Les zeugmes du dimanche matin et de Joan Didion

Joan Didion, The Year of Magical Thinking, éd. britannique de 2012, couverture

«This was a time, the early 1970s, when Katharine and Conrad and Jean and Brian Moore and John and I traded plants and dogs and favors and recipes and would have dinner at one or another of our houses a couple of times a week» (p. 72-73).

«“X” was a woman with whom I had worked at Vogue. Seductive clouds of cigarette smoke and Chanel No. 5 and imminent disaster had trailed her through the Condé Nast offices, which were the in the Graybar Building» (p. 108).

Joan Didion, The Year of Magical Thinking, Londres, 4th Estate, 2012, 227 p. Ill. Édition originale : 2005.

 

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Le zeugme du dimanche matin et de Simenon

Georges Simenon, le Cheval blanc, couverture

«Était-il menaçant ou était-il ironique ? Il y avait des moments où on se demandait s’il ne jouait pas la comédie et s’il n’allait pas sourire, se débarrasser de sa vermine et de ses rancœurs comme d’une fausse barbe […].»

Simenon, le Cheval blanc, dans Tout Simenon 21, Paris et Montréal, Presses de la Cité et Libre expression, coll. «Omnibus», 1992, p. 703-789, p. 730. Édition originale : 1938.

 

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Le zeugme du dimanche matin et de Ruth Rendell

Ruth Rendell, Some Lie and Some Die, éd. de 1994, couverture

«The suite was on the first floor. They were admitted not by Nell but by a small dark man of about thirty who introduced himself as Godfrey Tate and who favoured them with a narrow smile. There was something spare and economical about him from his longish thin black hair and dab of moustache to his tiny feet in lace-up boots. He wore tube-like black slacks, a very tight skimpy black shirt, and the air of one who rations his movements, his speech and his manners to the starkest barrenness social usage permits.»

Ruth Rendell, Some Lie and Some Die. An Inspector Wexford Mystery, Londres, Arrow Books, 1994, 191 p., p. 94. Édition originale : 1973.

 

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Les zeugmes du dimanche matin et de Françoise Giroud

Françoise Giroud, On ne peut pas être heureux tout le temps, 2001, couverture

«Je suis partie gonflée d’importance et de documentation, avec un questionnaire bien préparé» (p. 43).

«Mais enfin, fût-ce avec des larmes et des emplois perdus, ce pays s’est rénové et tourné vers l’extérieur […]» (p. 74).

«[…] j’ai déjà écrit quelque part que les hommes ont de grands pieds et des petites lâchetés, ce par quoi ils se distinguent des femmes» (p. 117).

Françoise Giroud, On ne peut pas être heureux tout le temps. Récit, Paris, Fayard, coll. «Le livre de poche», 15329, 2001, 220 p. Ill. Édition originale : 2000.

 

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Les zeugmes du dimanche matin et de Tristan Saule

Tristan Saule, les Sept Robes, 2025, couverture

«En plus de son chien, il est accompagné par la réputation de violence et d’absence totale de pitié qu’il s’est taillée ces dernières années» (p. 25).

«Il y a eu d’autres combats après celui-là, et aucune victoire, juste une avalanche de coups, assénés sur son corps, sa fierté et ses espoirs» (p. 113).

«Après leur violente rencontre qui l’a laissé avec une arcade fendue et un orgueil blessé, Lounès n’a cessé de ressasser cette nuit et d’espérer le jour où viendrait sa vengeance» (p. 335).

Tristan Saule [pseudonyme de Grégoire Courtois], les Sept Robes. Roman. Chroniques de la place carrée. V, Montréal, Le Quartanier, coll. «Parallèle», 06, 2025, 361 p.

 

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