Les zeugmes du dimanche matin et du hockey

Le gardien «immobilise le disque et le jeu du même coup» (Pierre Houde, Réseau des sports, 5 avril 2014).

«Il entraîne la rondelle et l’arrêt du jeu» (Pierre Houde, Réseau des sports, 1er mai 2014).

«Carey Price était mieux d’avoir perdu ses chiens plutôt que ses repères» (@jpballeux, 5 mai 2014).

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

La bibliothèque idéale de l’amateur de baseball

«Le baseball, comme le cinéma,
est une sculpture du temps.»
Daniel Canty

Le 31 octobre 2013, l’Oreille tendue proposait sa liste de titres de livres pour constituer la bibliothèque idéale de l’amateur de hockey. Ci-dessous, rebelote, mais pour le baseball. Il y a bien sûr plus de livres pour le baseball que pour le hockey.

Roger Angell, Late Innings. A Baseball Companion (1982).

Pour découvrir la prose de l’inventeur du palindrome «Not so, Boston».

Nicholas Dawidoff, The Catcher Was a Spy. The Mysterious Life of Moe Berg (1994).

Pour constater qu’il est des gens aussi bizarres que les gardiens de but au hockey : les receveurs au baseball. Particulièrement ce receveur-là.

Stephen Jay Gould, Triumph and Tragedy in Mudville. A Lifelong Passion for Baseball (2003).

Pour apprécier le fait que la paléontologie mène à tout.

David Homel, Rat Palms (1992).

Pour lire la scène où le narrateur sait ce qui va arriver à son père quand il va se présenter au bâton.

Jonah Keri, Up, Up, & Away. The Kid, The Hawk, Rock, Vladi, Pedro, Le Grand Orange, Youppi !, The Crazy Business of Baseball, & the Ill-fated but Unforgettable Montreal Expos (2014).

Pour ne pas oublier les Expos.

Ring Lardner, You Know Me Al (1916).

Pour marier art de la lettre et art du baseball.

Michael Lewis, Moneyball. The Art of Winning an Unfair Game (2003).

Pour ne plus jamais voir le baseball du même œil.

Arnold Rampersad, Jackie Robinson. A Biography (1997).

Pour continuer à admirer Jackie Robinson.

Philip Roth, The Great American Novel (1973).

Pour comprendre ce qu’est un «inside the mouth grand slam home run». (Et pour les allitérations.) (Et pour tout le reste.)

George F. Will, Men at Work. The Craft of Baseball (1990).

Pour être obligé d’être d’accord avec un chroniqueur conservateur.

Vos suggestions ?

 

Référence

Canty, Daniel, «Tintin dans la Batcave. Aventures au pays de Robert Lepage, épisode 7», Liberté, 295 (53, 3), avril 2012, p. 63-79. https://id.erudit.org/iderudit/63792ac

Le zeugme du dimanche matin et du joueur de baseball

Steve Rushin, The 34-Ton, 2013, couverture

«In the grand narrative of his improbable life, [le joueur de baseball Pete] Browning knew personal bereavement, which began early, with the loss of both his hearing (to a condition called mastoiditis) and his father (to a cyclone)

Steve Rushin, The 34-Ton Bat. The Story of Baseball as Told Through Bobbleheads, Cracker Jacks, Jockstraps, Eye Black, and 375 Other Strange and Unforgettable Objects, New York, Boston et Londres, Little, Brown and Company, 2013, 343 p., p. 53.

 

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Le zeugme du dimanche matin et de Louvet

Jean-Baptiste Louvet de Couvray, les Amours du chevalier de Faublas, éd. de 1996, couverture

«Touché de mon attention, le baron se remit au jeu d’un air satisfait : l’étourdie comtesse perdit bientôt ses avantages et la partie.»

Jean-Baptiste Louvet de Couvray, les Amours du chevalier de Faublas, édition présentée, établie et annotée par Michel Delon, Paris, Gallimard, coll. «Folio classique», 2829, 1996, 1172 p., p. 635. Édition originale : 1787-1790.

 

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