«Dans le salon de thé encalminé dans la pénombre brune des ambiances surannées où des vieilles rombières tannées comme des peaux de bête ayant connu les alternances éprouvantes des hivers rudes et des étés caniculaires font goûter à leur kiki le thé au lait qu’elles ont commandé et que ledit kiki lape avec une indifférence qui fait peine à voir, estompant dans un nuage blanc les contours de sa gueule stupide d’être sans esprit ni conscience, Kate Moss feuillette un magazine de mode.»
Bruce Bégout, «L’après-midi d’une terroriste», 2009, 11 p., p. 4-5.