De l’article (Dé)boulonneur
De l’article Fantômes du Forum
De l’article –fie
De l’article Langue parlementaire
De l’article Onomastique et 450
De l’article Perdre
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
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Il y a quelques mois, l’Oreille tendue a publié un ouvrage intitulé Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue). Ce n’est pas la première fois qu’elle employait ce sous-titre. En 2005, elle faisait paraître, dans un ouvrage collectif, «Cinq idées reçues sur la langue (au Québec)». On trouve désormais cet ouvrage en ligne.
Références
Melançon, Benoît, «Cinq idées reçues sur la langue (au Québec)», dans Miriam Fahmy et Antoine Robitaille (édit.), Jeunes et engagés, Montréal, Fides et Institut du Nouveau Monde, coll. «Supplément de l’Annuaire du Québec», 2005, p. 69-71.
Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.
Francis Gingras, un collègue, et néanmoins ami, de l’Oreille tendue, donnait samedi dernier une grande conférence à Paris. Quelques heures (!) plus tard, une revue numérique publiait ce texte passionnant sur ce que représente et sur ce qu’a représenté le Moyen Âge en Amérique du Nord. Il est en libre accès ici.
Les sous-titres de «Un autre Moyen Âge et le Moyen Âge des autres : les études médiévales vues d’Amérique» sont particulièrement réjouissants : «Les belles histoires des pays d’antan», «Le temps d’une paix», «Moi et l’autre». Les amateurs de télévision québécoise apprécieront.
P.-S. — Ce qui prédispose les médiévistes à travailler pour la CIA est expliqué au paragraphe 41.
P.-P.-S. — L’Oreille a déjà dit un mot du Québec et du Moyen Âge; c’était là.
Référence
Gingras, Francis, «Un autre Moyen Âge et le Moyen Âge des autres : les études médiévales vues d’Amérique», article électronique, Perspectives médiévales. Revue d’épistémologie des langues et littératures du Moyen Âge, 37, 2016. https://doi.org/10.4000/peme.11022
Dans son livre sur le lexique du hockey, Langue de puck (2014), l’Oreille tendue signalait que ce sport a une forte dimension liquide : on peut faire prendre une tasse de café à un adversaire, l’embouteiller dans sa zone, même si son coup de patin est fluide, sans avoir besoin de se paqueter un club.
Le hockey a aussi une dimension maritime.
L’équipe perdante baisse pavillon. Le filet du gardien de but pourrait sortir de ses amarres (mais c’est un contresens : le filet n’est pas retenu par un cordage). D’un cerbère qui s’agite, étendu, généralement à l’embouchure de sa cage, on dit qu’il nage. Bien qu’il ne soit pas possible de faire une passe dans le courant, on peut en faire une à contre-courant; il ne faut cependant pas qu’elle soit flottante. On s’attend à un effort constant de tous les membres de l’équipe : pas de passager, décrète-t-on.
Tout cela sur la glace, ce qui est un brin paradoxal.
Référence
Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey, Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p. Préface de Jean Dion. Illustrations de Julien Del Busso.
«La plupart s’amusent à ce jeu, ils me reçoivent dans leur bureau, me nourrissent de regards et de listes de livres.»
Corinne Larochelle, le Parfum de Janis. Roman, Montréal, Le Cheval d’août, 2015, 139 p., p. 76.
(Une définition du zeugme ? Par là.)