Autopromotion 465
Journée de radio pour l’Oreille tendue.
Ce matin, elle causait, in English, d’une modification possible de l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir. C’était à l’émission CBC Daybreak Montreal, au micro d’Ainslie MacLellan. Ça s’écoute ici.
Vers 17 h 35, elle sera à l’émission le 15-18, à Radio-Canada, pour discuter, avec Annie Desrochers, du plus récent livre de Ken Dryden, Scotty. Ça s’écoutera là.
[Complément du jour]
On peut (ré)entendre l’entretien de ce côté.
P.-S.—Oui, ce Scotty-là.
Références
Dryden, Ken, Scotty. A Hockey Life Like no Other, Toronto, McClelland & Stewart, 2019, viii/383 p. Ill. Traduction : Scotty. Une vie de hockey d’exception, Montréal, Éditions de l’Homme, 2019, 439 p. Préface de Robert Charlebois.
Parlons patronyme et radio
Une journaliste infantilise Greta Thunberg en la nommant Greta, comme si elle parlait de sa petite cousine.
Un critique de cinéma appelle Woody Allen simplement Woody.
Pour une chroniqueuse culturelle, Céline Dion, c’est évidemment Céline tout court.
Dites, M’sieurs-dames de la radio, vous pourriez être un peu moins familiers ?
Merci.
P.-S.—Beaucoup de rousseauistes se contentent de Jean-Jacques pour désigner Jean-Jacques Rousseau. Ne lancez pas l’Oreille tendue sur cette piste !
Oui, parlez, svp
«Dans les débats sur l’orthographe,
ce qu’on a perdu,
c’est surtout le sens des proportions.»
Arnaud Hoedt : comédien, ancien professeur de français. Jérôme Piron : comédien, médiateur culturel, ancien professeur de religion catholique. L’un et l’autre de Belgique. On les connaissait pour un livre et pour un «spectacle-conférence», la Convivialité. La faute de l’orthographe. Cet été, sur France Inter, ils ont donné dix-huit courtes capsules humoristicolinguistiques intitulées Tu parles ! Allez les (ré)écouter ici. Vous en ressortirez instruits, particulièrement en matière d’histoire et de politique de la langue.
Des exemples ?
L’émission «Lisez les linguistes» commence par une «déclaration d’amour à Jean-Marie Klinkenberg», leur ancien professeur, et particulièrement à son ouvrage la Langue dans la Cité. Ce n’est pas l’Oreille tendue qui va contester ce choix (voyez là).
Certains trouvent que des mots — autrice, par exemple — sont plus «esthétiques» que d’autres. Non. (Émission «C’est une langue belle».)
Le niveau baisse ? Pas plus, comme il est expliqué dans «Fonds de commerce décliniste». (C’est un des dadas de l’Oreille.)
«Sommes-nous envahis par les anglicismes ?» Que nenni.
Certains titres disent tout : «L’Académie française, c’est du flan.»
Spécialistes de l’accord du participe passé, ils en chantent le «Requiem».
À verser dans toutes les oreilles.
Ou à voir sur YouTube :
[Complément du 1er janvier 2021]
On peut désormais lire les chroniques.
[Complément du 19 octobre 2021]
Pour le Centre collégial de développement de matériel didactique, l’Oreille tendue a rendu compte de l’ouvrage Le français n’existe pas. C’est ici.
Références
Hoedt, Arnaud et Jérôme Piron, la Convivialité. La faute de l’orthographe, Paris, Éditions Textuel, 2017, 143 p. Préface de Philippe Blanchet. Illustrations de Kevin Matagne.
Hoedt, Arnaud et Jérôme Piron, Le français n’existe pas, Paris, Le Robert, 2020, 158 p. Préface d’Alex Vizorek. Illustrations de Xavier Gorce.
Klinkenberg, Jean-Marie, la Langue dans la Cité. Vivre et penser l’équité culturelle, Bruxelles, Les Impressions nouvelles, 2015, 313 p. Préface de Bernard Cerquiglini.
Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.
Autopromotion (différée) 445
L’Oreille tendue utilise Wikipédia. Elle y collabore. Elle en traite en classe. Elle s’en sert pour ce blogue. Elle donne des conférences sur le sujet, souvent sous le titre «Diderot : de l’Encyclopédie à Wikipédia», et des entrevues, par exemple celle-ci. Elle a publié des articles là-dessus :
Melançon, Benoît, «Journal d’un (modeste) Wikipédien», dans Rainier Grutman et Christian Milat (édit.), Lecture, rêve, hypertexte. Liber amicorum Christian Vandendorpe, Ottawa, Éditions David, coll. «Voix savantes», 32, 2009, p. 225-239. https://doi.org/1866/11380
Melançon, Benoît, «Confessions d’un optimiste (numérique)», dans Transmettre la culture. Enjeux et contenus de l’enseignement secondaire au Québec. À la recherche d’un socle. Synthèse et Actes du colloque d’octobre 2012, Montréal, Académie des lettres du Québec, [2014], p. 54-70. Suivi d’une «Discussion de cet exposé», p. 71-80. https://doi.org/1866/13165
Melançon, Benoît, «Les vertus utopiques de l’encyclopédisme», Sens public, revue numérique, rubrique «Chroniques», 7 mai 2018. http://www.sens-public.org/article1323.html
Elle a eu l’occasion d’en parler à la radio, notamment le 18 mars 2012 et le 16 janvier 2018.
Cela vient de se produire de nouveau, le 15 juillet, à l’émission Bien entendu de la radio de Radio-Canada, avec Amber Berson, au micro de Stéphan Bureau. Ça s’écoute ici.




