L’oreille tendue de… Arnaldur Indridason

Arnaldur Indridason, le Duel, 2014, couverture

«Albert tendit l’oreille. La radio diffusait une chanson américaine intitulée Sylvia’s mother, qu’on entendait depuis des semaines dans les émissions de variétés.»

Arnaldur Indridason, le Duel, Paris, Métailié, coll. «Métailié noir. Bibliothèque nordique», 2014, 308 p., p. 17. Traduction d’Éric Boury. Édition originale : 2011.

Double aveu du jour

Roger Simon, Cul-sec, 1981, couverture
L’Oreille tendue est une fan de Malcolm Gladwell : de ses articles dans The New Yorker, de ses livres, de ses balados, Revisionist History ou Broken Record.

Lisant son plus récent ouvrage, Talking to Strangers (2019), elle tombe sur la note de bas de page suivante : «SAFE stands for Security Analyst File Environment. I love it when people start with the acronym and work backward to create the full name» (p. 87).

Non seulement l’Oreille est une fan de Gladwell, mais elle a pratiqué ce qu’il aime («I love it») : le choix, d’abord, d’un acronyme, puis, seulement ensuite, la recherche des mots pouvant mener à cet acronyme.

Petite, elle a ainsi participé à la création du CULSEC (Centre universitaire de lecture sociopoétique de l’épistolaire et des correspondances) et du MADONNA (Module analytique des originaux nébuleux noéticiens allodoxiques). Elle n’y pense pas aujourd’hui sans émotion, voire sans fierté.

 

Référence

Gladwell, Malcolm, Talking to Strangers. What We Should Know about the People We Don’t Know, New York, Boston et Londres, Little, Brown and Company, 2019, xx/386 p. Ill.

L’oreille tendue de… Jean-François Vilar

Jean-François Vilar, les Exagérés, 1989, couverture

«Je lui parlai distraitement du musée Grévin, des cires, de mon attachement irraisonné à la figure de la princesse de Lamballe et à quelques autres départs d’itinéraires possibles. Il tendit l’oreille, toujours prêt à capter une idée récupérable.»

Jean-François Vilar, les Exagérés. Roman, Paris, Seuil, coll. «Fiction & cie», 1989, 351 p., p. 69.

P.-S.—En sa jeunesse, l’Oreille tendue a rendu compte de ce roman pour le magazine Spirale; c’est ici.

Accouplements 138

Portrait de Robert B. Parker et de Michael Connelly

(Accouplements : une rubriquel’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)

L’Oreille tendue a passé des centaines d’heures à lire les romans policiers de Robert B. Parker et de Michael Connelly. Pourquoi ? C’est qu’elle aime savoir.

Parker, Robert B., Chasing the Bear. A Young Spenser Novel, New York, Philomel Books. Penguin Young Readers Group, 2009. Édition numérique.

«“Better to know than not know,” Susan said» (chapitre 5).

Connelly, Michael, Dark Sacred Night. A Renée Ballard and Harry Bosch Novel, New York et Boston, New York et Boston, 2019, 473 p. Ill. Édition originale : 2018.

«And it’s better knowing than not knowing, Mike» (p. 357).