analyse
Comprendre n’est pas analyser : «Je suis pas ici pour comprendre, je suis ici pour analyser» (Michel Bergeron, ex-entraîneur de hockey devenu joueurnaliste, TVA sports, 1er août 2020).
batterie
Absence de branchement électrique oblige, l’Oreille tendue a dû maîtriser l’usage de la batterie à décharge profonde, aussi appelée batterie à décharge poussée, associée à un panneau solaire. Elle n’est pas peu fière d’elle.
belleau, andré
La dixième contribution de l’Oreille à la chaîne vidéo l’Histoire nous le dira de Laurent Turcot a été mise en ligne pendant ses vacances. Elle porte sur le professeur et intellectuel québécois André Belleau (1930-1986). Ça se trouve ici.
coaler
Enfumer volontairement un cycliste quand on est automobiliste. «Dans le jargon, on parle de se faire “coaler”, qu’on pourrait traduire par se faire “encharbonner”» (le Devoir, 3 août 2020, p. A3).
compréhension (merci de votre ~)
confluence
L’Oreille aime quand les tweets, par hasard, dialoguent. Voilà pourquoi elle a créé la Confluence des tweets. Ces dernières semaines, la récolte a été bonne.
cv
L’Oreille est professeure d’université. Une de ses tâches est de contribuer à l’avancement des connaissances. Même en vacances, elle s’y consacre. Cinq exemples.
gélinotte huppée
Voir perdrix (peut-être).
graine, grainer, grainage
Au Québec, dans la langue populaire, le mot graine désigne le sexe masculin. Il désigne aussi maintenant, du moins sous la plume du chroniqueur Patrick Lagacé, celui qui graine : la graine est en effet adepte du grainage; elle trempe son pénis dans le verre d’une personne de l’autre sexe sans que celle-ci le sache. Édifiant.
motomarine
Dans la Presse+ du 1er août, Mario Girard s’en prend aux motomarines, «cette plaie». Définition coproposée par l’Oreille dans le Dictionnaire québécois instantané en 2004 : «Chancre riverain» (p. 145).
noune
Le mot était en première page du Devoir le 20 juillet. Explication là.
pas creux
Toutes les piscines n’ont pas la même profondeur : il y a en de profondes, de moins profondes, d’inégalement profondes. Ces dernières sont généralement composées d’un creux et d’un pas creux : «Vous étiez peut-être sur le bord de la piscine pour regarder le hockey, vendredi, car rien ne symbolise le hockey comme d’être assis dans le pas creux, un mojito à la main, n’est-ce pas ?» (Marc-Antoine Godin, Athlétique, 7 août 2020)
perdrix
Volatile invisible mais audible quand il prend son envol.
piner
Qui a fréquenté les salons de quilles à une époque déjà ancienne connaît le verbe piner : il s’agissait de l’activité du pineur, celui qui remettait manuellement les quilles à leur place entre deux carreaux. Dans le domaine du véhicule récréatif, le verbe a toujours cours : qui pine une roulotte la fixe au véhicule qui la tirera.
pinotte
Au moment de dépiner (voire piner), le livreur de roulotte de l’Oreille s’interrogeait sur la carrossabilité du chemin à parcourir, fait de terre et de (plus ou moins) gros cailloux. «C’est de la pinotte, ça, Monsieur», jugea-t-il, mais il livra néanmoins.
pourriste
Touriste pourri, selon le Devoir du 25 juillet. L’Oreille espère ne pas en avoir été une.
Elle n’avait pas servi depuis plusieurs années, mais elle est revenue à la vie au cours des dernières semaines. Merci à elle.
Référence
Melançon, Benoît, en collaboration avec Pierre Popovic, Dictionnaire québécois instantané, Montréal, Fides, 2004 (deuxième édition, revue, corrigée et full upgradée), 234 p. Illustrations de Philippe Beha. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2019, 234 p.