L’oreille tendue de… Glaser et Strauss

Barney G. Glaser et Anselm L. Strauss, la Découverte de la théorie ancrée, éd. de 2010, couverture

«Lorsque quelqu’un est debout au milieu des étagères, il se trouve, métaphoriquement, entouré de voix suppliant d’être entendues. […] Le chercheur n’a qu’à tendre l’oreille pour entendre les voix dans la bibliothèque et découvrir ce qu’elles ont à lui dire afin de les utiliser pour ses analyses.»

Barney G. Glaser et Anselm L. Strauss, la Découverte de la théorie ancrée. Stratégies pour la recherche qualitative, Paris, Armand Colin, coll. «Individu et société», 2012, 416 p., p. 278. Traduction de Marc-Henry Soulet et Kerralie Œuvray. Édition originale : 1967.

L’oreille tendue de… Marielle Macé

Mireille Macé, Nos cabanes, 2019, couverture

«Il y a plus d’idées sur terre qu’on ne l’imagine; des idées à même la terre, à même les choses, à même les formes du vivant, des idées de vie à entendre, des pensées et des phrases à mêler enfin aux nôtres (et je me souviens de La Boétie tendant l’oreille aux animaux : “Si les hommes ne font trop les sourds, [les bêtes] leur crient : Vive la liberté !”).»

Marielle Macé, Nos cabanes, Lagrasse, Verdier, 2019, 121 p., p. 71.

L’oreille tendue de… William S. Messier

William Messier, Dixie, 2013, couverture

«Il se stationne de reculons vis-à-vis de la grande porte du garage. Il coupe le moteur et s’équipe de gants de travail. Avant de bouger, il tend à nouveau l’oreille pour s’assurer que la voie est libre et sort enfin du camion en demeurant légèrement penché — une hyène dans les Cantons.»

William S. Messier, Dixie. Roman, Montréal, Marchand de feuilles, 2013, 157 p., p. 11-12.

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte en 2014.