Zeugmes de Noël

François Hébert, Toute l’œuvre incomplète, 2010, couverture

«Pons ne touche plus à la poutine de Claire,
Ne joue plus au papa, au prof ni au hockey, à rien.»

François Hébert, Toute l’œuvre incomplète, Montréal, l’Hexagone, coll. «Écritures», 2010, 154 p., p. 29.

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«Bon Débarras, du trad d’Amérique et d’errance.»

Yves Bernard, le Devoir, 13 octobre 2010, p. B8.

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«La situation ne pouvait pas demeurer aussi mauvaise et aussi longtemps dans les villes de Montréal et de Québec.»

Claude Galarneau, «L’école, gardienne de la langue», dans Michel Plourde et Pierre Georgeault (édit.), le Français au Québec. 400 ans d’histoire et de vie, Montréal, Fides et Conseil supérieur de la langue française, 2008 (nouvelle édition), p. 148-152, p. 150.

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«De [?] la ville d’où j’arrive, Marrakech, on trouve de tout à pleins souks : des serpents en bois ou en vie, des djellabas, des bracelets, des babouches et écharpes soyeuses.»

Odile Tremblay, «Noël ici et là», le Devoir, 18-19 décembre 2010, p. E2.

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Voilà qui s’appelle mettre tous ses zeugmes dans le même panier.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Où l’art du portrait croise celui du zeugme

 Timothy Hallinan, The Fourth Watch, 2008, couverture

N.B. : L’Oreille est surtout tendue en français, mais pas seulement. Voilà pourquoi il existe, en bas à droite, une catégorie «Langue de Shakespeare». Voilà aussi pourquoi elle ajoute le portrait suivant à sa collection (voir «Portraits»), d’autant qu’il contient un fort joli zeugme.

«He was un-evolved, one foot in the Mesozoic, and the other in his mouth» (ch. 25).

Timothy Hallinan, The Fourth Watcher. A Novel of Bangkok, HarperCollins, 2008. Édition numérique.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)