Le niveau baissait aussi chez les Amérindiens

«Les Ouolostoqiuks étaient de la famille des Algonquiens, cousins et partenaires des Micmacs au nord-est, des nations abénaquises au sud-est, des Innus au nord-ouest et des Algoumequins au sud-ouest. Tous ces peuples se rencontraient lors de marchés internationaux, à Tadoussac, Matane, Kennebec et Ouigoudi. C’étaient toutes des nations amies, même si les Micmacs avaient parfois tendance à regarder les Ouolostoqiuks de haut, les appelant “ceux qui parlent la langue brisée”, pour évoquer une forme dégradée du micmac classique.»

Source : Serge Bouchard, «Ouigoudi, sur la rivière cliquante suivi de La beauté mandane», l’Inconvénient, 66, automne 2016, p. 68-70, p. 68. Texte repris dans les Yeux tristes de mon camion. Essai, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 303, 2017, 212 p., p. 183-191, p. 184.

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2011)

«Du haut en bas de l’échelle scolaire, du sommet de la sélection élitiste au plus modeste collège de banlieue, rédiger un texte d’une qualité convenable est devenu un exploit.»

Source : Sophie Coignard, le Pacte immoral, Paris, Albin Michel, 2011, citée par Louis Cornellier, le Point sur la langue. Cinquante essais sur le français en situation, Montréal, VLB éditeur, 2016, p. 97.

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (depuis les baby-boomers)

«Les baby-boomers savaient lire et écrire !

Pourquoi persister avec de nouvelles méthodes qui ont toutes échoué, preuves à l’appui ? La simple logique, mais beaucoup trop simple pour nos ministres et fonctionnaires qui doivent prouver leur utilité. Quel désolant gaspillage de talent chez nos jeunes !»

Source : Marie Manseau, la Presse+, 2 mars 2016.

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Hergé et Flaubert

Hier, l’Oreille tendue a visité l’exposition du Grand Palais, à Paris, consacrée à Hergé. Cela allait de soi.

Elle y est tombée sur cette déclaration d’Hergé à Numa Sadoul en 1971 :

Hergé parlant de Flaubert à Numa Sadoul en 1971

Elle a alors transmis l’information à son ami flaubertien Yvan Leclerc.

Réponse de l’intéressé (merci) : «Et quand on pense que Flaubert n’a jamais dit (ou du moins écrit) ça ! Mais bon, puisque tout le monde le répète, c’est devenu vrai. Il FAUT que ça soit vrai !»

Démonstration ici.

On ne prête qu’aux riches.

Le niveau baisse ! (1969)

«La lente mais réelle désagrégation de la langue française au Québec, résultat de la situation politico-sociale globale, a favorisé l’épanouissement d’un cinéma qui ne fait pas confiance, dans la plupart des cas, aux entremises des structures linguistiques tel le scénario.»

Source : André Belleau, «Le cinéma québécois», Europe, 478-479, février-mars 1969, p. 246-251, p. 249-250.

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture