui adresse, l’Oreille s’est abstenue de toute baignade (de toute façon, l’eau était trop froide, et l’Oreille est peu aquatique). Elle a toutefois été un brin troublée par ce panneau.

Si la baignade est interdite, pourquoi annoncer que ceux qui contreviendraient, par extraordinaire, à la consigne le feraient «à [leurs] risques» ? C’est interdit ou pas ?

À moins qu’il ne s’agisse pas de deux phrases («Baignade interdite. À vos risques»), mais d’une seule («Baignade interdite à vos risques»). La baignade serait alors «interdite [aux] risques» des visiteurs. Foi d’Oreille, ce n’est guère mieux.