Il y a quelques années, une ministre québécoise de la Culture et des Communications se réjouissait, en sortant du bureau de vote, d’avoir fait son devoir «de citoyen et de citoyenne». Une autre crise d’identité au Parti québécois.
À il et à elle 002
Vous évaluez une thèse dans une université montréalaise ? Ça ne sera pas simple, surtout si vous suivez les consignes :
La doyenne, le doyen transmet à chaque membre du jury un exemplaire du texte de la thèse ainsi que le formulaire d’évaluation et lui précise l’échéance pour la transmission du rapport. Elle, il informe l’auteur, l’auteure de la thèse de la composition du jury. […] Sur recommandation du Sous-comité, la doyenne, le doyen désigne, parmi les membres du jury, une présidente, un président du jury qui doit normalement être rattaché à l’Université.
Ne faudrait-il pas écrire «rattaché, rattachée» ? Ou bien «rattaché(e)» ? Oubedon «rattaché / e» ? Elle, il s’interroge.
À il et à elle 001
Voici de quelle façon, en 2004, une université non montréalaise expliquait comment brancher son ordinateur aux projecteurs disponibles dans les salles de cours :
Si vous êtes : 1. étudiant […]; 2. une personne chargée de cours […]; 3. un(e) professeur(e).
Trois formes de (non-)féminisation pour trois types de clientèle. À lui / elle de choisir.