L’oreille tendue de… Mark Fortier

Mark Fortier, Devenir fasciste. Ma thérapie de conversion, 2025, couverture

«Et ça fonctionne. Lisez vos journaux, tendez l’oreille, regardez les médias sociaux, partout sur le globe la démagogie sonne l’hallali. La chasse est ouverte. Les réactionnaires le clament sur tous les tons, sur toutes les tribunes, tous les jours, à toute heure. Ils sentent l’odeur du sang. Ils vont la prendre, leur Bastille. Il n’y a plus que des ennemis et des intérêts communs. Et l’exécution de leurs adversaires est imminente» (p. 22).

Mark Fortier, Devenir fasciste. Ma thérapie de conversion, Montréal, Lux éditeur, coll. «Lettres libres», 2025, 137 p.

Accouplements 260

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

Simard, Matthieu, Ça sent la coupe. Roman, Montréal, Stanké, 2004, 270 p. Rééd. : Montréal, 10/10, 2008, 256 p.

Simard, Matthieu, Ça sent la coupe, 2004, quatrième de couverture

Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey. Édition revue et augmentée, Montréal, Del Busso éditeur, 2024, 159 p. Préface d’Olivier Niquet. Illustrations de Julien Del Busso. ISBN : 978-2-925079-71-2.

Melançon, Benoît, Langue de puck, 2024, quatrième de couverture

«Pattiner sur la bottine» ? À votre service.

Le zeugme du dimanche matin et de Catherine D’Amours

Catherine d’Amours, les Paysages intérieurs, 2024, couverture

«La descente qui nous permettait de voir l’horizon de la Côte-Nord et qui me semblait autrefois si familière, teintée de couchers de soleil et d’ecchymoses, avait cédé la place à un nouveau chemin, légèrement décalé sur la gauche.»

Catherine D’amours, les Paysages intérieurs. Solastalgie, mémoire et territoire, Montréal, Atelier 10, coll. «Documents», 29, 80 p., p. 21. Préface d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Curiosité voltairienne (et godboutesque)

François Hébert, Pour orienter les flèches, 2002, couverture

«Jacques Godbout était dans la salle et l’apercevant, je lui ai trouvé le profil de Voltaire, le regard métallique, les lèvres pincées, l’applaudissement prudent. Je ne sais pas si c’est empiéter sur sa vie privée que de décrire ici sa silhouette entrevue dans un lieu public. On ne sait plus sur quel pied danser dans nos droits et libertés, qui sont en train de devenir des corsets. Je me demande à quelle espèce marine, fluviale ou lacustre, appartient l’auteur de L’Aquarium et de L’Isle Verte.

[…]

Tout récemment, la statue de Voltaire, à Paris, a eu le nez fracassé».

François Hébert, Pour orienter les flèches. Notes sur la guerre, la langue et la forêt, Montréal, Trait d’union, coll. «Échappées», 2002, 221 p., p. 32.

 

Voltaire est toujours bien vivant.

Le zeugme du dimanche matin et de Nouveau projet

Nouveau projet, numéro 28, 2025, couverture

«Pendant près de 30 ans, le centre aquatique de Pointe-Calumet a attiré les vedettes internationales de la musique populaire et les blagues sur les mictions en piscine.»

«Quelques adieux. Nécrologies variées par Maud Brougère, Clara Champagne, Catherine Genest, Nicolas Langelier et Marie-Michèle Robitaille», Nouveau projet, 28, hiver 2025, p. 75-78, p. 75.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)