Soit les deux premiers vers du «Chant huitième» du livre Homo plasticus (1987), de François Hébert :
Tout mécène que je sois, je tiens à mes cents.
Par bonheur alors un conseiller en marketing s’amène. (p. 17)
Un lecteur non familier avec la prononciation québécoise pourra s’étonner de la rime «cents» / «s’amène». C’est pourtant tout simple : au royaume des argents neuves, on prononce cent, le mot, cenne.
Soulignons dès lors la reprise «mécène» / «mes cents» (mes cennes).
À votre service.
P.-S.—En effet, nous avons déjà croisé cennes, par exemple dans être proche de ses cennes.
Référence
Hébert, François, Homo plasticus, Québec, Éditions du Beffroi, 1987, 130 p.