Ceci, vu dans une grande librairie de la Côte-des-Neiges à Montréal :
Quand c’est demandé aussi poliment — «Prière de», «Merci» —, comment ne pas être prêt à contenir sa liberté ?
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
Ceci, vu dans une grande librairie de la Côte-des-Neiges à Montréal :
Quand c’est demandé aussi poliment — «Prière de», «Merci» —, comment ne pas être prêt à contenir sa liberté ?
Les occasions ne manquent pas de râler contre les publicitaires. Faisons une exception pour ceci, tiré de la Presse du 18 décembre 2010 (p. A20) :
Premier niveau de lecture : un écran plat ne l’est plus tout à fait quand on y projette un film en trois dimensions.
Second niveau : au Québec est dit plate ce qui ennuie; cette télé-là ne le sera «plus jamais».
Bien vu.
N.B. Il est d’autres sens de plate au Québec. C’est plate à dire, mais ce sera pour un autre jour.
[Complément du 28 mars 2017]
Voici une multinationale qui s’y met, Apple.
Le 27 novembre, l’Oreille s’était tendue contre une grossière faute de concordance des temps dans une publicité de Nissan : il manquait un subjonctif.
Dans la Presse du 11 décembre (p. A11), la même publicité paraît, mais corrigée.
Gros Bon Sens serait-il un lecteur de ce blogue ? Vanité quand tu nous tiens…
Soit l’affiche suivante, dans le métro de Montréal :
Dans l’adresse Internet 0droguepourmoi.ca, que représente le premier caractère ?
Est-ce un O majuscule, à valeur vocative ? Comme dans Ô drogue pour moi ?
Est-ce plutôt un zéro ? Comme dans Zéro drogue pour moi ?
Ce n’est pas tout à fait la même chose.
Cher Gros Bon Sens,
Je viens de voir la publicité que vous signez aujourd’hui dans la Presse (p. A15) pour un nouveau véhicule de Nissan.
Pareille publicité, en couleurs, sur deux pages, doit coûter fort cher. J’imagine que vous voulez limiter le prix de vos véhicules. Je comprends tout ça.
Sont-ce des raisons suffisantes pour faire des économies en matière de langue ? Cela vous aurait-il coûté beaucoup plus cher d’engager quelqu’un qui maîtrise l’emploi du subjonctif ?
Signé : Un lecteur qui trouve que c’est bien beau parler d’innovations, encore faut-il que ça soit écrit correctement.