Histoire de la littérature québécoise contemporaine 101

[Que les amateurs de statistiques le notent. Cette entrée est la millième du blogue.]   «[Samuel Archibald] aurait brandi une scie mécanique de marque Mikita au-dessus de sa tête» (Jean-Philippe Martel, blogue Littéraires après tout, 12 février 2012). «Ce n’est pas une raison pour hurler à un “nouveau mouvement littéraire québécois” […]» (Pierre Lefebvre, Liberté, …

Autoportrait, sans camion, avec poésie

«Je suis plutôt anguleuse et j’ai l’air bête, une combinaison qui, pour une raison ou pour une autre, semble attirer les types intelligents, angoissés et ennuyeux. On ne m’embaucherait jamais comme modèle pour un calendrier de truckers, mais je pourrais faire des ravages dans les soirées de poésie» (p. 54). François Blais, Document 1. Roman, …

Soupir de soulagement de l’Oreille

Au moment de la rédaction du Dictionnaire québécois instantané (2004), l’Oreille tendue avait tenu à y faire figurer le verbe torcher. Mélioratif. «“Wow ! Y torche, ton coat !” Traduction : il est beau ton manteau» (la Presse, 3 novembre 2000). «La torchère ne torche plus, dommage» (la Presse, 7 avril 2003). Voir capoter, débile, extrême, full, hyper, …

Le solitaire

Il y a les jurons qui donnent des verbes : tabarnak enfante tabarnaker. Il y a ceux à qui nous devons des adverbes : de crisse naît crissement. Il y a encore ceux qui se démultiplient : décâlisser donne de l’expansion à câlisse. Et il y a le pauvre sacrament. Ce sacrement acclimaté est une interjection (Sacrament !), il …