Le zeugme du dimanche matin et d’Alexandre Vialatte

Alexandre Vialatte, Un abécédaire, 2014, couverture

«Décembre voit entrer le soleil dans le solstice d’hiver par la porte du Capricorne et l’enrhumé à l’officine par la porte du pharmacien.»

Alexandre Vialatte, Un abécédaire, choix des textes et illustrations par Alain Allemand, Paris, Julliard, 2014, 266 p., p. 49.

 

[Complément du 16 février 2015]

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 16 février 2015.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Les zeugmes du dimanche matin et d’Émile Zola

Émile Zola, l’Assommoir, éd. de 1969, couverture

«Et il [Coupeau] reprenait ses explications : les patrons fournissaient l’or en fil, tout allié; les ouvriers le passaient d’abord par la filière pour l’obtenir à la grosseur voulue, en ayant soin de le faire recuire cinq ou six fois pendant l’opération, afin qu’il ne cassât pas. Oh ! il fallait une bonne poigne et de l’habitude !» (p. 83)

«Quand on a l’hiver et la faim dans les tripes, on peut serrer sa ceinture, ça ne vous nourrit guère» (p. 399).

Émile Zola, l’Assommoir, Paris, Garnier-Flammarion, coll. «GF», 198, 1969, 445 p. Chronologie et introduction par Jacques Dubois.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Les zeugmes journalistiques du dimanche matin

Une opération «lui avait fait perdre le menton et la voix» (la Presse, 28 juin 2014, cahier Cinéma, p. 10).

«Antoine de Baecque met une veste d’historien et des notes en bas de page» (Libération, 19 mars 2014).

Ils «ont craché leur fiel sur un policier ou sur l’internet» (la Presse+, 15 janvier 2015).

«“Je suis Charlie” et sous haute surveillance» (France Inter, 11 janvier 2015).

«Le NPD perd un député… et des plumes» (le Devoir, 17 décembre 2014).

 

(Une définition du zeugme ? Par .)