Ce soir et demain soir, le réseau de télévision états-unien PBS présentera deux émissions (chacune de deux heures) sur le joueur de baseball Jackie Robinson. Renseignements ici.
P.-S. — Petite, l’Oreille a publié, dans le magazine culturel Spirale, un compte rendu de la série Baseball (1994) du même Ken Burns. Ça se lit désormais en ligne. (Il y était déjà question de Jackie Robinson.)
«Nobody’s Jackie Robinson.»
Robert B. Parker, Hush Money, 1999
L’Oreille tendue n’a jamais caché son admiration pour le baseballeur Jackie Robinson (1919-1972). Celui-ci étant né un 31 janvier, ci-dessous, pour rappel, les textes qu’elle lui a consacrés.
Sur le livre numérique «augmenté» ou «enrichi» — texte, photos, vidéos, liens — de Lyle Spencer, Fortitude. The Exemplary Life of Jackie Robinson, le 22 avril 2013.
Sur le film biographique 42 de Brian Helgeland, le 25 avril 2013.
Sur Robinson et Maurice Richard — c’est du hockey —, le 15 avril 2015.
[Complément du 31 janvier 2019]
Sur le documentaire consacré à Robinson par Ken Burns, le 11 avril 2016.
Les Blue Jays de Toronto — c’est du baseball — viennent de remporter un match crucial. Pour quelques heures, tout le Canada aurait appuyé cette équipe de la Ville-Reine (ça se discute).
Dans l’avion qui transportait l’Oreille tendueà Vancouver, une hôtesse de l’air a donc tenu les passagers informés du pointage du match. Elle avait beau être francophone, elle ne maîtrisait malheureusement pas le vocabulaire du plus beau des sports. Au lieu de parler de manches (il y en a habituellement neuf dans un match) ou d’innings (dans la langue de Jackie Robinson), elle parlait de «périodes» — c’est du hockey — ou de «parties». C’est cela les deux solitudes : ceux qui aiment le baseball et ceux qui ont le tort de ne pas l’aimer.
Pendant le même vol, l’Oreille lisait le plus récent roman d’Emmanuel Bouchard. Elle y trouve l’expression suivante : «Méchant visou !» (p. 174)
Méchant ? Il en a déjà été question ici : c’est bon, ou pas.
Visou : qui en a vise juste.
Hier, certains joueurs des Blue Jays ont eu un méchant visou. Ils s’en réjouissent, et leurs partisans avec eux.
Référence
Bouchard, Emmanuel, la Même Blessure. Roman, Québec, Septentrion, coll. «Hamac», 2015, 216 p.
Soit la phrase suivante, signée Jean Dion et tirée d’un article sur le baseballeur Roberto Clemente (le Devoir, 23 juin 2015, p. B6) : «Il est resté là, à 3000 [coups sûrs] sur le nez, comme un signe du destin…»
Sur le nez ? Exactement, précisément.
P.-S. — Oui, bien sûr, cela vient de l’anglais on the nose.