Jean-François Vilar (1947-2014)

Portrait de Jean-François Vilar par Sophie Bassouls, 1989
Portrait de Jean-François Vilar par Sophie Bassouls, 1989

Le romancier Jean-François Vilar est mort le 16 novembre; la nouvelle a été rendue publique hier.

L’Oreille tendue a pas mal écrit sur son œuvre, qu’elle admire. Ici, voir, par exemple :

un éloge de Bastille tango (1986);

un commentaire bref du même roman;

un zeugme tiré de C’est toujours les autres qui meurent (1982).

On lui rend hommage sur le Web.

Sur le blogue 813 (qui, le premier, a annoncé la nouvelle de sa mort)

Sur Passage Jean-François Vilar

À Télérama

Sur le blogue Quelques nuances de noir (le Monde)

Chez Edwy Plenel

Sur le site 20 minutes

À Libération

Chez Pierre Maury

À Livres hebdo

Sur le blogue Je crois qu’un jour

Sur le site Jeune cinéma

Sur le site ActuaLitté

Sur le site de la revue les Libraires

Sur le blogue des lecteurs de la Bibliothèque nationale de France

Chez remue.net

Les Éditions du Seuil venaient de rééditer son dernier roman, Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués (1993).

Enfin, voici trois comptes rendus, par l’Oreille, de romans de Vilar :

Passage des singes (Spirale, 47, novembre 1984, p. 10);

Djemila (Spirale, 85, février 1989, p. 15);

les Exagérés (Spirale, 89, été 1989, p. 14).

 

[Complément du 29 janvier 2022]

L’Oreille a repris son texte sur les Exagérés dans le livre qu’elle a fait paraître au début de 2020, Nos Lumières.

 

Référence

Melançon, Benoît, Nos Lumières. Les classiques au jour le jour, Montréal, Del Busso éditeur, 2020, 194 p.

Autopromotion 151

Jean Echenoz, 14, 2012, couverture

L’Oreille tendue, à l’invitation du magazine University Affairs / Affaires universitaires, vient de publier deux brèves notes de lecture, l’une sur Victor Klemperer (LTI, la langue du IIIe Reich. Carnets d’un philologue), l’autre sur Jean Echenoz (14).

C’est ici.

 

[Complément du 1er février 2025]

Les deux notes de lecture ont disparu du site du magazine. Les voici de nouveau, sur le site de l’Oreille : Klemperer; Echenoz.

 

Références

Echenoz, Jean, 14. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2012 123 p.

Klemperer, Victor, LTI, la langue du IIIe Reich. Carnets d’un philologue, Paris, Albin Michel, coll. «Agora», 202, 1996, 372 p. Traduit de l’allemand et annoté par Élisabeth Guillot. Présenté par Sonia Combe et Alain Brossat.

«Que lisez-vous ?», University Affairs / Affaires universitaires, 56, 1, janvier 2015, p. 12-19, p. 15.

Citation épistolaire du jour

Laurent Mauvignier, Autour du monde, 2014, couverture

«Pour l’instant, il entre dans le bureau de poste de la rue du Louvre, il imagine les lettres et les colis par milliers, les gens qui circulent au même moment partout dans le monde. Il imagine les montagnes de sacs postaux et il pense à tous ces mots, par millions, qui s’écrivent, se lisent, se froissent, s’oublient, s’ignorent, et à tous ces gens qui se frôlent et ne se rencontreront jamais.»

Laurent Mauvignier, Autour du monde. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2014, 371 p., excipit.

Les zeugmes du dimanche matin et de Laurent Mauvignier

Laurent Mauvignier, Autour du monde, 2014, couverture

«le hasard aura placé une hauteur, une corniche, un toit, un hasard à portée de main» (p. 36-37).

«en délaissant leurs cours et tout sens de la mesure» (p. 46).

«en désir de détourner le regard et ses pas des leurs» (p. 46).

«en y mettant le prix et un peu de lui-même» (p. 51).

«Parfois, on lui donnait un pourboire, parfois un sourire, parfois rien du tout […]» (p. 172).

Laurent Mauvignier, Autour du monde. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2014, 371 p. Ill.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)