C’était donc ça !

Lu dans le Devoir du 17 février 2012 : «Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, défend sa décision de mettre les drapeaux en berne demain pour les funérailles de Whitney Houston à Newark, alors que certains estiment que la chanteuse, connue pour ses problèmes de consommation, ne mérite pas un tel hommage» (p. B5).

C’est dit : la star dépensait trop (ou pas assez). N’avait-elle pas des «problèmes de consommation» ?

Enfin, la vérité sort.

Extraterritorialité lavalloise ?

On peut faire toutes sortes de choses à Laval. Y habiter un «condominium urbain». S’y souvenir de la définition du palindrome. Y acheter des enfants. Y chanter en chœur avec tout le monde.

On peut aussi s’y soustraire à la loi québécoise sur la langue d’affichage. Ce samedi, un panneau en bordure de l’autoroute des Laurentides : «Modern Luxury. Celebrity Cruises.» Uniquement en anglais.

Laval, une société distincte ?

La totale

L’Oreille tendue écrivait, le 27 janvier 2011, que l’adjectif ultime semblait être en lice pour remplacer extrême (c’est ici).

À la Presse, on l’a bien vu. Le quotidien titrait, le 13 février 2012 : «Véhicules ultimes pour skieurs extrêmes» (cahier Affaires, p. 14).

Tout est dans tout, et réciproquement.

Périple laurentien, prise trois

De samedi en samedi, l’Oreille tendue poursuit ses aventures familiales sur l’autoroute des Laurentides (la 15, pour les intimes).

On a vu qu’on peut s’y sustenter et s’y amuser tard le soir.

On peut aussi habiter ses environs. Dès qu’on entre à Laval, un panneau publicitaire annonce en effet la construction de «condominiums urbains».

De deux choses l’une.

Ou Laval est une ville — et «condominium urbain» est un pléonasme.

Ou Laval n’est pas une ville — mais elle aimerait en devenir une : en attendant, elle donne un cachet urbain à ses condos.

Tout bien considéré, restons montréalais.