Et vous ?

«Quel est le degré de littératie de votre région ?», le Devoir, 14 octobre 2021, titre

Elle est partout : scientifique, juridique, numérique, financière, économique, médiatique, informationnelle, familiale, communautaire, agricole, physique, universitaire (c’est un dada de l’Oreille tendue), etc. La littératie se prête à toutes sortes de caractérisation.

Dans le Devoir du 15 janvier, l’Oreille découvre la «littératie émotionnelle».

Elle ne la connaissait pas. Elle n’est pas sûre de la posséder.

P.-S.—Une définition de la littératie ? «La literacy est “l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses compétences et capacités”» (définition de l’Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE] citée par Béatrice Fraenkel en 2021).

 

Référence

Fraenkel, Béatrice, «Littératie», dans Josiane Boutet et James Costa (édit.), Dictionnaire de la sociolinguistique, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2021, p. 221-224.

La clinique des phrases (llll)

La clinique des phrases, Charles Malo Melançon, logo, 2020

(À l’occasion, tout à fait bénévolement, l’Oreille tendue essaie de soigner des phrases malades. C’est cela, la «Clinique des phrases».)

Soit le titre suivant, qui coiffait récemment un texte d’opinion dans un quotidien montréalais :

«L’accès à la psychothérapie pour prévenir l’idéation suicidaire.»

«Idéation» ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Simplifions :

«L’accès à la psychothérapie pour prévenir les pensées [ou idées] suicidaires.»

À votre service.