Soit les deux phrases suivantes :
«Bref, il y a du talent de pointe qui est produit en Suisse depuis quelques années, mais il lève les feutres trop tôt au goût de Markus Graf» (la Presse+, 22 juin 2017).
«Avant de lever les feutres, Flavie et moi, on arrête saluer Camirand dans la salle de séjour» (La soif que j’ai, p. 9).
Lever les feutres ? Partir, tout simplement. (Certains diraient quitter.)
On ne confondra pas, dans ces deux exemples, lever les feutres et lever les pattes. Tout le monde y reste vivant.
Référence
Dufour-Labbé, Marc-André, La soif que j’ai. Roman, Montréal, Le Cheval d’août, 2024, 139 p.