Histoires de chien et de politique

Il arrive à l’Oreille tendue de s’intéresser aux P.Q., les périphrases québécoises.

Ainsi, elle notait un jour que, le 27 mars 2012, Michel David, dans les pages du quotidien le Devoir, consacrait un texte à Thomas Mulcair, qui venait d’être élu chef du Nouveau parti démocratique du Canada. Il l’appelait le «pitbull de Chomedey» (p. 3).

Dans la Presse+ du jour, c’est Martin Coiteux qui devient «le pitbull de Nelligan».

Un esprit tordu pourrait se demander qui, du chien ou du politique, souffre le plus de la comparaison. Heureusement, l’Oreille n’est pas tordue.

Le niveau baisse ! (1933)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Toutes les critiques que l’on formule au sujet des insuffisances en orthographe des écoliers d’aujourd’hui étaient formulées il y a cinquante ans ou vingt ans, avec la même insistance; il n’y a rien de changé sous le soleil.»

Source : L. Poriniot, la Crise de l’orthographe et l’école primaire, Bruxelles, Lamertin, 1933, cité dans Jean Guion, l’Institution orthographe. À quoi sert l’orthographe ? À quoi sert son enseignement ?, Paris, Le Centurion, coll. «Paidoguides», 12, 1974, 203 p., p. 6, cité dans Jacques Maurais (édit.), la Crise des langues, Québec et Paris, Gouvernement du Québec / Conseil de la langue française et Le Robert, coll. «L’ordre des mots», 1985, 490 p., appendice I. http://www.cslf.gouv.qc.ca/bibliotheque-virtuelle/publication-html/?tx_iggcpplus_pi4[file]=publications/pubf102/f102appendices.html

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture