De l’article Bar
De l’article Congédiement
De l’article Diaphore
De l’article La Femme jalouse
De l’article Mots en
De l’article PQ
De l’article Voltaire au Canada
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
De l’article Bar
De l’article Congédiement
De l’article Diaphore
De l’article La Femme jalouse
De l’article Mots en
De l’article PQ
De l’article Voltaire au Canada
Être chien («T’es chien», «C’est chien»), dans le français populaire du Québec, peut désigner plusieurs comportements, tous répréhensibles : surplus de méchanceté, absence de fair-play, déficit de mansuétude, accès de saloperie.
Dans le domaine sportif, qui joue chien joue cochon.
La personne qui vous propose, sous la bannière «C’est chien !», de promener votre animal de compagnie, contre rétribution, fait donc preuve d’humour. Félicitons-la.
P.-S.—En effet, ce n’est pas le premier chien que nous croisons; voir ici.
De l’article Nicholson Baker
De l’article Bar
De l’article Crottin (hockeyistique)
De l’article En weille
De l’article Gonade
De l’article Gougoune
De l’article Peu, mais mal
De l’article 450
De l’article Tellement
Soit la phrase suivante, tirée du quotidien montréalais le Devoir, au sujet de Fabcaro : «Dans le genre pas barré à quarante, comme on dit au Québec, c’est un capable.»
Dans la langue populaire du Québec, qui n’est pas barré à quarante fonce, s’affirme, ne se laisse pas contraindre, repousse les limites imposées.
Variation sur le même thème, chez Pierre DesRuisseaux, sous «Ne pas être barré… (à quarante)» : «Ne pas être gêné, timide» (p. 30).
Ephrem Desjardins donne «effronté» comme synonyme (p. 39).
À votre service.
P.-S.—On peut, en effet, supposer que l’«érudite pas barrée» de Catherine D’Anjou (p. 58) ne l’est pas à quarante.
Références
D’Anjou, Catherine, On retourne toujours à Old Orchard. Poésie, Montréal, Del Busso éditeur, 2023, 76 p.
Desjardins, Ephrem, Petit lexique de mots québécois à l’usage des Français (et autres francophones d’Europe) en vacances au Québec, Montréal, Éditions Vox Populi internationales, 2002, 155 p.
DesRuisseaux, Pierre, Trésor des expressions populaires. Petit dictionnaire de la langue imagée dans la littérature et les écrits québécois, Montréal, Fides, coll. «Biblio • Fides», 2015, 380 p. Nouvelle édition revue et augmentée.
Publicité de Google dans un quotidien québécois : «Google Maps aide les gens à prendre des décisions plus durables grâce à l’option d’itinéraires écoénergétiques.» Illustration : «Économise 22 % de gaz.»
Même programme en France : «Économisez 27 % d’essence.»
Au Québec, on tutoierait tout le monde, pas en France.
Au Québec, on utiliserait «gaz», au lieu d’«essence», dans la langue publique.
Non et non, Google. Vous pouvez les vouvoyer et utiliser «essence»; les Québécois comprendront.
En effet, ils parlent français.
P.-S.—Ce n’est pas la première fois que l’Oreille tendue râle contre la langue des publicitaires.